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Un visiteur
3,0
Publiée le 20 décembre 2009
Face à un excellent Jacques Bonnaffé, Elsa Zylberstein crève l'écran dans ce rôle de femme à la recherche de l'amour, par choix mais aussi par contrainte dans une société où être en couple constitue la norme. Ce film contient plusieurs scènes marquantes et réussies, dont la fameuse séance de speed-dating, mais s’éloigne inexplicablement de son sujet par moments. L’ensemble manque également de chaleur (est-ce un choix de Moutout?) et ne parvient pas toujours à intéresser. Quant à la conclusion, je l’ai trouvée trop abrupte pour être réellement percutante. Sentiments en demi-teintes.
La Fabrique des Sentiments est un film dans lequel la société moderne est critiquée, notamment ses nouvelles manières de séduction. Dans le monde moderne, une femme qui a tout pour être heureuse ne l'est pourtant pas: elle est célibataire! Elle décide alors de s'inscrire à des "Speed Dating", et rechercher desespérement son "âme soeur". Une prise de conscience sur ce qu'est l'amour, une prise de conscience sur elle-même. Un tout pas très envoutant malgré une bonne idée de départ!
Malgré une bande-annonce donnant assez peu envie, Jean-Marc Montout, réalisateur remarqué du remarquable "Violence des échanges en milieu tempéré" nous revient avec son deuxième long. Avec la même verve cynique et le même regard affuté et critique, il nous livre un nouveau constat amer de notre société, pointant cette fois du doigt les comportements biaisés dans les relations hommes femmes. Un film subtil, intelligent, témoignant d'un sens particulièrement aiguisé du regard et de l'analyse de son réalisateur sur la société. Certains ne rentreront peut-être pas dans cet univers assez froid et finalement très amer et triste. Pour autant, cette "fabrique des sentiments" est un film très réussi, porté par une très touchante Elza Zylberstein.
Cette réflexion sociologique sur la femme moderne ne m'a pas convaincu tant que ça à vrai dire. Malgré une interprétation renversante de Elsa Zylberstein, le film reste trop froid et ne m'a pas intéressé plus que ça. Le film vise peut être pas un public comme le mien mais il va je pense convaincre certaines femmes qui se reconnaîtront dans ce personnage d'Héloïse très énigmatique et distante avec les contacts sociaux qu'elle peut avoir. djudju33
Une thématique difficile et à priori très souvent traitée au cinéma. Le réalisateur, qui se base sur un scénario solide et abouti, est un vrai cinéaste qui sait ce que le mot mise-en-scène veut dire et qui utilise tout son talent, modestement, au service de l'histoire. C'est franchement réussi, on ne s'ennuie pas une seconde et Elsa Zylberstein confirme ses immenses talents d'actrices. A ne pas rater.
C'est bizarre comme nos attentes peuvent parfois nous énerver. Je suis allé le voir juste après A bord du Darjeeling Limited, que j'ai détesté, en me disant que ça allait me remonter un peu le moral. Au contraire, ce film m'a irrité encore plus. Une histoire banale, trop banale. Un excellent téléfilm en fait. Ca ferait un bon feuilleton vous savez: tous les soirs une nouvelle trouvaille et une aventure qui serait différente à chaque fois... C'est alléchant tout ça... En attendant le film est vide, mou et lent, et ne parvient pas à nous intéresser. Encore une fausse bonne idée, dont les critiques étaient bonnes. Je m'y suis fié, et qui s'y frotte s'y pique: je me suis piqué, et bien profond. Deux catastrophes cinématographiques en une seule journée, j'avais pas encore fait, ça fait bizarre!!! Donc je disais que ce film, en effet, ne décolle pas, avec un scénario convenu, attendu et niais, au final. On dirait comme un premier film, ou le réalisateur se prend le mur et nage dans le simplet, le ridicule. Mais ne soyons pas trop rancunier: Elsa Zylberstein est éclatante (d'où l'étoile), et c'est bien la seule, toujours dans son jeu au bord des larmes, à la limite... Une autre grosse déception. Quel dommage!
Elsa Zylberstein nous offre un personnage moderne, sans chichis, vrai. On est convaincus par Éloïse. Côté scénario, Jean Marc Moutout veut nous faire réfléchir sur les rencontres de nôtre société (manque de temps, peur de l'inconnu...) et semble vouloir en faire une généralité (la majorité des personnages, autres que les 3 principaux, sont dans la même situation). A Paris, c'est possible mais en métropole...
Jean-Marc Moutout nous dépeint la solitude des célibataires. Les rencontres occasionnelles avec les speed dating. Le sujet actuel, et assez bien traité, est inutilement "encombré" par la maladie de son sujet principal qui alourdit l'action. Elsa Zylberstein, est magnifique. J. Bonnafé et Putzulu sont excellents aussi.
Jean-Marc Moutout saisit très bien l'air du temps avec ce personnage d'Eloise qui semble écrit uniquement pour Elsa Zylberstein, omniprésente et parfaite. Malheureusement le film ne tient que par ce personnage, le reste étant plutôt fade et caricatural.
Un film triste pour les 35/40 ans et bien immorale, je suis a moitié déçu car je m'attendais un peu à cette caricature intellectuelle. Un sujet simple traité de façon compliqué, moi qui est 60ans je ne me suis pas reconnu dans cette comédie. Une satisfaction cependant, la jolie interprétation de Elsa ZYLBERSTEIN qui mérite son étoile.
Le thème du film, la quête de l'âme sœur et/ou du bonheur, est alléchant. Mais le film manque cruellement de rythme. L'héroïne est assez difficile à cerner. Dans le dernier tiers il y a un flottement très désagréable, on a la sensation que le réalisateur a voulu meubler. Donc au final, pas mal mais sans plus. Cela dit, les fesses d'Elsa Zylberstein sont un spectacle que je trouve très intéressant...
je mets une étoile pour l'interprétation des acteurs et c'est déjà beaucoup. Mais qu'est ce que c'est que ce film. Une daube non, parce que les acteurs sont bons et que l'idée première est bonne. Mais il est passé où le scénario, les rebondissements, l'intrigue tout simplement. On nous décrit un univers de célibataires semi dépressifs qui malgré leur situation professionnelle sont tristes. Elsa Zylberstein bien que rayonnante patauge dans cette glauquerie ambiante. Il est passé où Bruno Putzulu, la maladie a-t-elle un interet, si oui à quel fin puisque rien n'est abouti. En gros c'est un énorme loupé à oublier rapidement et qui même à la TV ne ferait pas illusion. A déconseiller.....
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1,5
Publiée le 2 avril 2021
Le début du film est intéressant. La situation quelque peu embarrassante d'un speed dating est décrite avec des personnages surprenants et le portrait de personnes qui ont toutes des idées différentes sur la façon dont cela pourrait fonctionner. A partir de là tout commence à se dégrader lentement et de façon déprimante. Nous voyons qu'Eloise a beau avoir une carrière réussie elle est malheureuse. Puis elle a une liaison avec un type puis elle a un cancer puis ses collègues de travail commencent à bavarder d'elle, sa grand-mère est sur le point de mourir, elle commence une liaison avec un autre type et pendant tout ce temps le film essaie de devenir plus psychédélique pour montrer les tourments de cette pauvre femme. Je n'arrêtais pas de penser bon sang est ce qu'une femme de 37 ans devrait savoir que les hommes peuvent être faux. Qu'il ne faut pas inviter des types bizarres, misanthropes dans son appartement et les taquiner. Nous sommes censés ressentir de l'empathie pour elle mais ce n'est pas le cas. On pourrait dire que c'est un film qui n'a pas peur de montrer la triste vérité de la vie urbaine moderne. Mais moi je dis que c'est juste un film pleurnichard qui n'ose pas faire une vraie déclaration mais qui suit une femme immature et superficielle à travers tout son vide intérieur...
Au-delà d’une satire plutôt réussie sur notre société et les nouvelles dérives de nos rapports amoureux, cette comédie dramatique douce-amère souffre d’un scénario bien pesant et de caricatures sans finesse. Elsa Zylberstein, sobre et juste, fait ce qu’elle peut mais à l’impossible nul n’est tenu. Dommage, car traiter au cinéma du phénomène du “speed dating” était plutôt une bonne idée.
J'ai beaucoup cette analyse sur les maux de la société comme l'amour, la solitude, la réussite professionnelle, la maladie, la mort, la vieillesse, la différence entre un ami, un amour, un amant... Maintenant, quelques longueurs qui alourdissent le tout. Mention spéciale à Elsa Zylberstein que j'ai trouvé charmante...