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stillpop
81 abonnés
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4,5
Publiée le 5 février 2012
L'histoire d'un petit tchétchène face à 12 jurés russes. Il y a désormais deux types de films, les classiques et les contemporains, où tout est désormais possible, dans le fond comme dans la forme, pour le meilleur comme pour le pire. 12 correspond à l'ancien genre, non dans la forme, le faux huis clos est très moderne dans le découpage et la mise en scène. C'est le fond qui nous ramène aux grands classiques, scénario en béton, des histoires d'hommes, des vrais, et un questionnement sur l'héroïsme ou plus exactement sur la lâcheté. En tout cas un film de plus qui me fait espérer de n'être jamais tiré au sort pour faire partie d'un jury ! Dommage quand même que quelques invraisemblances ne viennent troubler l'impression de perfection, notamment les deux armes, et que l'image de synthèse du moineau soit un peu trop aux standards russes. Bon, on ne peut pas tout avoir ! Les acteurs sont impressionnants de différences, de talents et d'énergie. C'est fort, comme un film hollywoodien en noir et blanc, mais contemporain, avec des russes.
12: Étonnamment impressionnant. Que dire, face a la magie des plans de cameras? J'en suis resté scotché! L'histoire quant à elle, bien connu du 12 hommes en colères original, est ici repris au compte d'une vision pertinente de la société russe actuelle. Le résultat est assez bluffant, entre l'animosité des personnages et la réflexion sur le choix, la loi, la compassion. A voir sans hésiter!
C'est très long, très démonstratif, et très ennuyeux. Un jury de 12 personnes met des heures à se prononcer sur la culpabilité d'un jeune Tchétchène accusé du meurtre de son père adoptif. Dans ce huis-clos interminable, les douze acteurs enchaînent les numéros grotesques en hurlant. C'est très russe, paraît-il. La palme revient au chirurgien qui nous fait une démonstration de danse du couteau! Grand moment ridiculement excessif! Cet interminable débat est aussi l'occasion pour Mikhalkov de s'épancher sur les origines des protagonistes. Juifs, Caucasiens, Tchétchènes, ils en prennent tous pour leur grade, et on a droit à quelques clichés ridicules sur les peuples, à la limite du racisme. Quand un des protagonistes dit à un autre : "Vous avez une façon de penser très juive!", le deuxième ne peut que répondre : "Je suis juif." Et puis évidemment à la fin on a quelques images pieuses pour corser le tout! Bref, un film bien moraliste sur la Russie corrompue d'aujourd'hui, avec quelques passages bien réactionnaires. Quand on compare avec "12 Hommes en colère", dont "12" est le remake, ça fait froid dans le dos.
Reprenant le scénarion de 12 hommes en colère de Lumetil est ici adapté à la Russie moderne avec un jeune Tchétchène accusé de parricide. Ce dernier film de Mikhaltov a deux défauts : le premier c'est que l'on connait le film d'origine et le deuxieme c'est que son film est trop long (2h30) alors que 1H30 aurait suffit. Après ces defauts je dirais que l'on a devant nous representer de tres beaux portraits de russe ou chacun raconte son histoire prope avec ce quelle a d'horreurs et de beautés... Malgrès ses tares, c'est un film humansite et un questionement sur ce qu'est "l'ame russe".
Époustouflant. Ça dure plus de 2h30 et on ne voit pas le temps passer. Ce n'est pas un remake de "12 hommes en colère", même si c'est du même thème que l'on traite. À part le thème rien de commun. Du grand art, tant par le scenario (et oui car le huis-clos est ouvert sur une histoire et une peinture) que pas la réalisation (d'où le prix à la Mostra) que par la prestation des acteurs...
Mikhalkov reprend, version Russe, le « 12 hommes en colères » C'est dans un gymnase moderne, mais avec des vieux tuyaux (...), que nos jurés délibèrent sur le sort d'une jeune homme accusé d'avoir tué son beau-père, un officier Russe en retraite.. Mikhalkov reprend les mêmes grand axes du procès (la rareté du couteau, le voisin trop lent pour avoir vu l'accusé, la voisine myope...), mais ajoute des variantes concernant les jurés eux-mêmes qui nous racontent, chacun à leur tour, les tourments de leur vie. D'où les plus de 2h30 de films : Mikhalkov transforme les 12 « monsieur X » en personnalités à part entière, pour justifier de leur responsabilité en tant qu'êtres humains dans un système. Une version moderne pour nous donner un panel de la Russie d'aujourd'hui? L'idée était bonne. Malheureusement il a foiré son coup et l'attention mise dans la trame de base (le jugement d'un accusé) s'évapore à chaque grosse parenthèse de la vie de ces 12 jurés. Les apartés sur leurs douleurs et souvenirs respectifs sont gonflés d'un pathos indigeste, surjoués, mélo et/ou presque tous grotesque. Ici pas de sensation de claustro comme chez Lumet, Mikhalkov a opté pour l'ouverture et si c'est un échec durant tout le film, sa chute, un chouai humaniste au ras-des-pâquerettes, est intéressante, engagée, dynamique; quasi bollywoodienne. En bref, très déçue que notre réal, habituellement si fin, soit tombé dans ce qu'on peut de plus grossier en matière de psychologie humaine.
Bon je mets un petit 5 étoiles pour remonter les notes de ce film mal jugé et mal apprécié à mon gout. Tout d'abord les performances d'acteurs sont simplement excellentissimes. Mikhalkov a finalement réussi un énorme pari, à savoir nous pondre un remake de douze hommes en colère. Et bien mieux, il nous fait passer un message mais aussi à la Russie toute entière à travers l'histoire d'un jeune tchétchène adopté par un officier russe. Cette histoire c'est aussi celle d'un pays rongé, en proie à des indépendantistes, c'est celle d'un pays meurtri dont Mikhalkov tente de recoller les morceaux. Pour ce faire il s'emploie simplement à reprendre et à dénoncer les maux qui rongent son pays au travers une pléiade d'acteurs parfaitement choisis et qu'on ne peut qu'apprécier. Du reste, il a repris le scénario initial qui s'adapte parfaitement. Et quel culot de la part de Mikhalkov de nous dire qu'il savait tout depuis le début, mais nous aussi nous le savions. Nous savions que cela se allait se dérouler ainsi mais nous avons quand même dégusté le film de bout en bout, et ça c'est le signe d'un grand, d'un très grand réalisateur.
Un film bien trop long , le dénouement étant connu dès le départ puisqu'il s'agit un remake de " 12 hommes en colère". L'évocation des problèmes de la Russie actuelle , le jeu des acteurs, sauvent ce drame interminable.
Bon film. Y'a juste qqs moments ultra brefs qui sonnent faux. Mais sinon c'est un bon film. A voir absolument la version en noir et blanc "12 angry men"
Brillante transposition d'un chef d'œuvre du cinéma américain. Les acteurs sont époustouflants et la mise en scène exceptionnelle. Tout en maintenant le spectateur dans un rythme haletant, ce huis clos brosse une galerie de portraits presque palpables! A voir!
Ce film est une bien pâle copie de l'original "12 hommes en colère". Même si la réalisation plutôt pertinente évite la monotonie du huis-clos, les dialogues sont terriblement décevants et empreints de racisme et d'antisémitisme. On est bien loin de l'argumentaire et de la rhétorique d'Henry Fonda...