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Un visiteur
1,0
Publiée le 4 janvier 2021
Que tout cela sonne faux ! Des dialogues d'un autre temps, une histoire absolument pas crédible, une mise en scène épouvantable. Quel cinéma bourgeois et poussiéreux...
Jamais vu des comédiens jouer aussi mal!!!! quel est donc ce ton qui n'évoque aucun sentiment ni amour ni passion ni colère,ni rien.?..... on pense à Rohmer ? une bien pâle copie . Ceci Rohmer est lui aussi souvent ennuyeux. Un vrai manque de mise en scène qui nuit pour moi vraiment aux acteurs!
On ne se méfie pas assez du baiser. C'est la dangereuse expérience qu'ont connue deux amis de longue date, "Judith" (Virginie Ledoyen) et "Nicolas" (Emmanuel Mouret), la première ayant accepté de rendre au deuxième, privé de maîtresse (elle est partie travailler à l'étranger), justement un... service d'amie - ce que "Emilie" (Julie Gayet) (mais à quel titre ?....), narre à "Gabriel" (Michaël Cohen), rencontre due au seul hasard (et à un voyage à Nantes, appelé à rester unique)... 1er mouvement : la chose se passe - et voilà Judith et Nicolas amants, d'une seule fois. 2ème mouvement, un mois après : Nicolas a une nouvelle compagne, et Judith est toujours amoureuse de son mari, mais... Leur premier baiser est resté - un souvenir agréable, et... dérangeant. Les deux amis décident de s'embrasser à nouveau, sûrs que cela n'est qu'une illusion, un fantasme... dont une réitération "mécanique" effacera l'effet. Las... Les mouvements s'enchaînent, au fil des semaines, et les voici bien amoureux - contre leur gré ! Mais aussi traîtres à leurs compagnon et compagne, et même adultère dans le cas de Judith...spoiler: Quand les amants veulent franchir le pas et dire la vérité aux trompés, ils vont devoir jouer les entremetteurs, grâce à "Caline" (Frédérique Bel - une habituée des castings Mouret), la désormais ex de Nicolas. Mais l'intrigue scénarisée ne passera pas auprès de "Claudio" (Stefano Accorsi), le mari de Judith. La chute (du récit dans le récit) est inattendue - tout comme la morale attachée à toute l'affaire ! Tout ceci sent l'intrigue raffinée, et son 18e (on n'est pas surpris du traitement "à la Mouret" des affres amoureuses dès ce délicat "Un Baiser, s'il vous plaît", si on le met en perspective avec le non moins délicieux, à venir 11 ans plus tard, "Mademoiselle de Joncquières")...
Quel déception sur les jeux d'acteurs. Le pire étant Emmanuel Mouret. On dirait un acteur amateur du temps du lycée. Virginie Ledoyen et Gayet sont pas en reste mais rien de surprenant. Ils ont gâché ce qui aurait pu être un bon film avec leur médiocrité.
Comédie, très légère, à la française. C'est amusant, c'est même assez drôle, mais c'est tout. Les acteurs sont bons, certes, et la réalisation plutôt correcte.
Tout ce qui fait le sel des comédies romantiques douces amères de Mouret est ici condensé : une intrigue sur fond de triangle amoureux tendre et acidulée à la fois, un scénario bien rythmé et original (une histoire d'amour racontée par le biais d'une femme susceptible de succomber à un charmant jeune homme), de très bons acteurs et de magnifiques actrices, le tout sur fond musical de Schubert. Que demander de plus !? Si, je sais, que ce soit plus long !
L'histoire est intéressante mais son traitement compassé l'est nettement moins : on dirait une pièce de théâtre. Sur les planches, ça donnerait sans doute toute sa mesure, surtout avec ces dialogues si La-praline-Ferrero-Rocher qu'on se demande s'ils ne le font pas exprès -à l'insu de leur ignorance- mais un tel premier degré aussi soutenu du début à la fin infirme cette hypothèse.
Au Moyen Age, on parlait de l'amour courtois ; ici il s'agit de l'amour bourgeois et grosso modo d'un éloge à l'infidélité mais toujours pour le bien du cocu ou de la cocue, à leur insu bien sûr. En gros, ça donne : "je te remercie de bien le prendre et de te faire jeter avec le sourire, prends la vie du bon côté et avec philosophie. On peut rester amis ?"
Tout est donc très intellectualisé dans la sacro-sainte conjuration des deux égoïstes et leur "grand amour" et à l'opposé de ce qu'on peut voir ailleurs habituellement, peut-être trop souvent outré (des cris, des larmes, le minimum syndical quoi) mais rien de tout cela ici, seulement de la "dignité" ou de l'hypocrisie, on ne sait pas trop. Alors pourquoi pas, mais on a du mal à y croire !
Ce ton général très distancié et mollasson est aggravé par le jeu sur-joué et mal joué des acteurs et actrices qui se retrouvent à l'unisson sur un pied d'égalité : ils sont tous nuls. L'histoire, je le répète, était pourtant intéressante, c'est dommage.
Un film qui se veut intello. C'est à se demander pourquoi le cinéma français va mal. Un jeu d'acteur pitoyable. Une mise en scène qui n'est guère mieux, très théatralisé. On se rend compte que le budget n'a pas été épuisé par les figurants, il n'y en a pas. 3 histoires qui se mèlent, mais c'est d'un inintéressant. C'est très lent. Ça tire en longueur, sans qu'on ne sache véritablement, où on veut nous amener. Au vu des critiques positives, je m'y suis laissé tenter, bien mal m'en a pris. Film intello bobo, sans intérêt si ce n'est de celui de perdre une heure 30.
Je poursuis mes investigations dans le cinéma d’Emmanuel Mouret avec Un baiser s’il vous plait. Bon, rien de bien nouveau sous le soleil Mouret, un film typique de son cinéma, un peu lourd parfois, car il a décidément du mal à sortir de son registre, et malgré sa sensibilité c’est assez lent, et pas assez drôle. Le casting est comme souvent emmené par le réalisateur lui-même qui campe cette fois un prof, toujours aussi lunaire et décalé. Parfois c’est agréable, là on a quand même tendance à lui mettre quelques claques pour avancer, en particulier quand il demande à sa copine d’assouvir ses besoins sexuels ! Comme toujours Mouret est entouré d’un sublime casting féminin, dont on retiendra particulièrement la très jolie quoique que courte prestation de Frédérique Bel, excellente dans ce genre de personnage, tandis que Ledoyen s’en sort bien et que Julie Gayet en revanche ne sert pas à grand-chose. La mise en abime qu’elle introduit est en fait assez vaine et elle se contente de jouer la narratrice. Le scénario est un mélange caractéristique du cinéma de Mouret : romance, poésie décalée, humour délicat. Même si c’est assez sympathique, notamment grâce aux acteurs, et si certains passages sont bien vu, le film reste assez lent, et l’intrigue hautement classique, traité avec moins de fantaisie que de coutume par le réalisateur fait qu’on s’ennuie plus d’une fois. On se réveille avec l’arrivée de Frédérique Bel et de Stefano Accorsi pour retrouver le vrai Mouret, mais c’est presque un peu trop tard. Formellement c’est du Mouret typique. Décors sobres mais soignés, avec l’agréable passage au musée de Nantes, la photographie recourt aux couleurs pâles, aux teintes pastel, et la mise en scène, sans grand effet dégage un naturel plaisant mais un peu plat. Puisque son film a moins de fantaisie dans l’histoire, Mouret aurait pu compenser par sa réalisation. A noter en revanche une bonne bande son. Evidemment l’histoire tourne en partie autour d’un grand compositeur ! En gros si vous aimez Mouret vous risquez quand même d’avoir une petite déception avec ce film, trop bavard et pas assez poétique, mais ça reste correct. Un moment de cinéma mineur mais pas pénible. 2.5
C’est le quatrième long-métrage d’Emmanuel Mouret. J’avais eu une première mauvaise expérience avec le deuxième film de ce réalisateur (« Vénus & Fleur », 2004) qui m’avait détourné de ses œuvres. Pourtant, cette nouvelle œuvre a du charme : c’est quelque peu irréel mais tellement original dans les situations de drague que cela fait son petit effet. Tout ce jeu de séduction passe par des dialogues, qui sous un air naïf, font mouche. C’est en grand partie dû au casting, parfait, et c’est la grande différence avec « Vénus & Fleur » qui pêchait vraiment de ce côté-là.
Emmanuel Mouret nous séduit une fois de plus avec cette comédie douce amère, qui se situe quelque part entre Woody Allen et Eric Rohmer. L'amour et l'amitié sous toutes leurs formes y sont disséquées, avec finesse, sensibilité et une part d'absurde typiques du cinéaste français. Virginie Ledoyen et Julie Gayet sont de toute beauté, et Frédérique Bel, à la fois drôle et fragile, est excellente.
Alors il y a deux grandes façon de regarder ce film : soit vous êtes un grand cinéphile imbibé de l'héritage de Truffaut et des drames français hérités des années 60, engoncés dans leur pudeur et leur maniérisme théâtral ; soit vous vous attendez simplement à une comédie romantique sulfureuse au vu du thème abordé. Dans le premier cas vous vivrez ce film comme un hommage aux plus grands classiques du cinéma qui a bercé votre éducation, dans le second cas vous risquez de cruellement vous faire chier. Perso, je me suis laissé surprendre par cette ambiance pleine de temps morts, ses plans invariablement fixes, le langage d'outre-tombe des acteurs et leur jeu exempt de toute spontanéité, dont l'émotion semble castrée par une sorte de retenue stylistique. Si Gayet et Ledoyen devaient sur le papier procurer la dose de sensualité au casting, c'est chose vaine, tant Mouret désamorce tout erotisme du haut de son charisme digne d'un hippocampe pré-pubère. C'est pas la joie, me direz-vous, et pourtant ! on se laisse embarquer par le fil de cette histoire dont on attend patiemment le dénouement. On se prend à sourire de la candeur si déplacée des personnages, qui peut aussi frustrer. Au final, le film ne décolle pas d'un poil et s'achève dans cette belle torpeur poétique qui règne ici de bout en bout.
Pas mal de spectateurs l'ont relevé dans leur critiques et c'est un fait : "Un baiser s'il vous plaît" est un film au rythme lent et peut sembler par bien des côtés très pédant. Et pourtant, il convient parfois de laisser les préjugés en surface pour pénétrer le film plus avant et comprendre son message profond. Ici le message est clair et net : c'est une réflexion sur l'amour, l'amitié et les limites très floues qui peuvent exister entre ces deux types de relation. En effet, Emmanuel Mouret entrecroise ici les histoires de trois couples de personnages qui se trouvent, se perdent, puis se cherchent, dans un incessant ballet de questionnements existentiels et de timidité attendrissante, de sentiments naissant puis disparaissant au gré du tumulte de l'histoire principale. Pour donner vie à ce qui semble être une pièce de théâtre grandeur nature, Mouret (interprétant lui-même un rôle) s'est entouré de comédiens talentueux qui jouent avec retenue des personnages savoureux et patauds, mais en tout cas adeptes de la sensibilité. Beau film.
Un très bel opus de Emmanuel Mouret , qui une fois encore nous enchante. Il y a vraiment une convergence entre Allen, Sellers et Rohmer dans son cinéma, qui le rend unique. L'écriture est parfaite, ciselée comme de la dentelle, de beaux jeux de mots , littéraires, mais amenés de manière délicate, pas pédante.Du marivaudage : qu'est-ce que l'amour? qu'est-ce qui est léger, qu'elle est la frontière entre l'amitité et l'amour ? l'idée de départ est très astucieuse, un premier baiser peut paraître anodin, mais il peut déclencher un enchaînement de faits qui va boulverser la vie des intervenants.. Il y a beaucoup d'humour dans la manière dont ce premier baiser est amené. La manière de Mouret de demander l'autorisation de Ledoyen pour lui toucher les seins est absolument irrésistible, tordante . De même quand il lui demande , lors d'une soirée , de le repousser violemment pour terminer leur relation, , elle est d'accord , mais fait tout le contraire, car l'amour qui les a gagné est irréversible. Devant ce fait il y alors le montage machiavélique pour faire tomber le mari dans le piège du club de tennis, mais cela ne marchera pas . Au final le mari quitte Ledoyen ( absolument délicieuse dans ce rôle , charmeuse et romantique à souhait, très chic avec son collier de perles et ses chemisiers montants ) . Mouret est excellent avec son personnage de Pierrot lunaire ,faux naif , farfelu et romantique. A noter la superbe prestation de Julie Gayet, que je n'avais jamais vu dans un grand rôle, toute en finesse , en séduction , très douce mais forte à la fois, un visage très pur , avec un sourire envoutant. Elle est parfaite dans son rôle de narratrice ,et séductrice. La surprise finale est bien amenée, on comprend alors le lien de Gayet avec le baiser initial de Mouret. Et le dénouement final est très astucieux , avec ce baiser, dans des conditions particulières, très restrictives, qui doit empêcher une nouvelle avalanche sentimentale . Le dernier plan sur le visage de Gayet ; mélancolique, souriante est très beau. On ne saura pas ce qu'elle a ressenti. A noter ,Une très belle bande -son mêlant Tchaikovksi et Schubert magnifique, parfaitement adaptée. Un régal.