AlloCiné
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Votre avis sur Un baiser s'il vous plaît ?
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Un film sympatique sur les vicissitudes des transports amoureux, servi par des jeux d'acteurs qui sonnent bon le théatre.
L'intrigue est malgré tout un peu longue à démarrer, pour mieux prendre le spectateur à son rythme et à ses péripéties par la suite.
Amour ou amitié, bonheur ou malheur, les personnages se perdent en cherchant avec l'autre une réponse à leur existance.
L'intrigue est malgré tout un peu longue à démarrer, pour mieux prendre le spectateur à son rythme et à ses péripéties par la suite.
Amour ou amitié, bonheur ou malheur, les personnages se perdent en cherchant avec l'autre une réponse à leur existance.
film représentant aristocratie blanche avec des problémes dois je baiser une pute ou ma crasseuse de copine tel est la question - les dialogues digne du XVII eme siecle cité sans y croire par des acteurs - on imagine qu'au XXI eme siecles des gens puissent encore ainsi - la tenue vestimentaire digne des bobos de paris - voici un film adréssé aux gens qui aiment le cancer des films français soit : la vie des bobos en france avec leur difficulté immenses - humour décapitant à faire tordre l'aristocrate mais à faire les gens ayant une vraie vie - un film raciste sur les pauvres quasi inexistant à recommander aux faciste n'ayant pas de vie et le drame c'est qu'il soit coté 3 etoiles
J'ai regardé ce film qui me fait immanquablement penser à une pièce du 18 ème siècle, genre Marivaux. Evidemment, certains trouveront le style démodé, voire irréaliste. Mais tout est en légèreté, délicatesse, profondeur d'âme, dans cette approche du jeu de l'amour et du hasard, à une époque où le sexe de "bourrins" prend de plus en plus de place. Les comédiennes sont belles et désirables, et ce film apporte du bonheur.
Pas totalement convaincu. Les acteurs ne sonnent pas totalement juste et la mise en scène n'est pas digne des meilleurs Rohmer pour une comédie des sentiments qui semblait vouloir s'y apparenter. Et donc un soupçon de vulgarité...
Petite histoire d'amour usée jusqu'à la corde, mais adaptée à l'univers décalé d'Emmanuel Mouret, qui après son précédent 'Changement d'adresse', endosse à nouveau son rôle de grand benêt irrésistible malgré lui. Malheureusement la mayonnaise prend cette fois beaucoup moins bien, l'auditoire, nerveux, se tortille sur son siège en ricanant, au spectacle de ces situations absurdes et de ces dialogues improbables. La multiplication des personnages secondaires sans
profondeur nuit au rythme, notamment les pénibles minauderies de Julie Gayet. Sans compter que Virginie Ledoyen n'a pas, loin s'en faut, l'energie et la folie communicatives de Frédérique Bel.
profondeur nuit au rythme, notamment les pénibles minauderies de Julie Gayet. Sans compter que Virginie Ledoyen n'a pas, loin s'en faut, l'energie et la folie communicatives de Frédérique Bel.
Emmanuel Mouret alterne le bon avec des films comme "laissons Lucie faire" ou "changement d'adresse" et le moins bon avec "Vénus et Fleur" ainsi que ce dernier film mal boutiqué (on s'attarde sur la relation Mouret-Ledoyen, alors que l'on ne voit que trop peu le couple Gayet-Cohen et que Frédérique Bel n'arrive qu'au bout d'une heure), tiré par les cheveux (le coup du vol de portable) et d'une moralité douteuse (je trompe mon mari mais comme je ne veux que son bien, je lui présente la fiancée de mon amant). Seul le jeu des acteurs qui mettent malgré tout du coeur à l'ouvrage permet au film d'éviter le zéro pointé.
Le cinéma français est mort? Ah bon, c'est Alain Delon ou Christian Clavier qui dit cela? Ou peut-être ces gens qui vont au cinéma avec pour seul but de voir de l'action, de l'action, de l'action... moi je dédie ce film à tous les amoureux (présents, futurs ou passés). Si vous êtes insensibles à ce film, alors je vous souhaite bon courage... mais si vous n'êtes pas heureux en amour, vous ne pourrez vous en prendre qu'à vous-mêmes!
Jonathan M
Un baiser s'il vous plaît, où les tribulations d'un coup de foudre. Emmanuel Mouret, emporté par une plume gourmande, étaye ce que devrait être une histoire d'amour tout droit sortie de notre imaginaire. Il évoque l'infime barrière qui sépare l'amitié homme/femme de l'amour. De nos jours, un homme se confiant à une femme est, soit épris de cette dernière, soit totalement gay. C'est binaire, mais pas totalement faux. Le metteur en scène opère un savant mélange entre maladresse et grâce, ses acteurs (et lui-même), évolue dans un cocon de romantisme. L'esprit prude et délicat du cinéaste est omniprésent, et ici il se lâche beaucoup plus que dans ces précédents longs. Les dialogues sont sciemment récités, avec interdiction formelle de se couper la parole autrement que par un baîser. L'histoire d'amour dans l'histoire d'amour, une sorte de millefeuille de sentiment qui met en lumière l'insurmontable désir de l'autre et ses conséquences malsaines. Brillamment interprété oui, mais un peu comme au théâtre, une distribution totalement différente aurait pu avoir une autre saveur, sans que cela impact, à coup sur, la nature du film. Lumineux.
Voilà un baiser assez moyennement apprécié, car il souffre de quelques défauts qui pèsent très fort sur le film. Le pire est dans les dialogues : il sont d'une platitude rarement atteinte au cinéma, ce qui décrédibilise fortement les personnages. On sent que Virginie Ledoyen n'est pas vraiment dans le rôle et lutte par moments avec des répliques d’un niveau sitcom. D'autre part on tombe dans le gnan gnan et le cul cul la praline, ce qui fera rapidement fuir beaucoup de spectateurs. Tout cela est très dommage, car on n’arrive pas à s’immerger dans le film, surtout que la démarche est originale. L’idée de faire narrer cette histoire peu banale par un personnage extérieur, qui en est profondément affecté et influencé dans ses choix, est plutôt bien pensée. De plus les musiques sont assez agréables. Attention, c’est pas parce qu’on fait une histoire de sitcom qu’il faut en reprendre tous les aspects !!
Comédie agréable à voir,j'aime beaucoup la sincérité de Julie Gayet.
Un Baiser, S'il Vous Plait ! est un film réalisé par Emmanuel Mouret et sorti en 2007.
Ce long métrage est tout à fait charmant, totalement dans la lignée du cinéma développé par le réalisateur. Le thème du baiser qui entraîne des conséquences inattendues est joliment traité avec des dialogues surannés et quelque peu loufoques qui donnent des situations cocasses et délicieuses bien que certaines scènes tirent un peu en longueur (le film aurait gagné en efficacité en coupant une dizaine de minutes). Celui-ci est porté par un casting convaincant, allant du réalisateur lui-même à Julie Gayet et Michaël Cohen en passant par Virginie Ledoyen et Frédérique Bel. Tous sont très justes et portent ce film avec délicatesse.
Peut être pas un grand film d'Emmanuel Mouret mais un très joli moment à passer pour qui apprécie les petites comédies romantiques. Fort agréable.
Ce long métrage est tout à fait charmant, totalement dans la lignée du cinéma développé par le réalisateur. Le thème du baiser qui entraîne des conséquences inattendues est joliment traité avec des dialogues surannés et quelque peu loufoques qui donnent des situations cocasses et délicieuses bien que certaines scènes tirent un peu en longueur (le film aurait gagné en efficacité en coupant une dizaine de minutes). Celui-ci est porté par un casting convaincant, allant du réalisateur lui-même à Julie Gayet et Michaël Cohen en passant par Virginie Ledoyen et Frédérique Bel. Tous sont très justes et portent ce film avec délicatesse.
Peut être pas un grand film d'Emmanuel Mouret mais un très joli moment à passer pour qui apprécie les petites comédies romantiques. Fort agréable.
Une comédie élégante et sympathique, assez allenienne ou rohmerienne, avec un joli casting. On passe un bon moment.
L'histoire est intéressante mais son traitement compassé l'est nettement moins : on dirait une pièce de théâtre. Sur les planches, ça donnerait sans doute toute sa mesure, surtout avec ces dialogues si La-praline-Ferrero-Rocher qu'on se demande s'ils ne le font pas exprès -à l'insu de leur ignorance- mais un tel premier degré aussi soutenu du début à la fin infirme cette hypothèse.
Au Moyen Age, on parlait de l'amour courtois ; ici il s'agit de l'amour bourgeois et grosso modo d'un éloge à l'infidélité mais toujours pour le bien du cocu ou de la cocue, à leur insu bien sûr. En gros, ça donne : "je te remercie de bien le prendre et de te faire jeter avec le sourire, prends la vie du bon côté et avec philosophie. On peut rester amis ?"
Tout est donc très intellectualisé dans la sacro-sainte conjuration des deux égoïstes et leur "grand amour" et à l'opposé de ce qu'on peut voir ailleurs habituellement, peut-être trop souvent outré (des cris, des larmes, le minimum syndical quoi) mais rien de tout cela ici, seulement de la "dignité" ou de l'hypocrisie, on ne sait pas trop. Alors pourquoi pas, mais on a du mal à y croire !
Ce ton général très distancié et mollasson est aggravé par le jeu sur-joué et mal joué des acteurs et actrices qui se retrouvent à l'unisson sur un pied d'égalité : ils sont tous nuls. L'histoire, je le répète, était pourtant intéressante, c'est dommage.
Au Moyen Age, on parlait de l'amour courtois ; ici il s'agit de l'amour bourgeois et grosso modo d'un éloge à l'infidélité mais toujours pour le bien du cocu ou de la cocue, à leur insu bien sûr. En gros, ça donne : "je te remercie de bien le prendre et de te faire jeter avec le sourire, prends la vie du bon côté et avec philosophie. On peut rester amis ?"
Tout est donc très intellectualisé dans la sacro-sainte conjuration des deux égoïstes et leur "grand amour" et à l'opposé de ce qu'on peut voir ailleurs habituellement, peut-être trop souvent outré (des cris, des larmes, le minimum syndical quoi) mais rien de tout cela ici, seulement de la "dignité" ou de l'hypocrisie, on ne sait pas trop. Alors pourquoi pas, mais on a du mal à y croire !
Ce ton général très distancié et mollasson est aggravé par le jeu sur-joué et mal joué des acteurs et actrices qui se retrouvent à l'unisson sur un pied d'égalité : ils sont tous nuls. L'histoire, je le répète, était pourtant intéressante, c'est dommage.
L’amour, l’amitié, l’attirance, la complicité… thèmes chers à Mouret qui les traite avec finesse, élégance, humour et une once de loufoquerie. C’est doux, les acteurs sont classe et la musique (Schubert surtout, Tchaikovski…) excellemment choisie.
J'aime bien Mouret, le réalisateur et scénariste, cette façon qu'il a de donner du naturel à des films complètement absurdes. Les deux personnages principaux sont deux embourgeoisés dont la race est en voie d'exctinction. Naïfs, candides, sans angoisse et sans volonté. Des gens qui déambulent sur leur planète. Et c'est alors qu'ils découvrent le désir, la volonté de l'assouvir et l'angoisse d'en assumer les conséquences. C'est beaucoup leur demander d'un seul coup ! On observe à quel point tout ça est compliqué à gérer pour eux, non sans plaisir. Malheureusement je n'aime pas Mouret, l'acteur, qui joue le parfait crétin au lieu du naïf. À vouloir tout faire tout seul, acteur, scénariste, réalisateur, on échoue forcément quelque part...
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