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didbail
30 abonnés
512 critiques
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4,0
Publiée le 22 mars 2009
De film en film la filiation de Mouret avec Rohmer (celui des comédies et proverbes" ou des "contes des 4 saisons") s'affirme. Délicatesse des sentiments, dialogues élégants, justesse de l'analyse du sentiment amoureux. Vraiment agréable.
a "Papillon" qui a ecrit sur le film: Papillon t'es pas credible avec toute les betises que t'as marque sur les forums, il faut etre aigri pour pas apprecier ce film comme tu le fais
Moi je trouve le film super, c'est quand meme pas souvent qu'un film demande a croire a des histoires comme ca et avance le coeur battant et avec confiance vers quelque chose de sentimental.
Non vraiment je recomande ce film , ca change des films francais qu'on voit habituellement ces temps ci....
Beaucoup de finesse et de sensibilité. Emmanuel Mouret en fait un peu trop dans le genre "gentil niais". Julie GAYET est remarquable : c'est la meilleure actrice du film, elle est 110% convaincante et touchante dans sa narration.
Un an et demi après Changement d'adresse Emmanuel Mouret sort son film. Un peu dans la même veine même si le sujet change, on retrouve le même plaisir jubilatoire qui nous avait fait aimé ce précédent opus. Le ton est toujours autant décalé, un peu surranné, avec des dialogues savoureux dans la bouche d'une distribution hétéroclite de qualité. Encore une fois premier rôle masculin de sa propre réalisation, Mouret a un jeu semblant sorti d'un autre temps, plus proche de la récitation d'école primaire que de la performance d'acteur. mais c'est aussi ce qui fait son charme. Comme dans Changement d'adresse les actrices se font la part belle. Virginie Ledoyen ne s'en sort pas si mal même si les deux autres seconds rôles féminins l'éclipsent totalement. Frédérique Bel est de nouveau très convaincante, elle a un formidable potentiel. Elle devrait exploser prochainement et trouver des rôles à sa hauteur, et oublier les rôles de bimbo de ces débuts (Un ticket pour l'espace, Camping) au sortir de La minute blonde de Canal. Julie Gayet dans un petit mais important rôle, est quant à elle formidable. Dommage qu'on ne la voit pas plus, et dans le film, et au cinéma en général. Sa carrière n'a jamais vraiment décollé entre seconds rôles et films d'auteurs. Un baiser s'il vous plait est un film un peu hors catégorie, que l'on adore ou que l'on déteste, il doit y avoir peu de demi-mesure. L'humour et les dialogues sont très particuliers, décalés mais aussi plein de tendresse, d'intelligence et de douceur même si le propos est parfois dur et cruel. Après Changement d'adresse, le metteur en scène confirme donc un talent particulier, atypique, un peu hors du temps, en tout cas qui ne ressemble pas vraiment à ce que l'on peut voir d'ordinaire sur nos écrans. Une belle réussite.
Une vision de l'amour faussement naïve dans laquelle l'absurde côtoie le réaliste sans jamais entrer en conflit avec celui-ci. Emmanuel Mouret nous régale de dialogues tantôt sucrés tantôt caustiques, de situations décalées et enfin de musiques schubériennes délicieuses. Ce n'est pas tant le propos en lui-même qui marque, car il s'avère bien classique, mais plutôt la façon dont il est présenté. Film léger, un tantinet provoc, "Un baiser s'il vous plaît" séduit en effet par son côté carpe diem. L'influence de rohmérienne est patente, en particulier dans l'importance que Mouret confère aux dialogues. Bref, je suis conquis, ne regrettant finalement que la retenue humoristique dont le jeune réalisateur fait preuve, au contraire de "Fais-moi plaisir" qui sort deux ans plus tard.
Comédie, très légère, à la française. C'est amusant, c'est même assez drôle, mais c'est tout. Les acteurs sont bons, certes, et la réalisation plutôt correcte.
Joli film. Certains dialogues et situations manquent cruellement de naturel mais il faut comprendre que nous sommes en présence d'une fable qui utilise chacun de ses personnages comme autant d'archétypes. Et puis Virginie Ledoyen reste un atout charme indéniable.
Il faut reconnaître que Emmanuel Mouret est un cinéaste qui a du talent. Très peu de film à son actif, mais pourtant on ressent tout de suite une certaine osmose qui se dégage de ses films. Avec son dernier long-métrage : Un baiser s'il vous plaît, il suit le parcourt chaotique ou romantique de plusieurs protagonistes. Deux personnes qui se rencontrent au hasard d’une rue à Nantes, l’un a voulut donner un baiser à l’autre, la femme refuse en prétextant une raison personnelle. Elle se justifie en lui racontant l’histoire d’un couple d’ami. Et là, le réalisateur alterne habillement entre ces deux couples durant tout le film. Avec ce deuxième duo, il s’agit de deux amis, dont l’un a quelques peurs à surmonter et il demande donc à son amie de lui venir en aide. C’est là que le mal est fait, tous deux étant déjà en couple, ils trompent leurs partenaires en partageant un baiser, voire même plus. Mouret a une telle facilité à diriger ses acteurs, les scènes sont fluides, l’alchimie qui se crée entre les personnages, leurs appréhensions, leurs timidités. Il réussit habillement à rendre crédible des passages parfois complexes ou drôles. La distribution est quant à elle très bien choisie, puisque l’on retrouve aussi devant la caméra le réalisateur, accompagné de Virginie Ledoyen, Michaël Cohen & Julie Gayet. Cependant, même si cela a été voulu, la lenteur de certaines séquences ont tendance à rendre soporifique le contenu du film.
Après "Changement d'adresse", le réalisateur marseillais Emmanuel Mouret continue de creuser le sillon que Rohmer a abandonné depuis un moment : celui du marivaudage plein de charme. Cela nous donne un film qui ne plaira pas à tout le monde (beaucoup de dialogues), mais dont se délecteront les autres, dont je suis ! Et le sujet n'est pas aussi superficiel que ça : à quoi peut mener un simple baiser ? Si Virginie Ledoyen est bonne, sans plus, Julie Gayet prouve, une fois de plus, qu'elle est une des meilleures parmi les jeunes actrices françaises.
"Un Baiser s'il Vous Plaît" est sans doute, à date, le meilleur film d'Emmanuel Mouret, car c'est le premier où il dépasse clairement le carcan un peu intimidant de ses importantes influences, pour faire résonner pleinement sa "petite musique" si particulière. "Un Baiser s'il Vous Plaît" se tient clairement dans la double lignée d'un Rohmer - toute la première partie, où les héros appliquent des raisonnements logiques pour dissimuler ou retarder l'embarras de leurs désirs - ou d'un Woody Allen - la cruauté du marivaudage, et de ses effets dévastateurs, alors qu'on ne pensait que "jouer" -, mais, en assumant franchement une certaine angoisse, donne certainement plus de conséquence et de poids au burlesque des situations de son habile scénario. On adore bien entendu toujours l'air d'ahuri timide et contrit de Mouret lui-même dans la mémorable scène dite "du baiser", mais l'on se permettra de préférer le trouble qui se dégage de Julie Gayet à la toute fin du film, lors d'un baiser beaucoup plus émouvant.
Un scénario de qualité pour une distribution dès plus glamour, Virgine Ledoyen en tête. On se laisse surprendre par l'excellent jeu des acteurs (Frédérique Bel très bien aussi) et par une morale des plus minimaliste et tendre qui soit. Un excellent film porté par une talentueuse troupe.
En gros, les gens tentés par le film sont allés le voir et ont adoré. J'aime bien ce genre de film mignon, avec une idée ou deux et une touche d'humour (un certain film français - allez voir "Ce que mes yeux ont vu"). Mais le label "film fin et intelligent", ne dispense pas de mettre QUELQUE CHOSE dans la boîte! Malheureusement, ici, les acteurs jouent mal - à s'en demander si ce n'est pas un effet de comique au second degré raté -, l'intrigue est vraiment très légère et l'esprit supposé des dialogues lasse au bout de quelques minutes. A oublier.
Après "Changement d'adresse", Emmanuel Mouret confirme son talent et son style personnel, en dépit des influences (revendiquées) de Rohmer et Truffaut. Une gravité de ton enrichit son univers. Virginie Ledoyen (et surtout Julie Gayet) sont étonnantes.
Un délicieux marivaudage, plein de charme et de subtilité. Il faut se laisser immerger dans cet univers précieux et aux dialogues joliment désuets afin d'apprécier ce film. Il y a du Rohmer, un peu de Truffaut, un peu de Woody Allen et beaucoup de talent et de singularité chez Emmanuel Mouret.
Emmanuel Mouret est définitevement le cinéaste du sentiment, de la sensation amoureuse. Que ce soit dans "Changement d'adresse" ou dans "Un baiser s'il vous plaît", il veut à tout prix capter les sensations amoureuses communes à tout être vivant, humain. Ainsi, et c'est ce qui fait le charme et l'originalité de ses films, il fait dire tout haut à ses personnages, les ressentis, les impressions, les sentiments, que l'on garde toujours profondément en soi. Certes, cela joue sur le jeu des acteurs qui n'ont pas l'air réellement naturels puisque ce n'est pas dans nos habitudes de voir des personnes exprimées aussi librement leurs sensations, mais c'est également ce qui fait le charme du cinéma de Mouret, évoquer les vérités intérieures communes à chacun de la manière la plus directe possible. Aussi, à travers ce choix de mise en scène, il semble évident et il est peut-être même explicité dans le film, que le réalisateur prône la relation amoureuse sans tabou, sans jardin secret. Si deux personnes s'aiment, c'est juste parce qu'elles sont indispensables l'une à l'autre et qu'elles ne peuvent ni ne veulent rien se cacher. Le cinéma de Mouret est certes déroutant dans le sens où il pourrait être pris comme trop brutal ou trop original mais il est vrai, nature. Seul petit bémol à cette comédie douce-amère, le jeu de Virginie Ledoyen, plutôt surjoué et pas naturel au possible ! On exprimera également un petit regret à voir le film s'essouffler un petit peu dans sa deuxième partie. Cependant, "Un baiser s'il vous plaît" est un film à voir, au moins pour se faire un idée personnelle, et pour piquer quelques excuses pour un autre baiser volé. Very charming ...