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Un visiteur
0,5
Publiée le 30 août 2007
Voilà un film qui fait dire aux gens: "c'est nul les films français". C'est lent, il ne passe absolument rien. On ne comprend pas vraiment les sentiments des acteurs. Sergi lopez boit et fume pendant tout le film, et c'est après tout. Bruno Salomone est le seul à apporter un peu de vie à ce film morne, froid et dépourvu d'intêret. Mais si on est fan de manuel poirier et qu'on traverse une dépression, on peut peut être aimer ce film.
Le film à la française dans toute sa splendeur qui pète plus haut que son sujet. Et au final bien chiant comme il faut, of course. De l'émotion toute en suggestion et artificielle, du psychologico-contemplatif fumeux pour masquer des situations invraisemblables, qui au bout de l'ennui deviennent involontairement comiques (voir le pic dramatique de la vente aux enchères qui est ri-di-cu-le). Les acteurs sont en plus loin d'être transcendants, comme s'ils surjouaient des scènes auxquelles ils ont du mal à croire. 1 étoile pour les appels téléphoniques père-fille vraiment craquants de naturel. Mais bon j'imagine qu'il y aura toujours des inconditionnels du genre...
Un film exceptionnel de Manuel Poirier , extremement sobre , ce qui deplaira à beaucoup , mais plein de sensibilité , derriere cette histoire un peu banale se cache une reflexion profonde sur notre attachement aux petites choses de la vie , Berenice Bejo tient la un de ses plus beaux rôles avec cette difficulté à se décramponner des souvenirs d'enfance qu'elle exprime de tres belle maniere , Sergi Lopez est quant à lui plein de justesse , un homme un peu paumé , tiraillé entre les sentiments. La bande son de Lhassa ajouute au charme de cette realisation.. A ne manquer sous aucun pretexte..
Le réalisateur reprend ses sujets favoris et s'attache comme à l'ordinaire à ces ruptures qu'on porte les uns les autres, dont on ne se départit jamais tout à fait, qui émaillent nos comportements et nous rendent vulnérables. En cela, ce film aurait pu être plus troublant, attachant, accompagnant, ce qui n'est pas tout à fait le cas. On reste sur notre faim, c'est mou, les maillons ont quelque chose de ripé. Pourtant, l'idée de la maison comme ancrage, identité, était une belle idée, forte. Pourtant, il ya des moments comme cette solitude avec la musique, toujours, la photo sur le buffet et le dessin de la fillette aux grandes mains... Ce n'est pas dans la redondance que ce situe le décrochage mais peut-être dans le rythme ou les personnages-mêmes. On reconnaîtra toutefois que Manuel Poirier a évité l'écueil d'un film en fermeture, verrouillé, dans lequel il aurait pu tomber. La fin, ou la suite, c'est à nous de nous l'inventer.
Très bons moments à passer dans cette histoire de crachat de mes zons aux gens chers ( pardon ce rachat de maison aux enchères) . Très bons personnages, je raffole en particulier de Sergi Lopez, remarqué forcément dans "Peindre ou faire l'Amour", j'ai écrit avec son accent en fait. Un acteur qui ne joue pas, qu'est ce que c'est bien et frais . Faut avouer , il y a peu d'action, mais on se sens bien serré au milieu des comédiens et de l'histoire. Confortable, la Maison a apprécié , la Cour aussi.
on s'ennuie un peu par moments car il n'y a pas de rythme dans ce film, cependant, cette histoire de maison vendue par adjudication est vraiment bien réaliste et les interprètes sont convaincants.
Il faut avoir un vrai sens des valeurs matérielles et de tout ce qu'elles peuvent induire en matière de perte de repère et de dérilection familliale pour croire en cette histoire. Ceux pour qui une maison n'est jamais que quatre murs et un toit auront assez vite décroché et n'auront pas envie de pendre la crémaillère, à moins de bien connaître le cinéma de cet humaniste chaleureux et profondément sincère et donc de se contenter de lui faire une nouvelle fois honneur. C'est donc le reproche qui peut être fait à cette histoire au lieu d'en clouer au pilori, comme l'a fait une certaine presse, la mise en scène très subtile et minimaliste et l'interprétation plus qu'inspirée. Un sujet moins universellement traité que celui du splendide "Les femmes et les enfants d'abord" mais un film attachant incontestablement.
Histoire sympa de quatre personnages malheureux (enfin... surtout trois), difficiles à cerner. Malheureusement ça manque de rythme et d'enjeu (la vente d'une maison... on a vu plus palpitant) pour être un très bon film. On passe un moment pas désagréable en voyant ce flim.
Il ne se passe pas grand chose dans "La Maison" . Il y a Sergi Lopez qui écoute de la musique triste chez lui, Bérenice Béjo qui pleure en retrouvant une lettre écrite à son père quand elle était petite, Sergi Lopez et Florence Darel qui dansent sur "Wonderful Life", une vente aux enchères comme suspense insoutenable, les petites rues en pente de Bellême, Bruno Salomone en ami parfait. Il ne se passe pas grand chose dans "La Maison", il y a le temps qui passe, la maison où l'on a grandi qui s'en va à la bougie d'une enchère, une petite fille qui manque à son père, des solitudes qui se rencontrent, l'espace d'un moment...Il ne se passe pas grand chose dans "La Maison", il y a Bérénice Béjo aussi fragile que sa robe en soie, magnifique. Il ne se passe pas grand chose dans "La Maison" et c'est le plus beau film de Manuel Poirier avec son premier ("La Petite Amie d'Antonio") et un des plus beaux films de l'année. BANG, pure merveille.
L'idée de la maison était bonne, cependant, il y a quelques longueurs...On s'attache et on se détache...Sergi Lopez crève cependant l'écran grâce à son talent. Film modeste... et moyen.
Un film fort et fin sur une vision bien noire des relations amoureuse. Les acteurs principaux avec Sergi Lopez en tête sont formidables. Les rôles secondaires sont plus négligés. Mon problème est que la mise en scène est comme l’histoire, bien pesante. Du coup je ne suis pas trop séduit. C’est un film qui m’a touché mais que je n’aime pas trop.
Film magnifique de Manuel Poirier, extrèmement sensible et touchant. Sentimental aussi. Je pense n'avoir jamais vu Sergi Lopez aussi juste. Fort et sensible. Bérénice Béjo est extrèmement émouvante en femme qui a du mal à voir partir ce qui lui reste d'enfance. J'ai aussi beaucoup aimé les passages mélancoliques avec la musique de Lhassa. Le film qui m'a le plus touché depuis longtemps !
c est pas que j ai detesté le film, mais c est surtout que je me suis endormie plusieurs fois ... mais manuel poirier, ca l eclate l'ennui ou quoi ? bon, pour bobos en manque d'imprévus ... et sergi lopez, apres tant d annees de cinema et tant d eloges, ne me convainct toujours pas, je suis toujours persuadee que tout son charisme reside dans son accent si exotique ...