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hyrule
73 abonnés
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3,5
Publiée le 31 juillet 2011
Plus sombre et plus triste que le premier, ce Babe arrive pourtant au niveau du précédent arrivé à la scène de l'hotel jusqu'à la fin du film. L'humour est toujours là, l'action change mais reste la même... Ce Babe est presque aussi réussi que son prédécesseur...
Les "101 Dalmatiens" ont figure de chef d'oeuvre à côté de cette histoire de bête complétement naïve, crétine et agaçante. Les gags sont lourds et le film entier est ennuyeux.
Le premier m'avait laissé une jolie impression , mais là c'est du lourdingue et les acteurs agacent plus qu'ils ne servent le film , déjà difficile de par des situations même pas drôles ...
Il aura fallu attendre trois années pour voir à nouveau poindre le groin le plus mignon du cinéma sur grand écran avec Babe, Le Cochon Dans La Ville, cette fois-ci réalisé par George Miller, pour un résultat tout aussi qualitatif que le film originel. L'histoire commence dans la ferme ou le propriétaire des lieux se retrouve immobilisé et, ne pouvant plus travailler, voit les banquiers menacer d'une saisie l'habitation. C'est alors que son épouse décide d'engager le cochon dans une compétition afin de leur rapporter l'argent nécessaire. Seulement, le voyage en ville ne va pas se passer comme prévu. Ce scénario est plaisant à suivre sur toute sa durée d'un peu moins d'une heure et demie. En effet, si la structure sous forme de conte est la même avec sa narration et son chapitrage, le récit a le mérite d'offrir une mésaventure différente de son prédécesseur, parvenant ainsi à se renouveler. Le changement d'environnement apporte un vrai plus et, si le long-métrage se veut toujours familial, l'intrigue s'avère cependant plus sombre avec quelques scènes moins joyeuses. C'est avec plaisir qu'on retrouve le petit cochon naïf mais courageux qui se fait de nouveaux adorables compagnons à poils entre chiens, chats et chimpanzés. Le reste de la distribution comporte toujours James Cromwell, qu'on voit très peu, et Elizabeth Daily qui est cette fois-ci l'humaine mise en avant. Mais ce sont évidemment les animaux l'intérêt principal et ces derniers sont nombreux ce qui est fortement appréciable. Ceux-ci paraissent plus vrais que nature, malgré le fait qu'ils parlent, et leurs échanges sont à la fois amusants et touchants. Sur la forme, la réalisation de George Miller est très bonne et évolue dans des jolis décors à la fois enchanteurs et inquiétants. Ce visuel agréable est en plus accompagné par une b.o. très présente, et tant mieux, car ses notes éclectiques sont plaisantes et en accord avec les images. Toutes ces péripéties se concluent sur une fin attendue mais satisfaisante, faisant de Babe, Le Cochon Dans La Ville, un film et une suite méritant amplement d'être visionné, que l'on soit petit ou grand.
Un deuxième opus pour le petit cochon babe toujours adapter du roman éponyme cette fois ci direction la ville pour lui ainsi que ses amis , en effet alors que la ferme est en faillite le fermier qui a eu un accident doit rester au lit pour les soins mme Hogett doit avec babe ce rendre à un concours a l'étranger qui leur rapportera suffisamment d'argent pour sauver leur ferme . Une fois sur place les chose évidement ne ce passe pas comme prévue, entre le kidnapping de babe , la fermière en prison , la mission s'annonce mal embarquer , mais heureusement le canard Ferdinand toujours aussi fou débarque pour aider son amies cochon. Une suite beaucoup moins drôle que le précédent car elle joue la carte de lempotionncela fonctionne bien même, les gags en revanche et les scène comique ne sont pas toute bonne même pour être honnête presque aucune ne sont à garder . Le coter mignon , enfantin , et les effets spéciaux sont toujours au rendez vous , le faire de mettent en avant la fermière et son cochon c'est une excellente idée. Un deivertisemment court , et agréable malgré tout.
Babe tente l'expérience urbaine ! L'esprit du premier film est parfaitement conservé, même ambiance, même casting, même doublage, et surtout même niveau de qualité. La mise en scène, la photographie, les décors, la narration et encore une fois l'excellente technique seront de retour pour cette seconde aventure où la ferme sera troquée pour un hôtel. Les bonnes idées sont là, le film est rythmé, c'est étonnement réussi. Et bien que l'on n'aurait pas miser sur le projet, et encore moins sur cette suite, il faut bien avouer que le résultat en sera pourtant surprenant.
Babe, c'etait le film trognon mais trop niais de mon enfance ! On suivait les aventures du petit cochon sans forcement d'humour ou de suspens, mais avec beaucoup de mignonnerie, assez plat au final !
Il est temps de remonter la note. La suite est encore mieux. Les décors incroyables, les idées foisonnantes. C'est parce qu'il y a des animaux qui parlent que ça gêne?? Il y a une sorte de Gondry dans babe moins le fouillis des idées au kilomètre. Et les acteurs sont toujours là, preuve qu'ils ont aimé ce qu'ils faisaient. Une histoire plus contemporaine, moins bucolique peut être mais toujours plaisante.
S'éloignant de son rôle de berger, Babe est emmené en ville pour décrocher un prix afin de sauver la ferme. Toujours aussi touchant et parfois atrocement émouvant (quand Babe sort de la rivière suite à la course poursuite avec le chien féroce), le scénario a su se renouveler et trouver un intérêt. La multitude de nouveaux personnages (exit les chiens de berger et les moutons, bienvenue aux chiens domestiques et singes) est tout aussi attachante. Un formidable conte animalier !
Un film de ma jeunesse dont le seul souvenir que je gardais était des pleurs, et en le revoyant aujourd'hui je constate à raison que le film est d'une mélancolie incroyable pour un film "enfants" : chien pendu par la patte la tête en bas qui se noie et finit par ne plus bouger, des animaux abandonnés qui meurent de faim dont certaines répliques résonnaient dans ma tête d'enfant ("Mon maître m'a mis dans un sac et m'a jeté à l'eau"...), et surtout l'apothéose étant le poisson rouge qui meurt sur le parquet en souffrant et le chien (handicapé !) qui se fait renverser en poursuivant la fourrière qui amène ses amis... Encore aujourd'hui, j'ai fondu en larmes. Pas de gags drôles, à la limite de la dépression, à voir en fonction de la sensibilité de l'enfant. Autrement, la réalisation (de Georges Miller !) est bonne, la musique est bien choisie (mais attention à la sortie des mouchoirs sur "Je ne regrette rien" d'Edith Piaf) et les acteurs sont bons malgré une quasi-absence des personnages humains. Le final dynamique rattrape l'avis du film, mais l'on devient bien triste lorsque l'on remarque la disparition du vieux clown qui avait fait un AVC... Mieux vaut le premier film pour rire car, malgré une bonne réalisation, le film reste très mélancolique.
Il est temps de remonter la note. La suite est encore mieux. Les décors incroyables, les idées foisonnantes. C'est parce qu'il y a des animaux qui parlent que ça gêne?? Il y a une sorte de Gondry dans babe moins le fouillis des idées au kilomètre. Et les acteurs sont toujours là, preuve qu'ils ont aimé ce qu'ils faisaient. Une histoire plus contemporaine, moins bucolique peut être mais toujours plaisante.
Si le volet original utilisait ses effets avec parcimonie et modérait sa folie pour la placer avant tout au service du cadre qui la portait – à savoir la ferme –, cette suite exporte cochon, canard et fermière dans les tumultes d’une grande ville et, se faisant, déboulonne sa machinerie burlesque. Ce Babe 2, c’est du grand n’importe quoi sur pellicule, un délire dans lequel la dramaturgie n’est composée que d’une succession de saynètes qui, l’une après l’autre, repoussent l’imaginable et le vraisemblable. George Miller nous révèle ainsi la face cachée du premier long-métrage, une face aussi bruyante et chaotique que l’espace urbain, sorte de pot-pourri de tout ce que la culture standardisée des grandes métropoles peut offrir au commun des touristes : la réplique d’une Tour Eiffel, d’une statue de la Liberté, d’un pont de San Francisco, de la fameuse colline où l’on peut lire les lettres blanches d’Hollywood. Nous assistons à la recréation, en miniature, de l’univers du cliché américain, formant un petit Las Vegas. Le périple de la fermière dans la ville s’apparente d’ailleurs à une traversée dans les studios de Miller : les policiers évoquent le monde de Mad Max, de même que les malfrats, un vieux tacot rouillé en préambule. Une pluie de ballons évoque, on peut le penser, Les Sorcières d’Eatswick. Au-delà du placement référentiel que seuls les cinéphiles reconnaîtront, ces insertions un peu grossières semblent attester la lucidité du cinéaste sur ce qu’il délivre à son public : une production de divertissement, loin des œuvres indépendantes marquant ses débuts. C’est dire que George Miller a contribué à forger l’idéologie culturelle de l’Amérique, et qu’il n’hésite pas à plonger ses personnages dans un parc d’attractions dont le thème serait justement son cinéma, mais parodié. Conscient de son statut de suite, Babe 2 refuse néanmoins les redites et transforme son aventure en spectacle forain, sa clausule témoignant à ce sujet d’un clownesque généralisé lorsqu’une salle de mariage subit les agitations de marginaux dont la soif de liberté sonne comme une revanche sociale. Nous retrouvons ici le goût du cinéaste pour les exclus d’une société consumériste, n’ayant pas peur de troquer un vieil animal pour un plus jeune. Un chien éclopé, un autre méchant de naissance, un orang-outan tout droit sorti de l’Ancien Régime... Le film s’entoure d’une galerie de freaks qui, grâce à la bonté du petit cochon, gagnent le devant de la scène pour renvoyer aux êtres humains leur barbarie profonde. Il transforme également la ferme, lieu topique du film originel, en espace utopique et bucolique. La boucle est bouclée, et le potentiel de Babe exploité de fond en comble. Un grand divertissement intelligent.