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    The Mist
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    3,5
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    1 216 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 juillet 2020
    Ce film à un scenario super bien mené ainsi qu'une fin surprenante. Ce film n'a rien de spécial quand on décrit brièvement l'histoire: Un gros groupe de personne enfermé dans une "forteresse" qui les protègent d'un dangé mystérieux à basse de monstres, mais le scénario et l'ambiance fait qu'il sort de la banalité et devient très prenant.
    scott20651
    scott20651

    1 abonné 34 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2020
    Ce film nous entraîne grâce à son scénario bien mené même s'il n'a rien de particulièrement exceptionnel. La force de ce film réside dans sa conclusion inédite car elle ne suit pas celle du livre de Stephen King. Ce dernier qualifiera Frank darabont de "génie" en voyant la fin du film et ira même jusqu'à affirmer qu'il regrettait de ne pas avoir pensé à cette fin pour son livre.
    Le Guerrier
    Le Guerrier

    75 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2020
    "The mist" est un film que j'ai trouvé très bon...En fait, ce film parle d'un groupe assez important de personnes coincé dans un centre commercial par une brume dont émergent régulièrement des monstres. Il s'agit donc d'un film du genre "forteresse assiégée" où un groupe humain est confronté à une menace face à laquelle il n'y a pas de possibilité évidente de fuite ou de communication avec le monde extérieur, et qui se retrouve donc en dehors de l'oecumène (et sans vraie possibilité de le rejoindre). Deux aspects sont indispensables pour que ce genre d'histoire soit intéressant, et ce film parvient à cumuler les deux. D'abord, la menace elle-même, c'est à dire la brume, qui doit être omniprésente; elle encercle le centre commercial, empêche toute communication avec l’extérieur, et on voit à plusieurs reprises les monstres (les effets spéciaux sont très bons) en sortir et attaquer, c'est très bien fait, cela amène une atmosphère pesante, de stress permanent sur le groupe humain concerné. Justement cette menace amène le second aspect du film: la réaction du groupe humain face çà cette menace. Ici en l’occurrence une micro-société se crée, avec ses chefs, ses leaders, ses conflits, ses bouc-émissaires. On peut même ici discerner trois ou quatre groupes différents.Il y a bien sur aussi de la solidarité entre les gens, par exemple pour fortifier le centre commercial etc...Toutefois, la fin du film, acerbe, finit par montrer que la lâcheté, la peur, l'ignorance, et leur corollaire c'est à dire la haine, semblent l'emporter sur le courage et la solidarité. La toute fin du film, que j'ai trouvé cruelle et inutile (non nécessaire pour faire passer le message du film), ne m'a pas plu, et c'est à mon avis (je sais que cet avis ne sera pas partagé) le très gros point noir du film. Reste toutefois un très bon film...
    Arnaud D
    Arnaud D

    6 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2020
    Un film qui comporte les bons ingrédients : un huit-clos, des monstres, des personnages aux caractères bein différents et affirmés, et un scénario intrigant.
    L'ensemble et plutôt bon et j'ai beaucoup apprécié se film.
    Quelques nouveautés intéressantes sur l'aspect des monstres, je vous laisse les annaliser par vous mêmes
    Biensur il comporte son lot d'incohérence, mais difficile d'être irréprochable quand on s'attaque à se genre de scénario.
    Je le conseil bien évidement.
    Damianous
    Damianous

    3 abonnés 496 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2020
    The Mist est basé sur une nouvelle de Stephen King que je conseille, et réalisé par l'ex-showrunner de The Walking Dead : d'ailleurs on y retrouve quelques têtes connues de la série. Les signaux sont donc au vert, à juste titre, ce film étant mésestimé selon moi. C'est plus un drame mettant en exergue la fragilité de l'humain face à une menace inconnue qu'un véritable film d'horreur. On y retrouve malgré tout une certaine tension liée à cette brume et les créatures qui l'habitent; et la fin est tristement marquante... The Mist est très bien, et les thématiques développées par Darabont sont fort intéressantes, appuyées par des situations malheureusement crédibles : ce n'est pas un film très gai mais il vaut le visionnage.
    karpathakis y
    karpathakis y

    24 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 février 2020
    J'ai l'est vu à sa sortie en 2007 et je le revois pour la troisième fois aujourd'hui. Frank Darabont a réalisé un film d'horreur qui m'a fait frissonner. Darabont mérite l'étiquette d'être un cinéaste sous-estimé avec un penchant pour les œuvres de Stephen King et The Mist est l'une de ses plus belle œuvre. L'histoire concerne une petite ville engloutie dans une étrange brume. Dans la brume se trouvent d'étranges créatures qui attaquent les gens. Des habitants de la ville sont piégés à l'intérieur d'un centre commercial alors que les créatures font des ravages. L'horreur est simple et grace au talent de Darabont nous sommes totalement absorbés par ce qui arrive aux personnages pris au piège dans leur propre ville. Certaines scènes sont impressionnantes, mais je n'en dirai rien d'autre...L'histoire permet au spectateur non seulement de vivre l'horreur d'un événement inconnu, mais elle explore également la psychologie et la réaction des survivants à la situation. Certains se fient à Dieu, d'autres à leur instinct de survie. Si vous aimez les films d'horreur et si vous aimez les films d'horreur bien faits: The Mist est un grand film d'horreur et c'est du grand cinéma !!!
    bobbyfun
    bobbyfun

    39 abonnés 1 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2020
    Sans crier gare, Darabont nous pond une oeuvre de haute volée, à cheval entre déshumanisation sociale et récit fantastique. Une réussite.
    Juju Rasta
    Juju Rasta

    4 abonnés 295 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 février 2020
    Un bon film qui pour moi est plus science fiction que horreur... Quelques passages restent malgré tout assez moyen mais c'est prenant et se laisse regarder facilement jusqu'au bout ... 3/5
    Eve&Micha
    Eve&Micha

    36 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2019
    Eve : Les bêtes ne sont pas bien faite, la fin est très suprenante.
    Micha : Avec beaucoup d'acteurs de Walking Dead, ce film est de bonne facture...
    Barry.L
    Barry.L

    28 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2019
    ‘’Les pires créatures ne sont pas celles que l’on croit’’. Entre deux phrases d’accroche mensongères, il arrive parfois aux jaquettes de DVD de dire des choses vraies et même de percevoir les enjeux principaux d’une œuvre. Ainsi cette phrase résume bien ce qu’est ‘’The Mist’’. Sorti en 2007, ‘’The Mist’’ est réalisé par Le spécialiste des adaptations de Stephen King au cinéma : Frank Darabont. Déjà metteur en scène de deux des plus fameuses adaptations du maître de l’horreur, ‘’Les évadés’’ (1994) et ‘’La ligne verte’’ (1999), Darabont va une nouvelle fois superbement s’illustrer en réalisant un des meilleurs films d’épouvante de ce début de XXI ème siècle. Et ce malgré un certain nombre de défauts qu’il ne faut pas négliger.

    Au lendemain d’une très violente tempête, David Drayton et son fils Billy se rendent dans un supermarché. C’est alors qu’une secousse a lieu et qu’une mystérieuse brume entoure le supermarché. Barricadé à l’intérieur, les clients vont tant bien que mal devoir cohabiter ensemble car à l’extérieur, d’étranges créatures peuplent cette brume.

    La première chose qu’on a spontanément envie de découvrir avec ‘’The Mist’’, ceux sont bien sûr ses monstres. Qui dit film de monstres dit risque de complètement foirer la représentation de ces derniers. Qu’en est-il donc du bestiaire apparu dans le film ? Et bien le résultat est mitigé. Si on salut d’une part la richesse et la diversité des créatures (qui vont des insectes aux créatures plus lovecraftienne avec tentacules et compagnie) et d’autre part la qualité des effets spéciaux qui sont convaincants quand on voit le (modeste) budget du film (18 millions de dollars pour un film de monstres ? C’est négligeable aujourd’hui à Holywood). Mais justement, la terreur ressenti devant le film aurait pu être accru si Darabont avait davantage jouer sur la dissimulation. Un poncif du cinéma d’horreur est de dire qu’il faut mieux dissimuler que montrer. Le danger, c’est de vouloir trop dissimuler, trop cacher la menace (n’est-ce pas ‘’Projet Blair Witch’’?). Mais ‘’The Mist’’ offrait pourtant une excuse toute faite pour cacher : le brouillard tout simplement. Et les créatures, aussi réussies soient-elles (effets spéciaux de Café FX, capable du meilleur avec ‘’Le labyrinthe de Pan’’ comme du pire avec ‘’Dragon Ball : Evolution’’) sont franchement flippantes et intrigantes quand on ne voit que leurs silhouettes et leurs découpes (comme ce monstre avec des pinces ou encore ce presque majestueux béhémoth en fin de film). Décevant aussi est l’origine des créatures. Il est vrai que cette déception était prévisible et quasi inévitable : l’origine de monstres mystérieux est toujours dans les films discutable. Ça ne rate pas ici : les monstres sont issus de dimensions parallèles et ont été libéré par l’armée et les scientifiques. Cette révélation ne conduit pas à une dénonciation pourtant toute naturelle des dangers de la science forcenée. Mais là n’est pas l’important car Darabont reste fidèle à l’esprit de King. Et King malgré son surnom de maître de l’horreur est davantage intéressé à sonder l’âme et la nature humaine que créer de fascinantes créatures.

    A quoi bon dresser un background à de visqueuses créatures quand notre monde est déjà à la base peuplé de véritables monstres ? C’est ce que va vraiment explorer ‘’The Mist’’. Le film décrit donc un groupe de personnes qui se retrouve face d’une très dangereuse menace. Menace capable de venir anéantir le concept même de société. ‘’The Mist’’ pose une question : que se passerait-il si plus rien ne permettait de garantir la sécurité des hommes ? Qu’arriverait-il en effet si la société n’était plus capable de protéger ses sujets et même finissait par s’effondrer ? ‘’The Mist’’ reprend et pose cette question un peu à la manière d’un film catastrophe. Et le constat s’avère être terrifiant (de réalisme?) La fameuse phrase d’ Hobbes (ou de Plaute, au choix) ‘’l’homme est un loup pour l’homme’’ a sans doute dû hanter Stephen King pendant l’écriture et Darabont pendant le tournage. Car une fois ‘’le contrat social’’ rompu, une fois l’homme traqué et acculé, ce dernier retrouve son caractère bestial, monstrueux et est prêt à toutes les pires atrocités. Face à la menace extérieure, le groupe confiné dans le supermarché va se scindé en deux. Le premier camps avec à sa tête le héros est composé des pragmatiques, des réalistes, de ceux qui gardent la tête froides et sont solidaires. Mais ce camps, quoique doué de raison va peu à peu s’amaigrir et se vider de ses membres. Vient alors le deuxième camps guidé par Mme Carmodie (la possédée Marcia Gay Harden). Cette extrémiste religieuse voit les créatures comme une manifestation de la colère divine et de l’arrivée de la fin du monde. ‘’The Mist’’ par le biais de Mme Carmodie et de ses fidèles est une satyre de la religion incroyablement féroce. Refuge pouvant s’avérer dangereux, la religion en prend ici un sacré coup. Darabont met sous les yeux du spectateur ce que ce dernier serait capable de faire s’il est mis en danger. Traqué, acculé, l’homme de ‘’The Mist’’ doit choisir entre garder sa raison ou céder et s’abandonner à la facilité. Ces deux camps, diamétralement opposés dans leur pensée finissent par se confronter. Jusqu’à atteindre un tel degré de sauvagerie que l’homme, animé uniquement par des textes religieux ne vaut finalement pas mieux que les créatures de la brume (qui ne semblent agir que par pur instinct). Ainsi, la sortie finale des héros s’avère doublement habile : d’une part, elle permet de relancer l’action et l’intérêt du spectateur (le huit clos aurait-il pu satisfaire jusqu’à la fin ? Pas sûr…). D’autre part, elle permet de renforcer l’idée de sauvagerie de l’homme. Au début du film, les héros se barricadent à l’intérieur du supermarché pour échapper aux abominables créatures qui peuplent la brume. Et pourtant, ils décident dans le dernier acte du film de quitter le supermarché et tenter de rejoindre un hypothétique territoire sans brume ni monstre. Qu’est-ce qui les poussent à prendre un tel risque et tout miser sur la chance ? On comprend alors que c’est une nouvelle fuite que réalisent nos héros. Une fuite vers des monstres pour en fuir d’autres. Fuyant le supermarché qui n’est désormais peuplé que de vagues restes d’humanité, les héros, rares humains à encore être dotés de raison s’enfoncent dans la brume. Ils fuient vers un inconnu où l’espoir de survie est bien maigre. L’espoir d’ailleurs est au coeur même du film. Ne jamais perdre espoir, ne jamais abandonner, toujours aller de l’avant semblent nous dire Stephen King et Frank Darabont. spoiler: Est-ce un hasard si le dernier mot de la nouvelle de King est justement ‘’hope’’ ?
    Dans une bonne partie du film, les héros collent à cet espoir de survie et croit en la solidarité sans jamais se réfugier dans un mysticisme nocif et dangereux. Un mysticisme dangereux qui empêche toute forme de cohésion sociale avec le groupe qui entoure le personnage principal. spoiler: C’est là qu’on arrive à la fin du film où les rares réalistes du supermarché décident de tenter le coup en s’enfonçant dans la brume. Et c’est là qu’on arrive aussi et surtout au coup de force de Frank Darabont qui a décidé de modifier la fin de la nouvelle de King. Dans son adaptation précédente de Stephen King, ‘’La ligne verte’’, on pourrait regretter que Darabont soit très respectueux du matériaux de base (et donc réalisait un film sans surprise pour ceux qui avaient déjà lus le livre). Ici Darabont parvient (chose rare pour le signaler) à imposer une fin nettement différente à celle de la nouvelle sans pour autant en modifier le sens. Dans la nouvelle, la fin est ouverte et le héros dit à son fils de toujours garder espoir, qu’ils pourront (peut-être) être sauver. Mais la fin de la nouvelle, en plus d’être très ambigu sur le sort des protagonistes est issu du journal où le héros écrit les dernières phrases. Cette fin qui devait beaucoup ) la qualité littéraire de King n’offre en revanche rien de visuellement intéressant. Darabont décide donc de frapper fort en livrant une fin très pessimiste qui vient longtemps marquer les esprits. Darabont du accepter de tourner rapidement le film avec un budget réduit pour filmer cette scène. Dans cette terrible fin, la voiture des cinq survivants tombent en panne. Entendant les cris des monstres se rapprocher, David abat les quatres survivants (dont son fils) afin de les épargner une mort atroce. La scène déjà rude devient atroce quand David se rend compte que les cris entendus étaient les cris de douleur des monstres alors tués par l’armée. Réalisant que ses proches et lui auraient pu être sauvés, David hurle de douleur tandis que l’armée parvient à redresser la situation et que la brume se dissipe. Et le propos de cette scène très ironique (dans ce genre de film, le happy end arrive précisément quand les monstres sont tués) est d’autant plus terrible que l’erreur de David est excusable. L’inconfort de cette scène est totale puisque là où l’esprit du spectateur se tenait à distance des atrocités commises par Carmodie et ses fidèles, cette fois-ci, l’erreur est commise par un être héroïque, qui n’avait rien à se reprocher
    . La figure du bon père de famille qui devient un héros explose ici spoiler: où l’homme ne parvient pas à protéger son enfant d’une menace qui désormais, a disparu.
    L’espoir, s’il est le sentiment que tout homme doit garder au fond est néanmoins extrêmement difficile à conserver. spoiler: Et si le héros pensait faire le bien, le mal est fait : en ayant perdu espoir, David aura tué quatre personnes (dont son fils) pour rien.
    Une fin choc qui reprend les fins clichés des films catastrophes ( spoiler: la menace détruite par l’armée ? ‘’Independance Day’’ n’aurait pas fait mieux
    ) pour mieux les ridiculiser ( spoiler: le héros aurait sans doute préférer voir surgir de la brume un gros monstre baveux qu’un gros tank
    ). spoiler: L’être auquel on aurait pu s’identifier finit lui aussi par commettre une erreur. Pas une faute, une erreur, qui nous frappe et nous fait poser la question : qu’aurait-on fait à sa place ?
    Et des films qui testent à ce point notre résistance à la menace, ça ne court pas les rues.

    Jusqu’où l’homme, une fois son petit confort détruit, est-il capable d’aller dans la barbarie ? Comment cette barbarie peut-elle être attisée et exacerbée par de beaux discours servant à manipuler le plus grand nombre ? Et quels sont les limites du courage dont l’homme peut faire preuve ? ‘’The Mist’’ est un film diaboliquement habile car il se sert de nombreux clichés (avec un héros très héroïques et des situations déjà vus) pour mieux les acidifier. Stephen King a dit que ‘’The Mist’’ est l’une des meilleurs adaptations d’une de ses œuvres (il aurait d’ailleurs voulu écrire la fin du film). On ne peut que lui donner raison. A noter que le film existe en deux versions : la version cinéma en couleur et la version ‘’director’s cut’’ en noir et blanc et qui renforce cette atmosphère délétère.
    Incertitudes
    Incertitudes

    201 abonnés 2 320 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juin 2019
    Nouvelle adaptation d'une œuvre de Stephan King pour Frank Darabont et nouvelle réussite là où d'habitude on ne peut pas dire qu'elles soient couronnées de succès. C'est un film d'horreur à la fois gore et psychologique. Ce groupe de réfugiés reclus dans un supermarché va subir les assauts à répétition de ces insectes. Avec comme mode de défense, les moyens du bord. Donc pas grand-chose. Les morts sont violentes d'autant que l'ennemi est invisible. Caché par la brume ayant envahi cette petite ville soudainement. Pourquoi ? Qui est ce monstre au fait ? On ne comprend pas. D'autant que la situation devient vite urgente. Les rescapés comprennent rapidement qu'ils ne peuvent pas rester éternellement barricadés. Qu'il va falloir tenter une sortie pour chopper des vivres, des médicaments. Savoir s'il y a des survivants ailleurs. En dehors de cette partie horrifique, Darabont scrute à la loupe le comportement de cette population retranchée et ce n'est guère brillant. C'est difficile de dire comment on s'organiserait sous une telle pression. Mais la solidarité ne s'instaure pas vraiment. Les attitudes sont agressives, tout le monde doute de tout le monde. Il y a de l'énervement, de la fatigue, de la peur. Tous ces sentiments mélangés ne font pas bon ménage. Ajoutons à cela une obsédée de la religion séparant le groupe en deux parties à cause de ses prédications entre ceux qui croient au diable et ceux qui n'y croient pas et on se dit qu'ils sont décidément très bien partis. Comment peuvent-ils y voir une éventuelle intervention divine alors qu'il y a bien plus pressant ? Comme si finalement Darabont nous disait que ces gens, incapables de se coordonner, se divisant pour des broutilles, ne méritaient pas d'être sauvés. La conclusion est même pire que sombre. Elle est insupportable. Et elle pose des questions sur la conscience du héros à se remettre d'un tel geste. Je ne m'attendais pas à être tellement secoué ni à me poser autant de questions.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 juin 2019
    Ce film est très vite devenu un "classique"... L'adaptation (libre) du roman de King est, à mes yeux, parfaite. Les acteurs (la folle de Dieu menaçante et hystérique, l'avocat dépassé et condescendant, l'employé timide et héroïque) respectent parfaitement le jeu imposé par un scénario qui va crescendo dans l'émotion. Les trucages sont époustouflants.

    En vieillissant ce film deviendra culte...voire prophétique en nous démontrant que la veulerie, l'ignorance et la manipulation sont hélas aussi répandues dans notre humanité que le courage et l'abnégation.
    Junker S.
    Junker S.

    5 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2019
    Un super film de Stephen King,de la peur de l'horreur etc, de l’angoisse,une brume bizarre,qui ouvre une porte sur l'enfer,un jugement,un péché en ai la cause,l’armée,nos attitudes,sommes nous allés trop loin,peux être,mais le prix doit être payé,à la hauteur de la faute,et l’adition va être salée.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 janvier 2019
    Mais pourquoi me suis-je infligé cette saloperie ?
    Pourquoi ai je décidé de me coltiner pareille drouille ?
    Le bestiaire de monstres inspiré par l'imaginaire lovecraftien m'a dupé sur la nature odieuse du métrage. Décidément mon pauvre Howard, ces crétins ne te laisseront jamais tranquille.
    Pourquoi nature odieuse ? Parce que jamais je n'avais vu pareil racisme de classe mis en scène de façon aussi explicite au cinéma. Pour faire simple, les bobos démocrates sont artistes, altruistes et dotés de toutes les valeurs humaines fondamentales et les "beaufs" forcément républicains et chrétiens sont naïfs, associaux, pleutres, antipathiques et incapables d'effectuer la moindre tâche noble. Énième manifestation d'un manichéisme forcené qui crache à plein poumons sur l'Amérique profonde. Un manichéisme qui depuis quelques années est omniprésent dans tout les genres. Attention : je n'ai pas dit tout les films.
    Stephen King et Frank Darabont se révèlent au grand jour : deux salopards en pleine jouissance de leur mentalité bourgeoise, antichrétienne et nauséabonde, qui s'en donne à cœur joie pour flatter leurs congénères dans leurs plus bas instincts, en vomissant sur l'Amérique périphérique et en glorifiant celle des grandes villes, des yuppies, des mondains, des pseudo philanthropes et des millionnaires partouzeurs.
    Ajoutons à cela un casting peu motivé ou même des seconds rôles d'ordinaire charismatiques tels Thomas Jane ou Toby Jones sont inexistants, car noyés dans une atmosphère qui, tantôt vire au grand guignol, tantôt rappelle au spectateur qu'il est ici pour voir des "sales ricains de base" trinquer sous les assauts de monstres en 3D assez laids quand on regarde bien : et vous obtiendrez l'un des pires films de tout les temps. Ni plus ni moins.
    Sans parler des clins d'œil aux vrais grands classiques de l'épouvante ( ici Fog et The Thing ) afin que ces décérébrés puissent se vanter d'être au même niveau qu'un génie comme John Carpenter, alors qu'aucun d'entre eux ne lui arrivent aux chevilles.
    Je pourrais également faire mention d'une cohorte d'incohérences risibles mais parler d'avantage de ce déchet me fatigue.
    Voir pareille gangrène être ainsi acclamée par la critique ne fait qu'alimenter le mépris que j'ai pour le Hollywood moderne. Un Hollywood qui tient plus de la fosse septique pleine à craquer que de l'industrie du divertissement qu'il fut jadis.
    Mais un jour la vérité vaincra. Dans 20 ans, je met ma main au feu que des centaines de films aujourd'hui intouchables seront jugés et étiquettés "navet" comme il se doit.
    Et ce jour là, "The Mist" n'échappera pas au pilon.
    Grégory S
    Grégory S

    2 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 janvier 2019
    Excellent film avec une fin décapante qui vous laissera sans voix. Dans un environnement angoissant à souhait de serie B, les comportements humains en groupe sont disséqués et la critique sociale évidente. Un film à voir absolument
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