La première fois que je vois un film fantastique/horreur en me marrant alors que ce n'est pas la volonté du réalisateur, cela fait une étoile, et dead can dance 'The Host of Seraphim' sur la fin, cela fait deux... Encore heureux que j'ai pu aller jusqu'à la fin...
Je n'ai pas lu le King qui a inspiré ce scénario, mais ce dernier étant un grand fan de Lovecraft et ayant énormément écrit sur le mythe, on voit clairement ici de quoi il s'agit...sauf que là, le talent Lovecraftien, on peut le chercher loin dans la brume, on ne le trouve pas aussi facilement que les belles tentacules...
Les acteurs sont déplorables, au même titre que la réalisation (seule la séquence de fin est correcte), mais alors, le pire, vraiment le pire, c'est le scénar, cet acharnament clinique à la caricature, au cliché de l'être humain. Ca en est frustrant de voir à quel point le réal s'obstine à nous faire du tout noir ou tout blanc. Et on voudrait nous faire passer ça pour une démonstration des bassesses de l'humanité ? On ne rêve que d'une chose, voir la bigote se faire éclater la gueule à grands coups de dents dès le départ, histoire qu'elle ne nous gâche pas tout le film comme elle a su si bien le faire. Son discour est d'un cliché, démontable par n'importe quel être humain, même croyant, en un coup de cuiller à pot, et personne ne s'en occupe, tout le monde se laisse faire, la suit, il n'y aucune contre-critique, jusqu'à se retrouver avec la majorité derrière elle, en quelques heures de prêche. Le pape devrait s'en inspirer, l'Eglise aurait des ouailles à tire-larigot. Que dire du grand brulé ? On va aller sacrifier 6 ou 7 types pour tenter de sauver l'insauvable ? Du début à la fin, rien ne tient debout, c'est très frustrant, on a envie de coller des pains à travers son écran, mais c'est impossible ! Cela rappelle les films dans le genre Scream avec les grands débiles qui font toujours l'inverse de ce qu'il faudrait faire. Sauf qu'ici, cela se prend au sérieux...Pathétique... On voit un nombre incalculable de types regarder les événements, sans réagir - mis à parler crier en restant debout, comme des cons, en attendant que ça passe probablement - et la fin est tellement téléphonée...Le twist final n'en est pas un, j'ai ri en attendant que ça débarque, et hop, voilà, ça arrive : t'as été pas trop trop con depuis le début (enfin si), mais il faut qu'à la fin, tu fasses une connerie qui dépasse tout ce qu'on nous a servi comme soupe depuis le départ... J'arrive toujours pas à comprendre comment j'ai pu tenir 2 heures, surement par principe, par espoir, mais dans ce film, il n'y en a aucun...