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Mulder13
25 abonnés
866 critiques
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2,5
Publiée le 21 janvier 2009
Une bonne adaptation de la nouvelle "Brume" de Stephen King. L'ensemble constitue un film qui réussit à faire monter la pression et qui réserve une fin surprenante.
Pas mal ! ambiance, histoire, personnage convaincants. Certains effets spéciaux sont pas très bien faits mais bon... la fin.. jsuis encore dégouté pour lui !!
Il s'agit de l'adaptation fidèle et scrupuleuse du roman "Brume". Le pur génie de Stephen King est de faire naitre le cauchemard absolu en partant généralement d'une situation extrêmement banale : Une tempête violente, des arbres abbatus, des lignes électriques arrachées et un père qui emmène son fils faire des courses dans un supermarché pour parer au plus pressé. C'est pas Dracula ou Nosferatus, hein ? Non... C'est bien pire. C'est le talent incomparable du Maitre pour distiller la folie et l'horreur. Dans un univers commun et en pleine lumière, les nombreux participants vont vivre l'enfer incarné. De surcroit, Stephen King se sert de cette fable pour décrire les méfaits de la religion sur des esprits simples et naïfs, et les dérives qui mènent au fanatisme... Parfois, en réecoutant certaines scénes (comme celle du début, où le magasinier remet le héros à sa place, car "il n'est pas plus bête que quelqu'un qui a des relations à New York et Hollywood"), je pense que dans cette histoire, Stephen a souhaité s'imaginer lui-même en situation, seul, juste accompagné par son plus jeune fils, la pauvre Tabitha ayant rendu l'âme... La fin constitue le summum de ce qui est humainement admissibible...
THE MIST 2007: Inspiré de l'oeuvre de Stephen King, Franck Darabont qui a réalisé deux des meilleurs films de tout les temps "Les Evadés" et "La Ligne Verte" nous fait part ici d'un film d'horreur/fantastique, une brume opaque envahi une ville du Maine, au sein de laquelle semble être arrivé d'inquiétantes créatures... A l'abris au sein d'un supermarché David son fils et les autres clients vont tenter de survivre à cet étrange phénomène mais l'ennemi le plus redoutable n'est peut être pas tapis dans cette brume... Je trouve le scénario excellent et le final bluffant:spoiler: David, sachant que la brume ne se dissipera pas et que les renforts n'arriveront jamais, décide de tuer tout le monde afin d'éviter qu'ils meurent atrocement de la main de ses créatures infernale. Atrocement meurtri par l'acte qu'il vient de commettre il voit arriver peu de temps après l'armée qui va reconquérir la petite ville et le film termine sur cet fin horrible David survit après avoir tuer son fils et ses compagnons... Cependant les effets spéciaux sont décevant pour un film de 2007 les créatures ne sont pas assez bien conçu assez mal faites dû en grande partie au petit budget du film mais mis à part ce défaut conséquent, c'est un bon film...
Lorsque je lis certaines critiques assassines sur ce film, je me dis que je ne lirai plus jamais les critiques AVANT de visionner un film. Sinon j'aurais pu passer à côté de ce film qui m'a énormément plu. Pour ma part, je ne suis pas facile à embarquer et j'ai beaucoup de mal avec les effets spéciaux. Je suis plutôt film d'auteur que film d'action, grosses machines américaines... Et pourtant... Je suis entré totalement dans cette brume, scotché du début à la fin et c'est l'un des films les plus forts et les plus bouleversants qu'il m'ait été donné de voir. Peut-être parce que je ne suis justement pas abreuvé d'effets spéciaux et que là où certains ne verront que des défauts techniques je verrai de la fantasmagorie, un conte fantastique terrifiant.
Film vu en novembre 2021, sur ocs. Il dure 1H52 sans compter le générique de fin. spoiler: Les 10 premières minutes du film, l'histoire est normale et rien à voir avec un film d'horreur. Une famille blanche américaine du Maine subit une tempête, puis quand le calme est revenu, il faut sortir de son abri et découvrir les dégâts. Et là, le père remarque une brume épaisse sur le lac, sans compter que le voisin noir est un conflit avec le père de famille. Pendant que les personnages sont au supermarché, tout à coup, un homme aux cheveux blanc, ayant le nez qui saigne court vers le supermarché et déclare que quelque chose se trouve dans la brume et que cette chose a capturé quelqu'un. Et à partir de là, chacun des personnages réagira selon ses tendances, ses croyances et ses peurs, tout en restant dans le supermarché. J'aurai classé ce film dans les genres "suspens" et "drame psychologique". C'est un film que l'on ne regarde qu'une seule fois. Je conseille ce film pour les amateurs des films qui se déroulent dans un univers clos, où les personnages sont obligés de prendre des terribles décisions qui font peur. Pour l'histoire générale, je donne 4 étoiles.
A base d'horreur avec des morceaux de science-fiction et une cuillère à soupe d'inventivité, mélangeait le tout et ajoutez-y une fin inattendu... vous obtiendrez un grand Stephen King et un film délicieux ^^
Frank Darabont, cinéaste à la carrière peu prolifique mais qui semble marier cinématographiquement avec Stephen King car sur quatre films trois sont des adaptations de l'auteur de "Shining" ; d'ailleurs il est à remarquer que sa seule "infidélité" à King, "The Majestic", est aussi son seul échec... Mais pour en revenir à "The Mist", malgré une lourdeur dans les références bibliques il faut bien avouer que ce film est très efficace, d'autant plus efficace psychologiquement qu'il y a beau y avoir des insectes géants dans le brouillard le véritable ennemi de l'homme ici c'est l'homme ; et c'est là que l'ensemble dégage pas mal de puissance. Loin d'un groupe qui s'entraide pour mieux faire face à l'adversité, on a au contraire affaire à la division, à l'ostracisme, à la cruauté, au fanatisme, qu'on comprend au final totalement que certains personnages préfèrent risquer de se faire déchiqueter par des insectes dehors plutôt que de rester dans une supérette avec une bande de dégénérés. A mille lieues du côté lumineux qu'on peut trouver dans "Les Évadés" et "La Ligne verte", "The Mist" étonne au contraire par sa noirceur absolue et son ton désespéré. Résultat, difficile de rester indifférent devant ce film qui va bien au-delà du registre de l'horreur (dans le sens "divertissement" du terme !!!).
Au-delà d’une réalisation toute en laideur, ce film interminable de seconde zone propose une ébauche de réflexion sur la dérive religieuse et jubile de son twist final carrément abject. Fumiste et écoeurant.
Whaouu ! Le film date légèrement, mais il faut tout de même avouer que c'est d'une nullité absolue. Mauvais casting, mauvais jeu d'acteurs (Thomas Jane), le doublage VF donne aux dialogues originaux toute leur consistance..., les effets spéciaux série z, le décor, celui d'un supermarché rempli de croquettes pour chien, le rythme poussif et pénible, la musique, signature des bons films, inexistante, et du scénario, à ne garder que le délire métaphysique face à l'incompréhension. Next !
Comme le disait si bien Gandalf, The Mist atteint "le plus haut sommet du plus profond cachot" de la nullité cinématographique. C'est à dire qu'il est tombé au plus bas, mais continue de creuser tout le long du film. Au début, tout semble pour le mieux (quand le film n'a pas encore commencé) parce que The Mist se trouve être réalisé par Frank Darabont, réalisateur du génialissime "Les Evadés" et du tout relatif mais néanmoins potable "La Ligne Verte". Puis le film commence à creuser avec les doigts dès les 5 premières minutes, quand on s'aperçoit que la palette d'expressions du visage du héros (le père) envie celle de Stephen Hawking (oui, j'ai bien dit HAWking). Et 10 minutes plus tard on se retrouve dans une petite superette où sont entassés tout un tas d'abrutis de moutons d'américains moyens, qui veulent pas sortir dehors parce qu'il y a une brume surnaturelle effrayante et parskilyakelkunkiladi. Là le film continue de creuser, mais à la petite cuiller cette fois-ci. Puis encore 10 minutes après on se retrouve dans l'arrière-boutique, où 2 grosses andouilles (encore ?!) veulent pas écouter le héros qui dit que ça craint dehors. Alors y'en a un qui ouvre le store en acier et qui se fait chopper et tuer pas des tentacules dont la qualité numérique effrayerait presque celle de la plus mauvaise des séries Z. Là, le film y va avec un pelle. Puis s'enchaînent tout du long de la suite du film des situations plus ridicules les suivantes que les précédentes (pour dire le niveau de dégringolade quand même !), où s'affrontent jusqu'à la mort tous les acteurs du film pour savoir lequel d'entre eux gagnera l'oscar du jeu le plus décevant de l'histoire du cinéma. Pour vous donner une idée, à la fin du film, ils y vont carrément à la foreuse.
D'un brouillard mystérieux et inquiétant, Frank Darabont (Stephen King) fait surgir d'horribles et gigantesques créatures. Ce huis-clos horrifique est un sommet du genre : effrayant, tantôt gore, sans omettre d'égratigner au passage l'obscurantisme et le fanatisme religieux. Le film transcende les réactions et les relations humaines dans des circonstances extrêmes, montre comment elles peuvent faire ressortir le meilleur comme le pire. Et la fin est audacieuse et terrible.
Petit chef d'œuvre à son niveau, The Mist est une excellente adaptation de Stephen King, adapté par Frank Darabont, duo à qui l'on doit la Ligne verte. Ce film a un coté assez terrifiant car on ne sait pas ce qui nous attend derrière cet épais brouillard. Des monstres voraces, on le comprend assez vite, mais il y a t'il un échappatoire ? Quel taille fait ce nuage ? Les secours vont il arriver ? Est ce un cataclysme biblique ? Comment survivre ? Faut il être solidaire ou individualiste ? Toutes ces questions nous hantent durant le film et en cela le film est angoissant. La fin est déchirante de par les choix faits et la conclusion de l'histoire est terrible.