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gnurff
25 abonnés
283 critiques
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5,0
Publiée le 6 novembre 2007
Un film assassiné à son époque et maintenant encore !
Alors que ce film est vraiment une splendeur! La vieille école criminelle face à la jeune délinquance qui respecte plus que tout ce genre de heros mais qui en produit l'inverse !
"Assassin(s)" est un des meilleurs films de Kassovitz. Ambigüe, fort, bien joué et surprenant !
Voilà un film trop injustement décrié et villipandé à sa présentation à Cannes et à sa sortie en salle. Les deux acteurs offrent une très grande prestation et Michel Serrault à rarement été aussi grand dans un rôle sombre, un des plus graves qu'il n'ai jamais eu. La mise en scène implacable de Kassovitz force le respect et si le thème traité peut faire réagir, il faut reconnaitre que cinématographiquement parlant ce film est parfait. Pour moi le meilleur de son réalisateur à ce jour.
Un film noir qui ne brille ni pour sa mise en scène simpliste, extrêmement facile à déchiffrer ni pour son ambiance très grise, bien triste. Si Michel Serrault est intéressant en vieux tueur à gages, Mathieu Kassovitz ne dégage pas grand-chose émotionnellement. Une réflexion sur le paternalisme et la transmission du savoir qui manque de profondeur, un long-métrage qui s'avère au final bien peu dérangeant. Pas mal mais guère plus.
Assassin(s) ne brille pas par son récit à l’argument contestable en dehors du souhait d’exprimer un fort désaccord vis-à-vis des médias. La narration s'abime progressivement dans une dernière partie faisant un trop grand recours à l'insertion d'extraits empruntés ou créés d'émissions télévisées rendant Assassin(s) trop hétéroclite dans son finale. Malgré un tournage précipité (Michel Serrault s’était engagé sur un autre film), Mathieu Kazzovitz fait preuve d'une mise en scène appliquée et souvent inventive. On note ainsi l’animation de certains plans-séquences par quelques mouvements de caméra complexes et recherchés. L’ambition du cinéaste est patente, appréciable et salutaire au sein des réalisations françaises.
Excellent! Kassovitz nous en met plein la vue avec ce film! un sujet alertant et haletant! des prises de vues très bien pensées! et que dire de l'interprétation se Michel Serrault?! un vrai chef d'oeuvre pas assez médiatisé!
Kassovitz descend dans les tréfonds de l'âme humaine dans un film insoutenable de réalisme et d'horreur. Serrault fait peur, et là c'est tout de même une performance. Certes le film est sorit à un moment où le monde du cinéma refusait la violence, ce qui l'a un peu tué. Mais quelle narration !!! Kassovitz réussit à mettre en image ce que la conscience n'arrive pas à exprimer lors d'actes monstrueux. Serrault est un maitre, Kassovitz n'a pas les épaules et le petit jeune, sans repère, est pire que le maitre. Un film fort, forcément controversé, que je n'hésite pas à défendre parce que le cinéma c'est ça : aller où on ne l'attend pas.
brulot provocateur et sans concession, apres metisse et la haine Kasso reste tres attaché a la dimension social de son cinéma .il y ajoute ici cepandant un peu de polar et un peu de cet esprit trach emprunté a Gaspard Noe . Il offre par la même occasion a L'incroyable Michel Serrault un rôle trés éloigné de son registre habituel et met du coup en relief l'immence talent de l'acteur et l'ouverture d'esprit de l'homme.
plus difficile d'accès que "la haine", mais moins démagogique. un film courageux, même si le scenario est un peu faible, il reste l'interprétation de serrault, le montage excellent de kassowitz himself et une dénonciation violente et jubilatoire du système médiatique annonciatrice, hélas, de l'échec commercial du film
j'aime beaucoup ce film justement pour son coté immorale. il y a une variation originale au mythe du maitre et de l'eleve , de la vieille generation de tueur aux nouveaux delinquants. ce film est une feroce critique de la société .un critique a declaré que ce film etait le plus mauvais de tout les temps .enormement de gens penseront comme lui je pense
Le film maudit de kassovitz. Sans atteindre des sommets cinématographiques , il ne méritait pourtant pas le lynchage débile dont il a fait l'objet. Certe, sa dénonciation de la violence et son utilisation par les médias est on ne peut plus grotesque car elle y est excessive dans le film ( autrement dit , fait ce que je te dis , pas ce que je fait !) mais il n'en reste pas moins qu'assassin à le mérite de montrer quelque chose, et d'aller au bout de ses convictions. On reproche souvent son conformisme au cinéma français, et , lorsque que l'inverse se produit , on le critique aussi...il faudrait savoir ce que l'on veut. Après de là à dire que assassin est un grand film ... Il ne faut quand même pas déconner.
Formellement le film est excellent (dans sa mise en scène assez brut, son univers sombre, son mélange de plans structurés et décalés, son casting est excellent aussi...). C'est le fond qui titille un peu plus (mais qui a le mérité de nous faire réflechir). Soit trois générations et leur regard par rapport à la violence (à mettre en adéquation avec l'influence de la télé et des médias). Le vieux n'est que peu influencé, la violence de ses actes étant justifié par la nécessité et la pourriture du monde, se targant lui d'avoir une éthique, puis le jeune adulte (Kasso) pour qui la télé est simplement un divertissement dans lequel il se réfugie pour ne pas avoir à penser, puis le gamin dont la violence de la télé et des jeux vidéos (c'est pas cool ça) imprégne plus profondemment. So? Un film imprécis dans le message qu'il veut apporter, et si l'on arrive à traduire on ne le trouve pas forcement juste (les jeux videos n'enrichissent pas en violence mais permettent de l'exprimer pour moi)
Je pensais mettre au moins une étoile pour Michel Serrault mais je n'en ai même pas eu le courage. Il y a des films totalement incompris à leur sortie mais celui-là a parfaitement été compris en étant qualifié de nul. Mathieu Kassovitz s'enlise dans une mise en scène tape à l'oeil sous prétexte de dénoncer les travers qui entourent la Société et l'amènent à être violente (les plans télévisuels notamment sont d'un ennui et d'un ridicule assourdissants!). La mise en scène au lieu d'être nerveuse comme on pouvait légitemement s'y attendre est en plus très molle, le terme de "finesse psychologique" ne fait pas partie du vocabulaire du réalisateur au vue de l'incrédibilité totale des personnages, incrébilité qui rejoint un scénario cousu de fil blanc et qui met en plus des plombes à se terminer (je sais qu'on est loin d'avoir la meilleure police du Monde mais là elle branle vraiment rien surtout avec les empreintes que les protagonistes laissent partout!). Ce film se veut choquant, il est juste gonflant.
Kassos ! Pan pan ! Kassovitz réalise ce drame policier. Drame oui, mais policier !? il y à pas un flic qui mène une enquête, pas un seul flic qui découvre un corps parmi tant d'autres. Rien ! nothing.... Et ce n'est pas tout ! je sais pas si Kassovitz est au courant, mais vas-y que ça tire, que l'intrus s'introduit dans une villa comme dans un moulin et le tout en laissant bien les empreintes. Pas de gants... Kassovitz assassine assez concrètement son long-métrage. Dommage, car, j'ai trouvé bon la réalisation et les acteurs. Une froideur, puis obsession de montrer que dans la société moderne nous avons un outil coupable de la débauche ou violence. La télévision et ses programmes, une débauche visuelle, insultante, sexe.
Satire acerbe du monde audio-visuelle Français. Le ton de Kassovitz est toujours provocateur mais contrairement à "la haine" ce film est très violent. Il a probablement beaucoup de messages à faire passer, ses thèmes sont multiples (la solitude, l'ennuie, la recherche d'un père de substitution et donc surtout la violence des médias qui pousseraient les jeunes à dériver) mais ici ça ne fonctionnera qu'à moitié : Trop compliqué, trop violent, trop brouillon, très mal interprété (hormis Michel Serrault). Si on s’épanche un peu plus sur l'idéologie de Kassovitz, elle s’avère extrêmement primaire, voire réac. Pour résumer la télé-poubelle qui abreuve nos enfants de violences et de débilités en tout genre est responsable de leur déchéance. C'est (encore) une manière pour Kassovitz de les déresponsabilisés de leurs actes...