Un film inégal, mal développé. Malgré tout, la mise en scène laisse filtrer de jolies émotions et une analyse pertinente de l'oppression féminine en Iran. Grâce à l'interprétation convaincante de ces comédiennes, "La fête du feu" finit par emporter l'adhésion.
Enfin un film iranien qui ose montrer la réalité de la société iranienne, sans la faire passer par des artifices tels que la peinture des enfants iraniens. Ici, on parle de la jalousie dans un couple, on parle d'adultère. Ici, les femmes, bien que manquant de liberté, sont des personnages forts, et, dans le secret du domicile, elles tiennent tête à leurs maris. Un très bon film, qui apprend beaucoup de choses au spectateur occidental, et, ce, sans prechi-precha, sans l'ennuyer.
On pourrait voir dans ce film une preuve supplémentaire de la vitalité du cinéma iranien. Mais cette étiquette est réductrice, l'action pourrait se dérouler n'importe où dans le monde et le film ne cherche pas à racoler le public occidental par un sujet ouvertement politique. Le sujet du couple en crise est assez bien traité, et l'idée de le présenter à travers le regard d'une aide-ménagère est plutôt bonne.