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    La Fête du feu
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    3,7
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    36 critiques spectateurs

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    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2013
    Tourné en 2006, "La fête du feu" est le troisième film du réalisateur iranien Ashgar Farhadi, dont l'aura ne cesse de grandir depuis "A propos d'Elly, "Une séparation" et "Le passé". L'action se déroule à Téhéran durant cette journée où, selon une tradition pré-islamique combattue sans succès par les mollahs, on tire des pétards et des feux d'artifice.
    Comme dans une pièce de théâtre dont il emprunte les codes, le film se déroule en l'espace d'une journée dans un appartement bourgeois où les protagonistes ne cessent d'entrer et de sortir. Rouhi, une jeune femme d'origine modeste, fraîchement fiancée, est chargée par une agence d’intérim d'y assurer quelques heures de ménage. La famille qu'elle découvre est au bord de l'éclatement : la femme suspecte son mari de la tromper avec une voisine. Tout laisse à penser qu'elle est paranoïaque et Rouhi accepte de mentir pour défendre le mari et protéger leur enfant. Mais ...
    On découvre en filigranes les grands thèmes de l’œuvre de Farhadi : le couple peut-il durer en dépit des accommodements que la vie à deux exige ? la vérité existe-t-elle au-delà d'une variété de points de vue subjectifs ?
    En 2007, on saluait l'émergence d'un auteur iranien subtilement contestataire. Mais le cinéma de Farhadi ne se réduit pas à un portrait subversif de femmes dévoilées. Sa portée est universelle et c'est pour cela qu'il nous touche.
    Plume231
    Plume231

    3 887 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2013
    Des trois films que j'ai vu pour l'instant du réalisateur Asghar Farhadi, celui-ci m'apparaît être le plus réussi. Ici il nous pousse constamment à changer d'opinion sur les différents personnages en nous les faisant voir à travers le regard d'une protagoniste à laquelle on peut facilement s'identifier ; on a juste parfois un temps d'avance pour une révélation par rapport à elle. Et de plus, ça fait plaisir de voir que la leçon de Chaplin, de Lubitsch et de Wilder à savoir faire parler les objets pour apprendre malgré soi des choses a été retenue et réutilisée. Subtil et non dénué de force.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    203 abonnés 1 910 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2013
    Moins abouti que les films suivants de Farhadi, notamment La séparation, celui-ci nous montre déjà que ce réalisateur s'est positionné comme le peintre de la petite bourgeoisie iranienne, une sorte de Truffaut oriental, avec une pointe de vision sociale en plus. Il décrit à merveille, comme dans La Séparation, les relations entre la femme de ménage et ses employeurs. Le scénario est très classique et sans grande surprise, mais la psychologie des différents personnages permet de s'attacher à cette histoire somme toute banale de jalousie, qui pourrait se dérouler n'importe où, à n'importe quelle époque, quelques détails secondaires mis à part.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    692 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 février 2014
    Le long métrage que j'ai le moins aimé des films que j'ai vu de ce réalisateur de talent. Le scénario trop brouillon et le manque d'attachement que j'ai eu vis a vis des personnages ne m'ont fait que relativement apprécier ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 juillet 2012
    "La fête du feu" a été produit avant "À propos d'Elly" et "Une séparation". Ces deux chefs d'oeuvre nous ont rendus très exigeants. "La fête du feu" est un cran en dessous. À la base, il y a un problème de couple très banal, mais traité de manière très appuyée avec beaucoup de lourdeur. La première partie du film s'avère assez pénible pour le spectateur. Néanmoins, l'ensemble ne manque pas de qualités. Les acteurs sont à la fois attachants et excellents, merveilleusement dirigés. Le film est bien construit, on démêle le vrai du faux petit à petit, en même temps que l'héroïne du film. En plus, on a le plaisir de découvrir une fête iranienne qui s'inscrit dans la continuité d'un long passé historique, et très peu connue des occidentaux. Ma note 4 étoiles me paraît un peu indulgente, mais ce film a une autre qualité : il nous permet de suivre le cheminement d'un très grand réalisateur.
    Myene
    Myene

    18 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juillet 2012
    Peut etre parceque j'avais dabord vu" Une séparation" ce film interessant m'a paru moins fort que le précédent on y reconnait la maitrise du cinéaste, mais des éléments communs aux 2oeuvres font que la "fete du feu" prend les caractéristiques d'une étude ultime avant le tableau: Un conseil si vous pouvez, voyez les films par ordre chronologique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 mars 2012
    Asghar Farhadi lève une nouvelle fois le voile sur la société iranienne. On en revient à nouveau à la question épineuse de l'adultère. Mais au-delà de ça, ce qui est toujours aussi remarquable chez lui, c'est l'aisance avec laquelle il parvient à berner le spectateur. Ce qui n'est qu'un simple drame à nos yeux occidentaux, là-bas ça devient une véritable enquête, soulevant tout un tas de question et aux enjeux pouvant se révéler fatale... Un thriller dramatique poignant, une vitrine douce-amer sur l'Iran, qui nous présente une histoire simple mais pourtant tellement subtile. Troisième film que je vois de Farhadi et on peut facilement dire qu'il a un univers qui lui est propre, avec une façon de se jouer du spectateur en le trimballant constamment sur la voie de l'incertitude. Et ça toujours en parlant de chose sérieuse et révélatrice d'une société. Divertissent et intelligent. Pas déçu, Farhadi joue clairement dans la cour des Grands !
    DarioFulci
    DarioFulci

    102 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 octobre 2011
    "La fête du feu" n'a pas la puissance scénaristique et narrative d'"A propos d'Elly", et surtout d'"Une séparation". Ce dernier partage une thématique proche avec "La fête du feu": embauchée pour s'occuper de l'appartement d'un couple, la jeune fille est plongée au cœur de la crise conjugale qui les secoue. Une sorte de brouillon d'"Une séparation", mais un brouillon solide et déjà sûr de lui. Une fois encore le réalisateur n'hésite pas à manipuler le spectateur pour l'emmener sur de fausses pistes et révéler la vérité à la fin. Mais au-delà de cela, c'est la place de la femme qui est encore mise en valeur sous de nombreux aspects.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 septembre 2011
    Dans un genre différent de "Une séparation", grâce au succès duquel le film bénéficie d'une 2ème sortie, mais tout aussi intense et percutant. Excellente réalisation, bel exercice de style avec, comme dans les tragédies classiques, unité de temps, de lieu (presque) et d'action.
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    43 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 août 2011
    Le succès assuré par le bouche à oreille d’une Séparation assure à Asghar Farhadi une nouvelle notoriété justifiant amplement la reprise en salle de ce film datant de 2006. Là encore le réalisateur iranien nous propose une chronique conjugale de la classe moyenne de Téhéran, avec cette histoire d’adultère entre voisins de palier d’un immeuble impersonnel et triste. On ne prêterait guère attention à cette banalité universelle sans le contexte social d’une société où la femme exerce plus sa liberté d’acte et de parole au sein du foyer qu’à l’extérieur. Le regard du réalisateur nous oblige à revoir nos préjugés et nos idées sur une société qui n’est pas seulement formatée par une religion d’état. La superbe scène des feux et pétards du nouvel an iranien nous montre du reste un visage plutôt païen des coutumes de la ville. Malgré toutes ses qualités, on ne retrouve pas dans ce film la tension dramatique et émotionnelle d’une Séparation ni celle d’À propos d’Elly, autre opus passé injustement inaperçu il y à deux ans.
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 août 2011
    Le succès d'Une séparation a permis la ressortie de La fête du feu, troisième film de Farhadi, tourné avant A propos d'Elly. Il y a plus que des similitudes entre Une séparation et La fête du feu et, notamment, une manipulation éhontée du spectateur, mais jouissive (comme chez Hitchcock), auquel on cache des choses tout le long du film, pour mieux le surprendre. Le thème est celui de la jalousie d'une épouse et donc, de l'adultère, traité à l'iranienne -de nombreuses scènes ne pourraient se concevoir en occident- et cependant d'une portée universelle. Certains évoquent un vaudeville, et c'en est un en effet, mais réalisé avec une telle intensité dramatique que cela devient une quasi tragédie, et en tous cas un thriller sentimental, d'une densité émotionnelle équivalente à celle d'Une séparation. La mise en scène, si elle se fait apparemment discrète, est fabuleuse : pas un plan qui ne soit réalisé au hasard, comme si Farhadi avait, à la manière de Kurosawa autrefois, dessiné tout le storyboard avec l'emplacement des caméras. On n'est pas loin du théâtre filmé, cependant, l'action se confinant souvent entre quatre murs, ce qui donne cet aspect asphyxiant au film, mais le cinéaste s'en échappe par la variété de ses focales et un art du dialogue qui crépite, proche, et l'on revient au vaudeville, à ce qu'un Lubitsch ou un Wilder savaient faire. Autre idée de génie : faire observer l'affrontement de ce couple à travers les yeux d'une étrangère, une femme de ménage, presque là par accident, mais il n'y en a pas chez Farhadi, et qui symbolise le regard du spectateur, elle qui va être la seule à pouvoir rassembler toutes les pièces du puzzle. Dernière chose : La fête du feu se situe en fin d'année, à un moment où les iraniens se défoulent en faisant éclater des pétards un peu partout à Téhéran. Il y a une longue scène, vers la fin, presque muette, où la voiture du mari, qui raccompagne la femme de ménage qui vient de découvrir la vérité, traverse des rues encombrées de fêtards et illuminées par des feux de joie. La fête du feu est un film étouffant, passionnant et incroyablement retors. Personnellement, j'adore ça.
    Paul F.
    Paul F.

    12 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 juillet 2011
    Encore un excellent film d'Asghar Farhadi. Dans cette histoire d'une femme qui se croit (à tord ou à raison) trompée par son mari, où se mêlent les petits mots qu'on entend par çi par là, on est epoustouflé par l'omniprésence des femmes. Il ne faut évidemment pas dévoiler la chute mais en quelques secondes et quelques regards tout se dénoue. C'est vraiment très fort. Bravo à ce réalisateur qui amène une fraîcheur et un regard nouveau sur le jeu des sentiments. Allez voir ce petit bijou.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 juillet 2011
    Encore un superbe film sur les relations humaines et les relations sociales dans la société iranienne !
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    63 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2011
    Un joli film, dont le talon d'Achille est un final un peu long, malgré la très belle scène de traversée de Téhéran en voiture sous les pétards du Nouvel An iranien. Il faut un temps d'adaptation pour se faire au rythme rapide des dialogues, mais le film le mérite largement. Une jeune fille arrive comme aide ménagère dans l'appartement d'un couple en crise. Le mari est-il aussi fidèle qu'il le jure ? Sa femme, dévorée par les soupçons, a-t-elle tout imaginé ? A quel jeu joue la voisine de palier, tenancière d'un salon de coiffure semi-clandestin ? En homme de théâtre expérimenté, Asghar Farhadi s'appuie sur une foule de détails pour relancer son intrigue, tenir le spectateur dans l'incertitude et le balloter entre les sentiments des personnages. A l'image du cadre principal de l'action, cet appartement totalement bordélique au début qui s'ordonnance petit à petit, nous plongeons de plus en plus dans les méandres de ces relations complexes, nous débusquons les mensonges et les souffrances des uns et des autres. On est loin des stéréotypes habituels sur l'Iran et la vie des Iraniens. Ici, les couples se déchirent, se réconcilient, les femmes engueulent leur mari et vice-versa, la vie est compliquée... comme partout ailleurs. Mercià M. Farhadi est à ses excellents comédiens pour ces belles tranches de vie.
    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2008
    Un regard original sur le couple, singulier dans la cinématographie iranienne. Proche à la fois du néoréalisme à la Kiarostami et de l'étude de moeurs occidentale, en particulier les films sur l'incommunicabilité.
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