Petite découverte pour cette comédie, qui joue avec les codes des gangsters, mais repentis et qui essaie de se la jouer honnête, mais est-ce que cela paye...pas suffisamment apparemment, c'est dur d'être honnête pour un caïd tel que Edgar G.Robinson. La farce prend bien, et on s'amuse à voir tout ce beau monde s'évertuer à rester digne, et passé la première moitié, on tombe de le Vaudeville, c'est léger et divertissant avec un final un peu tiré par les cheveux mais pour une comédie de 1938, elle nous offre son lot de rebondissement et de situation loufoque.
Une farce qui manque souvent de bon goût et qui est sauvée grâce à la présence d’E G Robinson et au jeu outré de quelques comparses. Le scénario se veut astucieux mais côtoie plutôt la lourdeur. On ne saura jamais qui est vraiment Marco, incommensurable prétentieux ne sachant vivre que le moment présent. L’humour est particulier n’hésitant pas à introduire des cadavres dans une maison dédiée à une grande fête. La fin n’en est pas vraiment une et en sortant du film on ne sait pas très bien ce qu’il faut en retenir. C’est un peu déroutant
Un peu poussif au départ, il faut vraiment attendre la fête dans la résidence de Saratoga pour que ça s'anime pas mal et que ça devienne relativement plus intéressant, avec l'utilisation d'un des ressort classiques du théâtre de boulevard : les gens qui se croisent et qui se décroisent sans arrêt, d'autant que si on ajoute des cadavres dans les placards et des trésors sous les sommiers, on a tous les ingrédients. Bonne prestation de Robinson, les seconds rôles sont plutôt bons à l'exception de Willard Parker exécrable dans le rôle du gendre.
Une petite merveille que cette comédie de gangsters qui fêtera bientôt ses 80 ans. Eh oui ! On peut lui reprocher certaines choses, comme un manque de dynamisme par exemple mais pour l'époque c'était dans les habitudes. Et même à voir aujourd'hui, ça ne saute pas aux yeux car on se laisse facilement attraper par cette histoire, qui certes en rappelle d'autres, mais qui ne manque pas de situations burlesques et qui nous fait passer un très bon moment. L'acteur principal campe parfaitement son rôle et vaut à lui seul le coup d'œil !!
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3,0
Publiée le 16 janvier 2015
La prohibition est morte et Edward G. Robinson vous paye sa tournèe de bière! De quoi inonder tout Manhattan si vous êtes amateur! C'est une nouvelle ère qui s'ouvre donc dans cette comèdie sans prètention mais distrayante de Lloyd Bacon disparue des ècrans (sauf sur T.C.M). Ce sera la bière et les mêmes clients pour Robinson! Sauf que la vente s'effectuera diffèremment car dèsormais il est dans la lègalitè! Le slogan est bien, la brasserie aussi! Mais surtout pas de grossièretè, il faut maintenant utiliser un langage correct et arranger sa cravate quand on est en compagnie d'une dame! Dans "A Slight Case of Murder", Robinson s'amuse entre deux classiques du film policier ("The Last Gangster" de Ludwig ; "The Amazing Dr. Clitterhouse" de Litvak) et Jane Bryan (20 ans tout rond dans le film) est toujours une comèdienne aussi belle et charmante! Buvez la bière Gold Velvet, c'est la meilleure...où vous pourriez en dècoudre avec Remy Marco et sa bande (Allen Jenkins en tête)...
Edward G. Robinson est, on ne va pas s'en cacher, le principal intérêt de cette comédie où il n'hésite pas à auto-parodier ses anciens rôles de gangster en interprétant ici un ancien ponte de la contrebande de bière qui après la fin de la Prohibition veut s'acheter une respectabilité en entrant dans la légalité. Mais c'est sans compter ses anciens complices qui vont bien malgré lui se rappeler à son bon souvenir et sa fille qui ne trouve pas mieux que de lui mettre comme futur gendre un flic... L'acteur de "Little Caesar" s'en donne à cœur joie et c'est ce qui fait mieux passer la pilule d'une réalisation pauvre, plus théâtrale que cinématographique, qui n'arrive pas à donner de la saveur à tous les rebondissements de l'intrigue. Reste tout de même, en dehors de Robinson, quelques seconds rôles et quelques répliques qui font mouche, mais l'ensemble avait un bien meilleur potentiel ; dommage...
Un Meurtre Sans Importance raconte l’histoire du patron d’une brasserie qui tente de se reconvertir dans la légalité alors que le glas de la prohibition a sonné. Cette comédie joue donc sur le décalage entre ce nouveau départ et le comportement de ces anciens malfrats, peinant à s’habituer à cette nouvelle vie. Le film a un scénario bien articulé et plutôt riche en évènements permettant un film rythmé. L’ensemble du casting est très bon avec en tête le monument Edward G.Robinson qui en profite pour tourner en dérision les rôles de gangsters qui ont fait sa gloire. Un film anecdotique mais tout de même vraiment sympathique.