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    Subconscious Cruelty
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    2,5
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    9 critiques spectateurs

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    S M.
    S M.

    34 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 août 2013
    Film, expérimental au contenu plutôt abstrait, totalement surréaliste, signé par le canadien Karim Hussain, "Subconscious Cruelty" est sûrement l'un des films les plus malsains qu'il m'ait été donné de voir. Très sombre, cérébral, subversif, violent, il n'est pas à mettre entre toutes les mains. Les images et les thèmes abordés sont forts. Le spectateur se retrouve absorbé dans des situations surréalistes en étant seulement guidé par la musique et parfois, un narrateur qui commente les événements. Les couleurs sont parfois très vives et le tout, bien réalisé malgré le budget très mince. Mr Hussain a du talent et sait tenir une caméra, c'est indéniable. "Subconscious Cruelty"est un film à portée philosophique qui ne sera jamais la tasse de thé des amateurs de "gros gore". Sa réception demande une ouverture d'esprit et un abandon total de la part du spectateur.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 375 abonnés 4 414 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2013
    Subconscious cruelty est un de ces films assez difficile à noter dans le sens où il échappe à certaines conventions habituelles du cinéma, tant dans sa narration, que dans ses préoccupations visuelles.
    Bon, le casting n’a franchement pas d’intérêt particulier. Il n’y a en effet aucun dialogue (juste une voix off dans la première partie), et la réalisation est faite de telle sorte qu’elle ne cherche pas du tout à mettre en valeur le jeu des protagonistes. Lesquels s’acquittent bien de ce qu’ils ont à faire, généralement des passages de transes à connotation morbide, ce qui ne devait pas être vraiment simple à jouer compte tenu de ce qui est montré à l’écran. Il n’y a donc pas de variété d’émotions à restituer.
    Pour ce qui est du scénario, il n’y a en a pas vraiment. C’est un film qui se divise en plusieurs parties et ne raconte donc pas une seule histoire. Le premier est la plus longue, la plus narrative aussi, appuyé notamment par une voix off. Elle est aussi la plus ennuyeuse au final, s’avérant franchement stagnante. Le réalisateur aurait pu la réduire à la même taille que les autres, cela aurait vraiment été profitable à Subconscious cruelty. Les autres parties sont entièrement muettes, et explorent des aspects non moins craspecs que la première. Honnêtement l’exercice se veut avant tout expérimental, donc le fond apparait très hermétique, très creux, un peu à l’image de ce qu’avait pu proposer Amer. Cela en ravira certains, d’autres trouveront que c’est assez pédant et prétentieux, doublé peut-être d’un coté racoleur d’assez mauvais goût. Pour ma part j’ai ressenti avec ce film du sous Buttgereit, avec un réalisateur ayant son talent visuel, mais ne parvenant pas à raconter une vraie histoire et cherchant du coup à contourner cet obstacle.
    La mise en scène en revanche est sublime. Elle est extrêmement soignée, avec des plans et des cadrages d’une grande variété, il y a une attention de tout les instants portée à l’image. Le réalisateur arrive à donner l’illusion de réalisme en offrant pourtant un travail d’une richesse rare. La photographie est non moins remarquable, avec là encore un travail sur les éclairages, les contrastes de couleurs, les clair-obscur décapant. Subconscious cruelty est vraiment redoutable de ce point de vue. Par contre il n’y a quasiment pas de décors, la plupart des scènes se passant dans un environnement entièrement plongé dans le noir. Quelques passages font exception mais il n’y a rien à retenir de particulier. Alors Subconscious cruelty est un métrage très gore. Indéniablement c’est le terme à employer pour ce film, qui mélange un érotisme ultra-violent et multiplie les actes de mutilation. Je déconseille vivement le film à un public non averti (et même à ceux qui sont habitués à de l’horreur « traditionnelle »). Tout est montré de l’accouchement des plus sanglants à la scène de cannibalisme et d’éventration en passant par quantité de scènes de sexe porno-gore. Comme dans Cannibal Holocaust d’ailleurs, ou Nekromantik, la violence visuelle est compensée par une bande son très douce et mélancolique. Je dois dire que Subconscious cruelty est franchement très bon de ce point de vue, avec une ambiance musicale d’une grande beauté.
    Au final, voilà un métrage particulier indéniablement. Il va surement très largement diviser ses (rares ?) spectateurs. Pour ma part je ne peux que saluer la maitrise du travail formel, car là-dessus il n’y a rien à redire. Néanmoins, sur le fond il est dommage de ne pas trouver grand-chose. Même lorsque le réalisateur cherche à aller vers une symbolique plus appuyée (notamment dans la dernière phase), c’est archi-caricatural et bien trop inférieur aux qualités techniques déployées. On sent nettement que Hussain est avant tout un directeur de photographie, c’est un peu dommage.
    ZOGAROK
    ZOGAROK

    14 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2013
    Objet remarquable et ultra-personnel, Subconscious est un attentat à la raison usant de moyens assez lourds, mais surtout un plaidoyer contre la vie, plus négationniste que pessimiste. S'il est une expérience des plus déstabilisantes et esthétiquement vertigineuse, ce n'est aussi fondamentalement qu'une bizarrerie insensée, bricolant un inconscient avec ivresse, gaucherie. La volonté d'intimider semble être son principal moteur et à cette fin, Hussain ne recule pas devant la débauche d'effets et le renfort de symphonies psychédéliques ne visant qu'à flouer. Cette exagération est celle d'un auteur authentiquement libre et jaloux de sa dégénérescence. Un artiste, donc, doublé d'un magicien amateur et exhibitionniste, vraisemblablement inspiré par les travaux de Jorg Buttgereit.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 139 abonnés 7 481 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 janvier 2021
    Premier long-métrage pour le chef op’ Karim Hussain qui se lance dans le cinéma d’horreur extrême. Subconscious Cruelty (2000) est une anthologie horrifique, réalisée sur une période de 5ans.

    Scindée en 4 segments ("Globe oculaire ovarien", "Larves humaines", "Renaissance" & "Martyre"), le film se veut avant tout avant-gardiste, sous couvert de raconter des histoires aussi bien morbides que métaphoriques & nihilistes (une femme est éventrée et un globe oculaire lui est retiré du ventre, un homme mentalement instable s’attaque à sa sœur enceinte en lui arrachant son nourrisson à même le vente, un groupe d’individus se roule dans la boue et se livrent à des ébats sexuels avec… le sol et enfin, un homme se livre à une séance de masturbation, sur fond de symbole religieux où le Christ se fait dévorer et violer).

    Interdit aux moins de 18ans dans certains pays, on peut s’étonner de constater qu’il ne soit interdit qu’aux moins de 16ans en France, vu l’étalage d’immondices pendant près de 90min. Très inspiré par le cinéaste allemand Jörg Buttgereit (Nekromantik 1 & 2 - 1987/1991), le réalisateur canadien nous restitue une œuvre filmique totalement barrée et expérimentale. Certains segments sont accompagnés d’une voix off monocorde, tandis que d’autres sont tout simplement muets.

    Une œuvre à réserver à un public avertit et à ne clairement pas laisser entre toutes les mains. Une ode à la perversion, où il est question de trouble mental, de procréation, de vagin sous toutes ses formes, de l’inceste, de corps en putréfaction, … Karim Hussain n’est pas avare en images de mauvais goûts, comme en témoigne ces séquences répugnantes spoiler: (un vagin purulent et bourré de vers, une séance de masturbation hardcore qui finit jusqu’au sang, avec un pénis en lambeau, une longue séquence de masturbation, une scène de cannibalisme et d’urophilie où un homme est éviscéré vivant, …).


    Entre rêves et cauchemars, on ne sait plus où donner de la tête. Si vous aimez les films subversifs, très clairement ce film est pour vous, pour les autres, passez votre chemin.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    Julien D
    Julien D

    1 194 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 novembre 2013
    Il est impossible de juger une œuvre aussi abstraite que ce sommet du surréalisme gore qu’a signé Karim Hussain alors qu’il, à l’époque, âgé d’à peine une vingtaine d’années. Voyant que le parcours de ce jeune canadien déluré en a fait, après quelques années d’errance, un chef opérateur dont la réputation a finalement su dépasser les bornes du cinéma underground, il ne faut pas s’étonner que son premier passage derrière la caméra fut une expérience visuelle purement psychédélique car totalement détachée de toute logique scénaristique. Séparé en deux gros sketchs à l', l’une mettant en scène un viol incestueux suivi d’un accouchement meurtrier et l’autre les fantasmes à tendance chrétiennes d’un pervers sexuel, eux-mêmes séparé par une étrange scène d’orgie sanglante, cette curiosité artistique s’amuse à assimiler, dans un lyrisme particulièrement morbide, un bon nombre de tabous directement liés au sexe et à la mort. La mise en scène, empruntant tant au cinéma pornographique qu’au surréalisme le plus abstrait, et les impressionnants jeux de lumières créent une imagerie typiquement cauchemardesque elle-même accompagnée d’une agréable musique et, dans la première partie, d’une voix-off à priori sympathique, sont autant de moyens formels qu’Hussain multiplie pour rendre ce spectacle extrêmement dérangeant pour chacun de ses spectateurs qui, qu'il y voit une production prétentieuse, malsaine ou pertinemment transgressive, y trouvera, d’une façon ou d’une autre, une résurgence de ses angoisses refoulées vis-à-vis des pulsions les plus perverses et les plus terrifiantes de son inconscient.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 8 avril 2013
    Je suis incapable de noter ce film, c'est pourquoi je lui met la moyenne. J'aurais tendance à le considérer comme un chef-d'oeuvre car tout a un sens, tout est pensé et filmé au millimètre même si ça paraît assez brouillon au premier abord, mais à tel point que je suis loin d'en avoir saisi toutes les subtilités et que j'aie été avant tout extrêmement choquée et mal à l'aise.
    C'est un film que je ne conseille à personne, à part peut-être aux cinéphiles très avertis. Pour ma part je regretterai presque de l'avoir vu, ou tout du moins de ne pas avoir un peu attendu avant de le visionner (j'ai 18 ans). Pour rien au monde je ne le verrai une seconde fois.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 novembre 2012
    Un film expérimental du Canadien Karim Hussain qui nous livre un constat sans concession sur la nature humaine et son horreur. Certainement le film le plus sale qu'il m'ait été donné de voir
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 17 février 2014
    Film long,sans intérêt. Mal géré,l'idée n'a pas vraiment d'utilité,autant que l'histoire. Scènes violentes,dérangeantes et gores à souhait. Des masturbations,des rapports sexuels,tout y passe. Des moments incompréhensibles,car à un moment on voit le Koran,Jésus. Des religions sont exposées. Du sang,beaucoup de sang,gratuit. Bref,mauvais. L'idée aurait pu être plus travaillée et j'aurais peut être mis un 2.5/5. Un film à voir pour son gore,son dérangement et sa folie exceptionnelle,si vous aimez le pourrait croire que c'est le diable qui a fait ce film.
    Roger T.
    Roger T.

    149 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juillet 2020
    Karim Hussain avait 15 ans lorsque le scénario a germé dans sa tête et 19 ans lorsque le tournage a débuté. Est-ce un film provoquant? Peut-être à l'époque...mais à présent, on est allé vraiment beaucoup plus loin. Est-ce un film "grand public"? Certainement pas; d'abord parce qu'il contient des scènes gores et pornos (ah les fantasmes de l'adolescence...), ensuite parce qu'il est complètement hermétique.Même si le film m'a profondément ennuyé (circulez, il n'y a rien à voir), je lui trouvé des qualités dans le maniement de la caméra et l'usage des couleurs (le rouge, le bleu et le vert de Dario Argento).
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