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Un visiteur
2,5
Publiée le 12 avril 2009
Film d’un réalisme saisissant. On a vraiment l’impression que cela se passait comme cela : faire la guerre à la bonne franquette, sans préparation. Dommage que cela reste trop léger, sans profondeur.
Un bon film en dehors peut-être de certaines transitions, mais les acteurs sont formidables et des scènes énormes. On retrouve un peu l'ambiance décrit par céline dans voyage au bout de la nuit.
Un film qui va annoncer tout le futur travail de Jean Jacques Annaud. Cette comédie dramatico historique est surpenante. Car, un film sur les colonies en a t-on l'habitude? Et bien cette farce d'un monde exotique et different qui plait tant à Annaud fonctionne vraiment. Oscar du meilleur film étranger, La Victoire en chantant est à voir: divertissement garantit.
Film absolument remarquable. Etonnant quand on songe qu'il s'agit d'un premier film (mais Annaud avait fait les meilleures écoles de cinéma et avait plus de 9 ans de films publicitaires, souvent primés, derrière lui). Bien sûr, on pourra toujours y trouver dans le détail quelques imperfections (longueurs ou bavardages), surtout techniques (rapidité du tournage et manque de moyens). Reste la dénonciation drôlatique du colonialisme et de la folie patriotique, plus légère mais non moins justement cruelle que celle d'un Céline ou d'un Gide. Le total insuccès du film à sa sortie en France montre à quel point ce pays a du mal à revoir en face son triste passé colonial (quand la plus haute autorité du pays se permet de faire la leçon aux Africains, encore dernièrement, avec une bonne conscience ignare et paternaliste, on mesure le chemin à parcourir!). On retrouvera avec émotion une pléiade d'acteurs disparus (Dufilho, Carmet) ou en retrait de la scène (Spiesser) qui, tous, jouent avec une véritable jubilation. Mais le premier acteur est une actrice : c'est l'Afrique ! ...sur le beau corps de laquelle les petit poux blancs mènent leur comédie mortifère !
RIDICULE , ce film est une insulte à tt les morts pour la france (noirs ou blancs).pur produit des années 1970 , ce film s'il avait été tourné en 2000 aurit été condamné pour racisme. ces intellos des années 1970 exportait leur vision de la révolution tel un gobbels dans les années 1940. une insulte au genre humain ? TT les clichés des ennemies du communisme. jj annaud se prostitue à ses idées de gros bourgois , tel la scène de fesse dans stalingrad , il met en avant ses idées perverses , un film de fashiste , il y à ,des moments ou on remercie la censure.
Ce 1er film de Jean-Jacques Annaud est intelligent et contestataire mais on est loin du grand Annaud du Le nom de la rose et de Stalingrad ; ce film plaira plus aux passionnés d’histoire qu'aux cinéphiles car malgré ses qualités La victoire en chantant est trop bavard, bien que court (1h30) le film ne parvient pas à éviter les longueurs et l'ennui. On a une impression d’un film non abouti.
La tranquillité à "Fort-Coulais" douce est révolue ! Avant de s'en prendre au monde du ballon rond (avec "Coup de tête"), aidé par un Patrick Dewaere au mieux de sa forme (physique !), Jean-Jacques Annaud s'attaquait virulemment au colonialisme, auquel la France ne fut pas étranger. 1915. Les pays européens se partagent leurs colonies en Afrique. Les territoires français et allemand sont délimités par l'Oubangui. Le très petit nombre de Français, présent sur place, tient un comptoir à Fort-Coulais. C'est là que l'Allemagne "d'outre-mer", représentée par trois compatriotes, se ravitaille en vivres. Si l'entente entre les deux pays est cordiale, la considération envers les indigènes est bien différente. A l'annonce tardive de la guerre en Europe, accentuée par la mort de Jaurès, Hubert Fresnoy (Jacques Spiesser), socialiste convaincu et géographe de formation, prend en main la révolte "française" locale... Sous ses airs de comédie douce-amère, Annaud ("La guerre du feu", "Le nom de la rose", "L'amant") brosse le portrait corrosif de ces quelques colons appliquant la loi du plus fort, par pure obligation hiérarchique. Il en profite pour mettre en lumière les différences de mentalité et culturelles, en grande partie responsables de l'échec de ce système politique. Cette mini-guerre est au diapason du gigantesque champ de bataille de l'inanité, qui prend forme de l'autre côté de la Méditerranée. Jean Carmet et Jacques Dufilho sont parfaits en franchouillards. Oscar (un peu léger !) du meilleur film étranger en 1977, il est ressorti en France sous le titre "Noirs et blancs en couleurs".
Film passé quasiment inaperçu en France à sa sortie, le premier long-métrage de Jean-Jacques Annaud "La Victoire en chantant" remporta l'Oscar du meilleur film étranger. Pourtant ce coup d'éssai est cependant loin d'être parfait. Construit à la façon d'une comédie dramatique, le cinéaste a choisi une pointe d'humour pour dénoncer l'absurdité de la guerre ainsi que la mauvaise exploitation du colonnialisme. La première partie est plutôt honorable et Annaud montre avec un gout amer le patriotisme ridicule des soldats français ici poussé jusqu'à l'excès ou encore le mépris qu'ils adressent aux colons. Seulement la suite est moins cohérente, on a l'impression que le réalisateur se perd au beau milieu de ses discours (auquels une touche d'émotion n'aurait pas fait de mal). Parfois il ennuie et son film devient moins emballant qu'il y paraissait à première vue. A voir pour le message lancé.
Un film qui nous montre l'exploitation des Noirs en Afrique Centrale au début de XXème siècle, où les Blancs étaient les Rois. On les envoyait se faire tuer pour une guerre qui n'était pas la leur alors que la majorité des Blancs étaient planqués à l'arrière et assistaient même de loin au spectacle. Quant aux prêtres catholiques, ils n'ont rien à envier aux Imans islamiques actuels.
Ce premier film de Jean-Jacques Annaud, fruit de sept ans de documentations et de recherches, est bon. Sans être un chef-d'oeuvre, on ressent la passion de Jean-Jacques Annaud envers ce pays. C'est tout de même une brillante critique contre les colons avec quelques scènes amusantes. C'est le premier du film du réalisateur, donc nous excuserons une direction d'acteurs qui laisse un peu à désirer. Il a obtenu le césar du meilleur film étranger et un échec commercial en France. C'est normal, la vérité est dérangeante pour notre pays. Il n'y a que la vérité qui blesse!
Premier film intéressant signé par Jean-Jacques Annaud, qui montre ici un réel esprit critique par rapport à la médiocrité de certains francais durant la période coloniale. La critique se fit parfois acide, mais surtout amer, avec des dialogues assez réalistes. De plus, la composition de Jean Carmet et Jacques Dufilho confortent cette idée. Sans être forcément enthousiasmant, ce film mettait en valeur les qualités d'un cinéaste doué et intelligent. Le moins que l'on puisse dire, c'est que Jean-Jacques Annaud le confirmera par la suite...