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Un visiteur
0,5
Publiée le 29 septembre 2007
RIDICULE , ce film est une insulte à tt les morts pour la france (noirs ou blancs).pur produit des années 1970 , ce film s'il avait été tourné en 2000 aurit été condamné pour racisme. ces intellos des années 1970 exportait leur vision de la révolution tel un gobbels dans les années 1940. une insulte au genre humain ? TT les clichés des ennemies du communisme. jj annaud se prostitue à ses idées de gros bourgois , tel la scène de fesse dans stalingrad , il met en avant ses idées perverses , un film de fashiste , il y à ,des moments ou on remercie la censure.
J'ai découvert ce film par hasard lors d'une visite dans ma famille. Je l'ai trouvé savoureux, un humour qui aurait peut être du mal à passer aujourd'hui dans cette époque du politiquement correct ! La bêtise humaine, le racisme, le chauvinisme y est traité de façon subtile, avec humour. Sans doute l'un des meilleurs rôles de Jean Carmet, Jacques Dufilho est excellent, Jacques Spiesser très jeune, était prometteur. Ce petit film peu connu a tout de même obtenu l'Oscar du Meilleur Film étranger ! Un bon début de carrière pour Jean Jacques Annaud. A découvrir comme je l'ai fait.
Ce premier film de Jean-Jacques Annaud, fruit de sept ans de documentations et de recherches, est bon. Sans être un chef-d'oeuvre, on ressent la passion de Jean-Jacques Annaud envers ce pays. C'est tout de même une brillante critique contre les colons avec quelques scènes amusantes. C'est le premier du film du réalisateur, donc nous excuserons une direction d'acteurs qui laisse un peu à désirer. Il a obtenu le césar du meilleur film étranger et un échec commercial en France. C'est normal, la vérité est dérangeante pour notre pays. Il n'y a que la vérité qui blesse!
Le premier film de Jean-Jacques Annaud,fut autant célébré aux Etats-Unis(Oscar du meilleur étranger),qu'haï en France(car présentant les français sous un jour peu glorieux).Le sujet du colonialisme en Afrique Occidentale a toujours été pesant,voire tabou pour notre peuple.Annaud récréait cette situation absurde,sommet de la bêtise humaine,avec une charge anti-nationaliste.Dans "La victoire en chantant"(1976),il réduit la Guerre de 14-18 à l'échelle d'un minuscule poste-frontière,où l'annonce des confilts en Europe réveille une colonie scélosée,qui a un surcroït de nationalisme.Le pamphlet prend son sens,lorsque par exemple,le convoi traverse un gué(métaphore du Rhin)ou enrôle de force des Noirs,préalablement éduqués(converti de force au catholicisme).Jean Carmet obtenait enfin un premier rôle,et les images de l'Afrique,claires et colorées,prouvent à quel point Annaud aime ce continent.Seulement,le manque de budget se fait sentir.On ne sent pas les grands espaces,mais plutôt la sensation d'un tournage en studio.Ce pamphlet est trop lent,trop bavard,bizarrement monté.Il a pris une claque artistiquement.Et on s'y ennuit beaucoup malheureusement.
En dehors de l'aspect historique des troupes coloniales, le film manque d'intérêt, d'action, d'humour. Il y a une recherche des militaires pour enrôler des hommes auprès des chefs de tribus. Pour le reste, les personnages ne sont pas attachants et l'on s'ennuie vite.
« La victoire en chantant », le premier long-métrage de Jean-Jacques Annaud (1976), se déroule début 1915 en AEF à la frontière du Kamerun allemand. Les postes militaires des 2 nations cohabitent, les allemands se ravitaillant au poste français dans le magasin de Paul Rechampot (Jacques Dufilho). Parmi les autres colons français, 2 missionnaires tentant d’évangéliser les locaux en faisant du troc et Hubert Fresnoy (Jacques Spiesser), géographe et normalien de formation qui fait figure d'intellectuel. En recevant du courrier, il apprend que la guerre a été déclarée en août 1914 et le sergent Bosselet (Jean Carmet) de déclarer la mobilisation générale dans un sursaut patriotique. Les Africains sont enrôlés manu militari avec des prénoms chrétiens qui leur sont imposés, et sûrs de leur victoire la petite colonie va franchir le Rhin – un petit marigot – et s’installer pour pique-niquer en regardant de loin l’attaque du poste allemand… mais la mitrailleuse allemande fera un carnage parmi les « soldats français » ! Fresnoy reprendra les choses en mains mais en vain… jusqu’à ce qu’une troupe britannique vienne annoncer que la colonie allemande a capitulé et que son territoire a été attribué au Royaume-Uni. Malgré son sujet pamphlétaire sur le colonialisme, le patriotisme et l'absurdité de la guerre, le film s’essouffle assez rapidement. Il fut d’ailleurs un fiasco au box-office français… mais un succès aux USA remportant même l'Oscar du Meilleur Film étranger.
Premier long-métrage de Jean-Jacques Annaud, La victoire en chantant remporta l’Oscar du meilleur film en langue étrangère en 1977... pour la Côte d’Ivoire. Une nouvelle sortie fut alors programmée en France sous le titre Noirs et blancs en couleur, inspiré du titre américain Black and white in colour – sans plus de succès en salle. Prenant pour cadre l’Afrique-Équatoriale française en 1915, ce film brouillon et un brin confus dresse le portrait peu reluisant de colons franchouillards à la médiocrité sans limite, en particulier vis-à-vis des autochtones pour lesquels ils n’ont que hargne et mépris. La mobilisation pour la Première guerre mondiale – qu’il n’apprendront que plusieurs mois après le début des hostilités – ne fera que révéler davantage encore leur mesquinerie crasse. Cette violente charge anticolonialiste se révèle à la fois drôle, maline et cinématographiquement un peu faible.
Rarement satire du colonialisme (mais en existe-t-il beaucoup?) n'a paru aussi insolente. Au-delà de la caricature qui tourne en dérision les quelques français du film, la justesse et la pertinence du propos sont évidentes qui rappellent la domination honteuse de la france sur ses colonies africaines. Lorsqu'ils apprennent, avec bien du retard, en 1915, que la métropole est en guerre contre l'Allemagne, les colons d'un petit coin perdu dans la savane manifestent un patriotisme belliqueux dont la population idigéne fera principalement les frais. L'ennemi allemand, avec qui on cohabitait paisiblement, est à quelques encâblures sur la frontière camerounaise, et répondra brutalement à l'attaque inconsidérée de ses voisins français. Ces derniers, bravaches inconséquents et bientôt dépités, se retranchent derrière une troupe hétéroclite vite décimée puis derrière les conseils judicieux de Fresnoy, l'instituteur. Cet homme de gauche, intelligent et pacifiste, méprisé à cause de cela, n'est pourtant pas épargné par l'ironie pamphlétaire des auteurs. Car Fresnoy, qui n'a aucun mal à affirmer sa supériorité sur ses stupides compatriotes (militaires, commerçants, religieux) se prend au jeu insidieux du pouvoir et succombeaux charme du totalitarisme et de l'impérialisme. Plus loin que la signification du sujet de l'exploitation des indigènes, plus loin que les portraits très drôles qui tirent le film vers la farce tragique, Jean-Jacques Annaud expose bien plus qu'une situation anecdotique: il met en scène tout simplement la bêtise humaine universelle à travers les paroles et les actes de fanfarons ridicules. Son film lui a valu un oscar mais sans doute pas la sympathie d'un certain nombre de français...
La tranquillité à "Fort-Coulais" douce est révolue ! Avant de s'en prendre au monde du ballon rond (avec "Coup de tête"), aidé par un Patrick Dewaere au mieux de sa forme (physique !), Jean-Jacques Annaud s'attaquait virulemment au colonialisme, auquel la France ne fut pas étranger. 1915. Les pays européens se partagent leurs colonies en Afrique. Les territoires français et allemand sont délimités par l'Oubangui. Le très petit nombre de Français, présent sur place, tient un comptoir à Fort-Coulais. C'est là que l'Allemagne "d'outre-mer", représentée par trois compatriotes, se ravitaille en vivres. Si l'entente entre les deux pays est cordiale, la considération envers les indigènes est bien différente. A l'annonce tardive de la guerre en Europe, accentuée par la mort de Jaurès, Hubert Fresnoy (Jacques Spiesser), socialiste convaincu et géographe de formation, prend en main la révolte "française" locale... Sous ses airs de comédie douce-amère, Annaud ("La guerre du feu", "Le nom de la rose", "L'amant") brosse le portrait corrosif de ces quelques colons appliquant la loi du plus fort, par pure obligation hiérarchique. Il en profite pour mettre en lumière les différences de mentalité et culturelles, en grande partie responsables de l'échec de ce système politique. Cette mini-guerre est au diapason du gigantesque champ de bataille de l'inanité, qui prend forme de l'autre côté de la Méditerranée. Jean Carmet et Jacques Dufilho sont parfaits en franchouillards. Oscar (un peu léger !) du meilleur film étranger en 1977, il est ressorti en France sous le titre "Noirs et blancs en couleurs".
Film absolument remarquable. Etonnant quand on songe qu'il s'agit d'un premier film (mais Annaud avait fait les meilleures écoles de cinéma et avait plus de 9 ans de films publicitaires, souvent primés, derrière lui). Bien sûr, on pourra toujours y trouver dans le détail quelques imperfections (longueurs ou bavardages), surtout techniques (rapidité du tournage et manque de moyens). Reste la dénonciation drôlatique du colonialisme et de la folie patriotique, plus légère mais non moins justement cruelle que celle d'un Céline ou d'un Gide. Le total insuccès du film à sa sortie en France montre à quel point ce pays a du mal à revoir en face son triste passé colonial (quand la plus haute autorité du pays se permet de faire la leçon aux Africains, encore dernièrement, avec une bonne conscience ignare et paternaliste, on mesure le chemin à parcourir!). On retrouvera avec émotion une pléiade d'acteurs disparus (Dufilho, Carmet) ou en retrait de la scène (Spiesser) qui, tous, jouent avec une véritable jubilation. Mais le premier acteur est une actrice : c'est l'Afrique ! ...sur le beau corps de laquelle les petit poux blancs mènent leur comédie mortifère !
Film d’un réalisme saisissant. On a vraiment l’impression que cela se passait comme cela : faire la guerre à la bonne franquette, sans préparation. Dommage que cela reste trop léger, sans profondeur.
Pour son premier film, Jean-Jacques Annaud nous fait une satire de la colonisation aussi subtile que Le Temps des colonies de Michel Sardou. Les personnages, bons ou mauvais, ne sont que d'insupportables caricatures sans relief, tout juste bonnes à satisfaire le public peu regardant de l'académie des oscars. L'absurde est un art qui est ici réalisé avec une balourdise qui ne diffère en rien de celle des comédies populaires de bas niveau, si ce n'est l'engagement politique, peut-être courageux à l'époque, mais nul gage de qualité.