Sanctum (2011
Une équipe de spéléologue se retrouve coincé dans un système de grotte par la montée des eaux provoquée par un orage.
Avec les gens perdus dans les tréfonds de la terre, tandis que le tunnel d’accès se bouge, cela créé des problèmes. La solution qui leur est offerte est d’explorer d’avantage les galeries, en espérant trouver une autre issue, et la résolution et l’objectif sont clairs.
Afin de dynamiser l’histoire, nous avons droit à un problème de relation entre un père, buté et fier, et son fils, élément de conflit et de remise en cause ; et de confiance entre les individus.
Ces aspects ne sont pas très intéressants, la relation étant schématisé et artificielle: le fils ne supporte pas les décisions, pourtant pragmatique, du père, mais apprendra à reconnaitre sa valeur. Les différents personnages doivent assumer qu’ils dépendent l’un de l’autre, et des problèmes émergeront (huhuhu) lorsqu’un d’entre eux choisira la
fuite ou la lâcheté.
Ajouté à cela des personnages superflus, car il va y en avoir des morts, et nous nous retrouvons avec une troupe de personnage aux casquettes typées et clichés.
Et oui car le ton choisis pour raconter cette aventure et la structure sont celui d’un film d’horreur. Les protagonistes
tombent comme des mouches à intervalles (trop) régulier,
il y a un mystère et une tension sous-tendue, un jeu avec la peur du noir, tandis que l’imprévisibilité et les menaces proviennent soit du comportement illogique et égoïste d’un personnage, soit par le hasard forcé. Ça correspond aux règle, et se justifie par le fait que ça fonctionne, mais ça rend le film hyper prévisible.
Dommage également que les acteurs doivent incarner des personnages aussi plat.
Celui de Richard Roxburgh était juste tout le temps en colère, bloqué sur une seule idée ; Ioan Gruffudd jouait le malin ; et Rhys Wakefield, pourtant le plus investit dans son personnage, était moyen.
Heureusement, il y a quelques scènes sympathiques sous l’eau, profitant de l’environnement unique et engager la sensation d’être coupé des autres, dans un monde étrange et oppressant.
Prévisible.
4,5/10