Le film tente de jouer sur la peur que peuvent engendrer des objets inanimés à savoir les poupées si elles prenaient vie avec des intentions belliqueuses. Seulement on est face à un film d'horreur assez typique des années 80 délaissant l'horreur brute et frontale mais sans avoir la touche d'humour que pouvait avoir un Chucky avec un thème semblable. Le jeu d'acteur est assez risible et la réal peu inspirée et une musique pas prenante pour un sou. En fait l'ensemble assez pauvre au départ a de plus pris un sacré coup de vieux.
"Dolls" est un nanar horrifique comme on n'en fait plus. Les erreurs sont partout, que ce soit au niveau de la réalisation, du son, du jeu ou encore des dialogues, ce film est la panoplie complète du navet en puissance. Même si l'idée de base est bonne, et que l'on imagine à quel point ce film a pu traumatisé un bon nombre d'enfants à l'époque en voyant ces poupées prendre vie, il faudra bien avouer qu’aujourd’hui ce "Dolls" sera à peine regardable. Préférez "Jeu d'enfant" sorti un an plus tard, avec une qualité nettement supérieure.
Dolls est un "Chucky" avec un balai dans le cul et aucun cerveau. L'histoire est nulle, les acteurs jouent comme des éponges spontex. & rien n'est effrayant (encore moins les poupées).
Le seul truc effrayant dans le film est ... le générique avec sa musique insupportable.
« Dolls » est le troisième long métrage dirigé par Stuart Gordon qui a rejoint en 1985 Charles Band et Brian Yuzna au sein d'Empire Pictures, société de production fondée par Band en 1983. Durant ses huit ans d'activité et une cinquantaine de films, Empire Pictures se consacrera presque exclusivement à la science-fiction et à l'horreur de série B . « Re-Animator » inspiré de l'oeuvre de HP Lovecraft dont Gordon et Yuzna sont des adeptes, remporte un succès critique et commercial inespéré pour la petite société. Juste après « From Beyond » encore inspiré de Lovecraft, Charles Band entend profiter du séjour de Gordon à Rome où se tourne le film pour mettre en chantier dans les mêmes décors, un conte horrifique né de l'imagination d'Ed Naha qui vient d'écrire pour Band le scénario de « Troll », film très rentable. Ed Naha est attaché à l'aspect gothique de l'intrigue alors que Charles Band entend en développer l'aspect gore. Stuart Gordon saura magnifiquement assurer la synthèse des deux ambiances en misant sur un humour très noir du meilleur effet qui n'empêche pas cette histoire de poupées tueuses d'être parfaitement angoissante. Une famille recomposée en vacances, un peu baroque avec une belle-mère véritable marâtre particulièrement délectable, interprétée par Carolyn Pudy-Gordon (l'épouse de Stuart Gordon) trouve refuge après une panne de voiture dans un manoir où semble les attendre un couple de vieillards doucereux entourés de leurs multiples poupées qui meublent toutes les pièces. Ils seront rapidement rejoints par deux punkettes et l'automobiliste qui les a prises en auto-stop. spoiler: La nuit va être très agitée quand chacun des hôtes avec plus ou moins de bonheur va constater que les poupées ne sont pas inertes et loin d'être inoffensives . Malgré des moyens limités notamment pour l'animation des poupées, Stuart Gordon et son chef opérateur suédois Mac Ahlberg livrent un film qui plus de trente ans après sa réalisation tient encore parfaitement. Le bon dosage entre humour noir et angoisse on l'a dit, des effets spéciaux parfaitement efficients mais aussi un casting particulièrement opérant. Le couple de propriétaires interprété par Hilary Mason et Guy Rolfe, deux acteurs anglais expérimentés, délivre tout le mélange d'onctuosité et de perversité requis. Carolyn Pudy-Gordon quant à elle crève l'écran, spoiler: notamment dans la scène de sa torture par les gentilles poupées . Carrie Lorraine dans le rôle de la petite fille et Stephen Lee le seul adulte ayant conservé son âme d'enfant, sont eux aussi parfaits. En somme, un petit bijou de film horrifique qui fait preuve d'une originalité rafraîchissante alors que les émules sans âme de « Halloween » (John Carpenter en 1978) envahissent les écrans. Il n'y aura pas de suite à "Dolls",, Charles Band préférant prolonger le concept sous l'égide d'une nouvelle société de production (Full Moon Features) en créant la saga « Puppet Master » beaucoup moins réussie. Objet unique « Dolls » avait donc tout pour devenir un film culte dans son genre. C'est fait et parfaitement mérité.
Film horrifique et fantastique, réalisé par Stuart Gordon, Les Poupées est un excellent long-métrage. L'histoire se déroule un soir d'orage, et nous fait suivre une famille recomposée comprenant Judy, une petite fillette, son père et sa marâtre, qui tombe en panne sur une route isolée. C'est alors qu'ils repèrent un grand manoir dans lequel ils pénètrent pour se mettre à l'abri. Là, ils tombent sur les propriétaires des lieux, un vieux couple dont l'homme est un fabricant de jouets, de poupées et de pantins. La demeure étant pleine de ces figurines en porcelaine ou de bois. Lors du repas, trois autres personnes font à leur tour irruption dans la bâtisse. C'est ainsi que ce groupe nouvellement constitué va passer la nuit entre ces murs. Mais durant celle-ci, les jouets vont se révéler comme possédés et prendre vie pour agresser et violenter les convives de passage. Ce scénario nous plonge pendant à peine une heure et quart dans une intrigue prenante. Une durée relative lui permettant de ne pas souffrir de longueurs. Le récit parvient à nous immerger dans son atmosphère macabre dès les premières secondes et cette dernière va encore s'accentuer au fil des minutes. En effet, plus le temps passe et plus l'ambiance horrifique mêlée à l'aspect fantastique nous fait vivre des moments inquiétants. Les scènes emplies de tensions sont légions et donnent lieu à des séquences aussi originales qu'efficaces dans lesquels les jouets expriment leur colère de façon réjouissante. L'ensemble est porté par des personnages intéressants car certains sont assez détestables et d'autres attachants. Des protagonistes interprétés par une distribution qualitative comportant la jeune Carrie Lorraine entourée de Ian Patrick Williams et Carolyn Purdy-Gordon qui jouent ses parents. Guy Rolfe et Hilary Mason incarnent le vieux couple et Stephen Lee, Bunty Bailey ainsi que Cassie Stuart forment le trio venant se greffer à la famille et aux hôtes. Tous ces individus entretiennent des rapports compliqués du à la nuit d'horreur traversée et à leurs situations personnelles. Des échanges procurant quelques émotions soutenus par de nombreux dialogues de bonne facture. Sur la forme, la réalisation du cinéaste américain s'avère très bonne. Sa mise en scène met superbement en avant ses multiples petites menaces qui, une fois regroupées, forment un gigantesque danger. De plus, elle évolue dans un manoir effrayant et bien exploité. Les effets spéciaux sont eux remarquables et permettent de crédibiliser cette invraisemblable menace. Ce visuel impeccable est accompagné par une excellente b.o. signée Fuzzbee Morse. Ses compositions stressantes et impactantes collent à merveille à l'atmosphère qu'elle renforce considérablement. Reste une fin satisfaisante venant mettre un terme à ce conte bien réel. En conclusion, Les Poupées est un long-métrage méritant grandement d'être découvert tant c'est une petite pépite dans son genre cinématographique.
De nos jours, le film ne se regarde plus comme un film d'horreur, car le temps à fait son oeuvre, mais il n'en demeure pas moins que ça reste un agréable divertissement. J'ai bien aimé, c'est très bien rythmé, ça m'a vraiment surpris, non pas que ça parte dans tous les sens, mais le montage est dynamique et il n'y a aucun temps mort. En plus de ça, les scènes avec les poupées sont pas mal, le stop-motion fonctionne très bien et je préfère voir ça que des images de synthèse sans âme.
Film d'horreur mais surtout conte de fée à l'envers étonnamment réussi. Si l'interprétation est correcte mais sans plus, (quoi que le rôle de la belle-mère ne soit pas si mal), mais il faut signaler le rôle plutôt juste de la petite fille (et c'est assez rare pour qu'on puisse le souligner). La progression dramatique est plutôt prévisible mais elle est bien menée et réalisée. On a le droit de trouver la fin un peu sucrée, mais ce n'est pas bien grave. Un bon moment
J'adore ce film tellement kitchouille et nanar de série B mais qui relève de tellement de ficelles et de classiques de l'horreur si bien executés qu'il est tout simplement indispensable à tout fan de l'horreur. Les poupées sont inquiétantes et la fin est délicieuse. Une perle méconnue!
Tellement Kitsh, que même si la crédibilité du film laisse à désirer. C'est tellement bon ce genre de vieux film qu'on aime les voir et revoir. Surtout les films de poupées.
Dolls est le plus grand film de poupées ! Plus original que tout autre antagoniste du film d'horreur, ce bijou sous-côté du film d'horreur va plaire à tous les fans !
Un joli film fantastique avec une belle petite leçon que veulenbt nous inculquer les fameuses poupées tueuses=si on ne veut pas mourir, il faut garder son ame d'enfant. Cela ressemble a un conte pour enfants du style "hansel et gretel" mixé a la sauce stuart-reanimator-gordon. Le film a quand meme un peu vieilli, les effets speciaux font parfois sourire( si on fait attention, on remarquera que les poupées sont parfois des merionnettes agitées par un baton!)mais l'ensemble reste plaisant.
Stuart Gordon est un réalisateur ingénieux pour les productions de série B. Il excelle dans les ambiances gothiques et inquiétantes. Dolls : les poupées (beurk) est un exemple parfait d'une oeuvre avec de bons sentiments mais qui ne parvient pas à transformer l'essai. Pourtant les idées sont présentes à commencer par l'ambiance assez intriguante, surréaliste (notamment l'incroyable attaque d'une immense peluche) ou gore (les différentes scènes d'attaques des poupées plutôt bien animées pour l'époque et les moyens financiers mis en oeuvre dans le film). Avec un casting assez solide (Ian Patrick Williams est parfait), le film ne décolle guère par une direction du casting trop faible (certains acteurs sont en roue-libre total) et un scénario faiblard qui fait plus office de prétexte que d'histoire. Alors, finalement que retenir de Dolls ? Une ambiance réussie avec quelques moments de gore et une fin satisfaisante mais qui ne permettent pas de suffisament marquer l'esprit du spectateur. Dommage !