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Un visiteur
5,0
Publiée le 13 octobre 2009
Une tragédie classique. Unité de lieu, unité d’action, unité de temps (24 heures). L’unité de temps et d’action sont respectées. L’unité de lieu, c’est le désert, c’est-à-dire le néant, c’est nulle part, c’est donc partout. Les hommes sont partout pareils, ce n’est pas un film américain, c’est un paradigme. Chef d’œuvre.
Mi-drame, mi-policier dans un décor de western minimaliste (pas autant que celui de Dogville mais presque). Un film qui dénonce le racisme et la lâcheté collective dans une période trouble de l'histoire de l'Amérique. Simple et sobre, le film doit beaucoup à son casting incroyable (S.Tracy, R.Ryan, L.Marvin, E.Borgnine !) qui donne de l'épaisseur à des personnages un peu sous-écrits. Court, efficace, bon... mais inférieur à L'Homme des hautes plaines sur un sujet analogue.
Avec son lynchage quasi obligé & ces " invisibles " tirant les ficelles dans l'ombre, cet excellent film nous conte une de ces histoires simplement puissantes de réalité ; décrivant parfaitement ces meutes grégaires menant toujours aux pires catastrophes de l'Histoire...
John Sturges signe là un excellent "western moderne" tourné dans les magnifiques décors de la Vallée de la mort porté par l'affrontement entre Robert Ryan et Spencer Tracy sans oublier Lee Marvin où Ernest Borgnine alors débutants tous deux. C'est clair et simple tout en portant un beau message anti-raciste et puis Spencer Tracy est excellent en manchot justicier.
Sorte de western (avec pas mal d'éléments du genre). Belle distribution avec S. Tracy, E. Borgnine, R. Ryan et L. Marvin dans ce film assez classique. Une morale assez pertinente surtout au vue de l'époque ou il a été tourné.
Un Homme est passé, 1955, de John Sturges (Règlement de comptes à OK Corral, Les Sept Mercenaires, La Grande Evasion…), avec Spencer Tracy (Prix d’interprétation à Cannes), Robert Ryan, Lee Marvin, Ernest Borgnine, Walter Brennan. A la fin de la deuxième guerre mondiale, un homme, manchot, débarque du train qui ne s’y arrête jamais…dans la gare d’un bled perdu pour remettre au père d'un Japonais américain, la médaille que son fils a gagnée avant de mourir. L'étranger découvre que les habitants, pauvres patriotes racistes, ont tué l'homme. Ce crime impuni va donner à notre homme une raison de se battre, de vivre donc, en permettant à la vérité d’apparaître, en isolant les assassins de ceux qui ont des remords, pour avoir « laisser faire ». On a l’impression de voir un western classique, alors qu’on est à la fin des années 40. Cela est sans doute dû à l’aspect frustre des gens, au cadre (la Death Valley). L’intensité dramatique est augmentée par l’unité de lieu (le village) et de temps (24h, le temps de passage entre deux trains). Le film est un émouvant plaidoyer contre le racisme et…la bêtise humaine plus généralement, sujet absolument inépuisable.
A défaut d'être un grand film, un homme est passé est agréable à voir. Spencer Tracy excellent, du suspense. En revanche, pas de scènes grandioses, mais bon, ce n'est déjà pas mal.
Malgré son âge Un homme est passé reste un très bon film qui aborde un thème toujours d'actualité le racisme. Spencer Tracy, excellent acteur, est entouré de nombreux acteurs de qualité comme Lee Marvin ou Ernst Borgnine.
Et voilà...encore un film qui donne une bien belle image du redneck americain avec un spencer tracy bien charismatique et des exterieurs magnifiques. Si vous voulez encore ecorcher du redneck, allez faire un tour du côté de "easy rider", "la poursuite impitoyable" et autre "massacre à la tronçonneuse" vous ne serez pas déçus...