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Votre avis sur Mort sur le Grill ?
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Étrange. J'avais adoré ce film burlesque durant mon enfance. Je lui trouvais ce ton décalé et original qui fait mouche. Je l'ai revu il y a peu, et ma déception a été de taille.
FaRem
Ecrit avec les frères Coen, "Crimewave" est l'un des premiers longs-métrages de Sam Raimi et est sorti entre les deux "Evil Dead". Alors qu'il est dans le couloir de la mort et sur le point de se faire exécuter, Vic clame encore et toujours son innocence. Assis sur la chaise électrique, il raconte son histoire dans une dernière tentative pour essayer de faire entendre raison aux gardiens. C'est donc à travers un long flashback que Vic va raconter comment il a croisé la route de deux fous et été accusé de meurtres. Si les personnes derrière ce projet donnent envie de voir le film, "Crimewave" montre malheureusement vite ses limites. Oui, il s'agit d'un gros délire totalement assumé, mais il faut accrocher à cela et ça n'a pas été mon cas. C'est très cartoonesque et donc burlesque, décalé et survitaminé avec un rythme soutenu et beaucoup d'humour seulement, ça m'a laissé complètement indifférent. On ne peut pas reprocher à des personnes d'aller au bout de leurs idées, de leur délire, mais là, c'est peut-être un peu trop. Pour ma part, j'ai trouvé le film ni drôle ni divertissant. Ce n'est pas terrible et surtout pas pour moi même si j'apprécie le réalisateur.
Caine78
C'est drôle : alors que j'ignorais leur présence au scénario, j'ai régulièrement pensé aux frères Coen durant 80 minutes, aussi bien « Blood Simple » que « Fargo » ou « The Barber », soit cet héritage du Film noir que les frangins sauront si brillamment exploiter une bonne dizaine d'années plus tard concernant les deux derniers. Plus étonnant : qu'ils aient écrit cette histoire après avoir réalisé le premier cité, autrement plus brillant à tout point de vue. Ce n'était toutefois pas le même budget, ni la même démarche, le but étant ici clair : signer une délirante parodie du genre, la présence de Sam Raimi à la réalisation laissant envisager une collaboration prometteuse. Seulement, je viens de l'écrire : pas le même budget, pas la même démarche, ce qui se ressent fortement. Alors que Raimi avait signé, comme les Coen, des débuts fracassants avec « Evil Dead », celui-ci semble avoir beaucoup plus de mal ici, notamment en matière de rythme et de maîtrise. Si le premier tiers est assez réussi, jouant ouvertement avec les codes pour nous amuser à plusieurs reprises par ses personnages excentriques, ses dialogues impromptus, ses situations décalées, on a l'impression qu'une fois tout cette mise en place faite, le trio n'a plus grand-chose à dire ou à proposer, ne se donnant même plus la peine de raconter une histoire très « Le Facteur sonne toujours deux fois » partant pourtant sur de bonnes bases. On a alors droit à un gros délire souvent répétitif, à la qualité très inconstante, non sans pas mal d'idées, fonctionnant, également, une fois sur deux dans le meilleur des cas. Heureusement, c'est court, mais encore pas assez, à l'image de
spoiler:
cette interminable course-poursuite sur la voiture
, le cabotinage forcené de Paul L. Smith et Brion James (le premier écrasant toutefois le second en la matière) devenant également épuisant sur la durée. Maintenant, et même si l'on peut s'étonner de ce côté presque « amateur » pour des gens ayant autant réussi leur début, j'ai envie d'être un minimum indulgent. Au moins tentent-ils des choses. Il y a un univers, quelques chouettes numéros d'acteur (dont celui de l'inénarrable Bruce Campbell), une poignée de bonnes scènes. À choisir, j'aurais toutefois préféré apprécier un peu plus le film et un peu moins la démarche...
, le cabotinage forcené de Paul L. Smith et Brion James (le premier écrasant toutefois le second en la matière) devenant également épuisant sur la durée. Maintenant, et même si l'on peut s'étonner de ce côté presque « amateur » pour des gens ayant autant réussi leur début, j'ai envie d'être un minimum indulgent. Au moins tentent-ils des choses. Il y a un univers, quelques chouettes numéros d'acteur (dont celui de l'inénarrable Bruce Campbell), une poignée de bonnes scènes. À choisir, j'aurais toutefois préféré apprécier un peu plus le film et un peu moins la démarche...
Artriste
Pour son deuxième long-métrage en tant que réalisateur, Sam Raimi passe de l'horreur à la comédie avec Mort Sur Le Grill, pour un résultat malheureusement pas terrible. L'histoire nous fait suivre un homme suspecté du meurtre de son patron qui va se voir condamné à la chaise électrique. Pendant une petite heure et quart on va essayer de comprendre comment il en est arrivé à cette situation. Le ton est loufoque nous plongeant dans une nuit ou les péripéties vont s'enchainer à un rythme soutenue. Hélas ça devient vite usant tant ça part dans tous les sens, et malgré la durée très courte de ce film, le temps parait long. Ça crie beaucoup et c'est particulièrement bruyant, ce qui a tendance à fatiguer. Il faut dire que les personnages sont tous plus débiles les uns que les autres mais n'ont aucune profondeur ce qui fait qu'on ne s'attache pas à eux. Le casting n'a rien d'incroyable, on ne retiendra aucune prestation. Pour autant, certains passages donnent tout de même le sourire. Côté réalisation, c'est dynamique et créatif mais l'esthétique globale n'est pas très jolie. Il en va de même pour la b.o. très vite oubliable. Reste une fin sans réelle saveur qui vient conclure ce Mort Sur Le Grill largement dispensable, sans grand intérêt, qui laissera très peu de souvenirs.
"Mort sur le Grill" ,comédie déjantée américaine réalisée Sam Raimi et sortie en 1985.
Sam Raimi a coécrit le film avec les fameux frères Coen. Mort sur le grill, un film entre culte et inconnu. Une sortie confidentielle pour ce film déjanté et complètement cartoon. Un film drôle qui a malheureusement mal vieilli autant en qualité d'image et de son. Une petite remasterisation lui ferait du bien.
Sam Raimi a coécrit le film avec les fameux frères Coen. Mort sur le grill, un film entre culte et inconnu. Une sortie confidentielle pour ce film déjanté et complètement cartoon. Un film drôle qui a malheureusement mal vieilli autant en qualité d'image et de son. Une petite remasterisation lui ferait du bien.
Comédie plutot sympathique, sans fioritures. Des gags vraiment excellents et surprenants, qui rende le film attrayant. quelques passages un peu longuets tout de meme, mais interressant.
Ça cartoon.
C’est le deuxième film de Raimi après le culte Evil Dead et le deuxième scénario des frères Coen après le culte Sang pour Sang. Autant dire qu’il y a là dedans du potentiel. En gros, c’est l’histoire d’un brave gars un peu gauche avec les filles. Il rencontre la femme parfaite mais ça ne matche pas trop. Pendant ce temps-là, deux zozos serial killers font ce qu’ils ont à faire. Bien sûr, le gentil et sa donzelle vont être aux prises avec les deux autres frappadingues. On met un moment à comprendre de quoi il s’agit. Le début du film est assez brouillon. Une fois, les personnages en place, c’est bon on est parti. C’est surtout visuellement que le parti pris est marqué. C’est éclairé à grands coups de filtres dans une ambiance à moitié rétro, ce qui donne une image qui ferait penser à Dick Tracy ou au Batman de Burton. Les plans sont tarabiscotés pour le meilleur et pour le pire mais c’est la marque de fabrique de Raimi alors disons que c’est à l’appréciation de chacun. Mais admettons tout de même qu’il aurait été souhaitable de calmer un peu le jeu car le récit va à toute berzingue et ne connaît pas de temps mort et de leur côté, les personnages sont volontairement caricaturaux et joués avec beaucoup … d’emphase. Bref, ça fatigue un peu. On sent bien la patte des Coen, tendance Arizona Junior, ce qui pour moi n’est pas une qualité. Au final, on tient là un film excessif comme peuvent l’être les films de débuts de carrière, c’est bourré de potentiel mais ça peine à trouver le ton et la manière justes. Pas désagréable mais fatigant.
C’est le deuxième film de Raimi après le culte Evil Dead et le deuxième scénario des frères Coen après le culte Sang pour Sang. Autant dire qu’il y a là dedans du potentiel. En gros, c’est l’histoire d’un brave gars un peu gauche avec les filles. Il rencontre la femme parfaite mais ça ne matche pas trop. Pendant ce temps-là, deux zozos serial killers font ce qu’ils ont à faire. Bien sûr, le gentil et sa donzelle vont être aux prises avec les deux autres frappadingues. On met un moment à comprendre de quoi il s’agit. Le début du film est assez brouillon. Une fois, les personnages en place, c’est bon on est parti. C’est surtout visuellement que le parti pris est marqué. C’est éclairé à grands coups de filtres dans une ambiance à moitié rétro, ce qui donne une image qui ferait penser à Dick Tracy ou au Batman de Burton. Les plans sont tarabiscotés pour le meilleur et pour le pire mais c’est la marque de fabrique de Raimi alors disons que c’est à l’appréciation de chacun. Mais admettons tout de même qu’il aurait été souhaitable de calmer un peu le jeu car le récit va à toute berzingue et ne connaît pas de temps mort et de leur côté, les personnages sont volontairement caricaturaux et joués avec beaucoup … d’emphase. Bref, ça fatigue un peu. On sent bien la patte des Coen, tendance Arizona Junior, ce qui pour moi n’est pas une qualité. Au final, on tient là un film excessif comme peuvent l’être les films de débuts de carrière, c’est bourré de potentiel mais ça peine à trouver le ton et la manière justes. Pas désagréable mais fatigant.
Julien D
Dans la lignée du premier EVIL DEAD, Sam Raimi reprend l’idée de faire d’une absence de moyens un prétexte à une kitscherie loufoque. Cette fois-ci, son récit sans queue ni tête, coécrit par les frères Coen, se base sur un mélange entre des humours féroces et cartoonesques. En gros, ce spectacle ressemble à celui que nous aurait fait Tex Avery s’il avait été un monstre de cruauté. De la surenchère de gags absurdes et violents donc, mais un rythme survolté jouissif qui ne pourra que ravir les amateurs de cet esprit déjanté.
lhomme-grenouille
Sam Raimi à la réalisation, les frères Coen au scénario : que du bon à envisager non ? Alots effectivement, difficile de ne pas être séduit par la production de cette « dream team » du cinéma américain borderline. Peut-être ce film est même peut-être un peu trop sage, mais au moins sait-il se faire drôle et absurde comme il se doit. Pas un chef d’œuvre, mais un film indiscutablement très efficace malgré tout…
On arrive bien à discerner la patte des frères Coen emprunté de l'univers de Hitchcock. Une collaboration avec Sam Raimi des plus fructueuses, qui offre une œuvre hors normes totalement déjantée. Véritable montagne russe cinématographique, Mort Sur Le Grill ne déçoit pas...
Mort Sur Le Grill est une BD cinématographique.
Le film est un trip total tout au long duquel le style de Sam Raimi traverse l'écran.
Certains gags sont vraiment sympas.
Malheureusement, les voix des deux méchants sont révoltantes de stupidité.
Le film est un trip total tout au long duquel le style de Sam Raimi traverse l'écran.
Certains gags sont vraiment sympas.
Malheureusement, les voix des deux méchants sont révoltantes de stupidité.
Un pur film de sale garnement, cartoonesque, débridé, foldingue, drôle et d'une virtuosité rare. A la frontière entre les films les plus débridés (pour les cadrages extrémistes) et les plus soft (pour l'absence totale de gore) de Sam Raimi, un fabuleux défouloir doublé d'une très bonne comédie. J'adore !
un slapstick moderne et en couleur c'est original, mais malgré tous les efforts déployés on s'y ennuie plutôt, et ça ne vaut pas les excellents Evil Dead du même réalisateur.
Sur un scénario des frères Coen, Raimi signe un film délirant et cartoonesque qui défile à 100 à l'heure, on apprécie les dialogues cinglants des 1er, puis les cadrages et les mouvements de caméra toujours déroutants et originaux du second.
Un petit bémol sur la derniére séquence, une poursuite en voiture gaguesque un peu longue et qui a mal viellie.
Un petit bémol sur la derniére séquence, une poursuite en voiture gaguesque un peu longue et qui a mal viellie.
Après le gorissime Evil Dead, Sam Raimi s'associe à son grand ami Joel Coen, qui vient à peine de mettre en boîte son premier film avec son frère Ethan, et pondent ensemble un gros délire cartoonesque très fortement influencé par les dessins animés de Tex Avery et les slapstick comedies des années 30. Intitulé en France Mort sur le gril (sans commentaires), ce deuxième long-métrage appuie le talent et la manière de filmer si atypique du réalisateur déjanté qui multiplie les gags lourdingues et les situations délirantes, le tout porté par une galerie d'acteurs au jeu certes exagéré mais à l'attitude et à l'ambiance particulièrement savoureuses... Difficile de clairement cerner (du moins au premier abord) le scénario du film tant il regorge de scénettes extravagantes et d'une certaine loufoquerie. Présenté comme une série de flashbacks expliquant comment notre héros, un jeune et timide installateur d'alarmes placé sur la chaise électrique, en est arrivé là, Mort sur le gril nous entraîne dans une folle mésaventure où se mêlent dératiseurs psychopathes, femmes en détresse, goujat macho et voisins héroïques dans un immense fracas constitué de gags et de séquences d'action époustouflantes. Les nombreuses apparitions de Bruce Campbell en goujat prétentieux provoquent une multitude de fous rires incontrôlables ; même chose pour nos deux dératiseurs aussi farfelus qu'attachants. Pour résumer, Mort sur le gril n'est ni un film d'horreur ni une comédie mais une pure farce proche d'un dessin animé déjanté où l'improbable côtoie le délire.
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