Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
chrischambers86
13 668 abonnés
12 406 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 12 décembre 2012
Norman Foster, ce sont avant tout les films consacrès au dètective japonais M. Moto jouè par Peter Lorre! Mais ce metteur en scène valait mieux que ça avec quelques petites rèussites du film noir et du western qui font les dèlices de certains cinè-clubs! Dans "Rachel and the Starnger", on n'est proche du western efficace et du film d'aventures distrayant avec une ambiance intimiste! Du beau monde côtè casting: William Holden assurant comme un grand l'èducation de son fiston, Robert Mitchum en bon copain qui n'hèsite pas à pousser la chansonnette avec une très belle voix au demeurant et la vibrante Loretta Young, dont le visage crèe de suite une èmotion palpable! Qualitè supplèmentaire: un charme indèniable au doux parfum sauvage et des extèrieurs dans l'Ohio qui possèdent une indiscutable authenticitè! Mais attention aux Indiens qui ne sont jamais bien loin! Belle petite dècouverte que ce film attachant et bien interprètè...
Je n'aime pas trop ces vieux westerns en couleur c'est plutôt moche. Cependant celui-ci a une particularité il a petit coté féministe. Attention on part de loin tout de même car Loretta Young est une esclave (après vérification il y avait effectivement un grand nombre d'esclaves blancs durant la colonisation des états unis) achetée par William Holden pour s'occuper de son fils. Il est obligé de se marier avec elle pour le politiquement correct mais ne tient aucun compte de ses avis ou de ses désires. Avec l'arrivée de Mitchum, l'ami de la famille plutôt entreprenant, Rachel va finalement se libérer et imposer son point de vu. Mais en dehors de quelques situations amusantes le film n'est pas d'un grand intérêt.
« Rachel and the stranger » traduit fidèlement en « Rachel est l'étranger » est un film plutôt intimiste de Norman Forster qui tourne autour de quatre personnages, le père (le veuf), le fils (l'orphelin), la future belle-mère (l'esclave) et le bon copain (le dragueur un peu lourd). Le film est terriblement prévisible et l'on comprend vite comment ce quatuor dysfonctionnel va trouver son équilibre en fin de film. Loretta Young en femme soumise, calme et posée, qui va amadouer les trois « mâles » et imposer son point de vue tout en douceur et sans violence est remarquable de sobriété. Ce huis clos romantique à l'air libre est sans prétention mais plutôt distrayant. A noter que Gary GRAY, l'enfant-acteur, arrêtera sa carrière à 16 ans pour devenir vendeur de piscine... Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.