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scoubi2004
18 abonnés
359 critiques
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2,5
Publiée le 12 mai 2010
J'avoue que je n'ai pas terminé le film dés le premier coup, c'est pour dire qu'il ne m'a pas accroché tant que ca. Cela dit, le film a le mérite d'être divertissant dans une atmosphère détendue. Les acteurs sont bons dans leur rôles respectifs. L'idée est sympathique mais mal mise en place
Et bien moi, je ne suis pas d'accord avec les critiques professionnels! Ce film est un mélange de genres, humour, action, arnaque et suspense,mais au final ne fonctionne pas vraiment. L'histoire ne tarde pas à nous barber. Adrian Brody est adapté à un film d'humour comme Fernandel à un film de kung fu. Il s'ennuie et nous fait tant partager son ennui qu'on a un peu envie de s'endormir ou de fuir. Mais bon, j'étais au milieu du rang...A éviter.
On ne reprochera pas au scénariste d'avoir concocté un récit incompréhensible : Simplement, un style et une mise en scène auraient pu transcender ces jeux de piste narratifs. D'un côté, le réalisateur veut jouer la carte de la comédie policière estivale sans prétention : sur ce plan, l'œuvre est ratée. En même temps, le cinéaste vise le second degré pince-sans-rire à la Wes Anderson : mais compte tenu de la platitude des situations et du sentiment de réchauffé, la référence se transforme ici en coup d'épée dans l'eau.
Finalement, le meilleur de "Une Arnaque presque Parfaite" tient dans ses dix minutes d'introduction, envisagées comme une présentation programmatique de la vie de ses personnages, mais qui finit par dépasser les ambitions du scénariste et du metteur en scène, et consituera non seulement la matrice du film, mais aussi son "modèle" parfait, un peu comme le pilote brillant d'une série qui ne sera plus ensuite égalé ! Car après, entre chichis inutiles de la mise en scène, tendance lourde à l'onirisme fantastique, charmant certes, mais totalement controadictoire avec la "croyance" du spèctateur qui reste, c'est une évidence (mais pas pour les auteurs du film) conditiojn sine qua non pour un film "d'arnaque" efficace, et surtout faiblesse d'une histoire qui promet plus qu'elle peut tenir, on ira de désillusions en désillusions : une heure et demi plus tard, on ne resent plus guère d'intérèt ni pour ce trio inconséquent, ni pour leurs machinations puériles. Un demi-ratage, malheureusement !
Sans être totalement inintéressant on ne peut pas dire que le scénario d"Une Arnaque presque Parfaite" soit des plus inventifs, narrant la légende des frères Bloom arnaqueurs de renom qui décident pour leur dernier coup de choisir une proie plus que pleine aux as. La réalisation de Rian Johnson est sympathique grâce à de bonnes idées et c’est bien l’un des seuls points positif de ce film. L’histoire commençait pourtant bien avec des arnaques bien menées qui se suivent dans un esprit léger et plein d’humour, le personnage de Mark Ruffalo est de loin le meilleur et le plus charismatique quand il est comparé à la prestation ennuyante d’Adrien Brody. Arrive ensuite Rachel Weisz radieuse et enfantine pour une deuxième partie tout aussi intéressante et intrigante. Mais c’est durant les 30 dernières minutes que tout dégringole, le scénario enchaine les mauvaises arnaques tout en terminant aucunes intrigues qu’elles soient amoureuses ou autres. Véritable déception le film de Rian Johnson ne présente au final pas grand intérêt.
Ah misère : rarement un film avait aussi bien porté son nom. Pour le coup, c’est presque une chance que le titre original ait été redéfini pour la version française. Pourquoi ? Eh bien parce que lorsqu’on a affaire à un casting de premier ordre avec des acteurs tels que Mark Ruffalo, Adrien Brody et Rachel Weisz, associés à une histoire d’arnaques illustrée par une affiche attrayante, les spectateurs que nous sommes sont en droit d’attendre un film de haut vol. Oui ben, je suis désolé, mais ce n’est absolument pas le cas. Le déroulé des faits se développe dans le bon timing, rendant cette œuvre ni trop longue ni trop courte, après une présentation des personnages faite par l’intermédiaire d’une voix off. Jusque-là, il n’y a rien de répréhensible, d’autant plus que ce procédé est assez courant. Là où le bât blesse, c’est que cette voix off est empreinte de tonalités mielleuses (je parle bien de la version doublée en français), comme si on racontait une histoire à des enfants. Fort heureusement, cela ne dure pas tout le long du film. Le focus est donc fait sur les arnaques que les frères Bloom imaginent depuis leur plus tendre enfance (tendre... enfin si j’ose dire), et qu’ils se plaisent à améliorer au fil des années qui passent. Et c’est ainsi qu’on arrive assez rapidement à la mise en place de la toute dernière arnaque. La der des ders. Comme un cambrioleur fait son dernier coup avant de se retirer du circuit. Tiens donc !! cela amène un parfum de déjà vu… Peu importe, ça change des casses, bien qu’une arnaque soit en définitive plus ou moins un casse, sans la violence. Je parlais plus haut d’un bon timing dans le déroulé de l’histoire… C’est vrai, et je maintiens. Il en résulte le dernier plan des frères Bloom minutieusement préparé pour en arriver à quelque chose de complexespoiler: où les arnaqueurs n’hésitent pas à se mettre dans la peau des arnaqués pour rendre leur objectif insoupçonnable . Mais ça n’empêche pas d’avoir une réalisation mollassonne, en dépit des quelques rebondissements amenés par la complexité de la dite dernière arnaque. Et c’est tellement compliqué que le spectateur a tendance à s’y perdre de temps en temps. La conséquence est qu’on ne rentre jamais vraiment dans leur épopée. Le pire est qu’au final, malgré un certain humour amené par les maladresses parfois explosives du personnage interprété par Rachel Weisz, le trio se fait voler la vedette par Rinko Kikuchi avec son rôle au nom de circonstance : Bang Bang. Et pourtant… elle doit prononcer à tout casser 4 mots dans tout le film, dont un splendide "Bordel de merde" véritablement sorti du cœur. Mais elle nous régale de petits cabotinages savoureux. Au final, l’aspect technique le plus réussi est la photographie, résultante directe d’une esthétique visuelle soignée, et qui met en évidence le contraste apportée par le démodé chapeau melon des frères Bloom en ce XXIème siècle. Nettement insuffisant pour en faire un incontournable des films d’arnaque, par ailleurs assez nombreux.
A trop vouloir faire dans l'arnaque on s'y désinteresse un peu. Toutes les situations du film, au bout d'un moment, on s'attend à l'arnaque. Et ce n'est pas la fin qui rattrappe le tout. Toutefois, les acteurs sont bons et ça sauve un peu ce film. Un film brouillon qui aurait mérité un meilleur traitement au niveau du scénario.
La légèreté rend assez sympathique à regarder ce film qui ne se prend pas trop au sérieux en traitant sur le ton de la comédie l'histoire des deux frères arnaqueurs tout en exploitant bien le talent des acteurs principaux pour y ajouter ce qu'il faut comme touches d'émotion.
Malgré une réalisation truffée de bonnes idées et un casting intéressant, le film rate sa cible à cause d'un scénario et une narration bien trop ampoulée à mon goût qui perd le spectateur dans une arnaque à tiroirs...avec beaucoup trop de tiroirs! Le paroxysme étant atteint lors des 10 dernières minutes ou la complexité inutile du récit fini de nous noyer.
Le scénario basé sur un chassé-croisé d’escroqueries entre personnages hauts en couleurs et l’humour décalé présent au tout début du film avaient de quoi nous laisser espérer y trouver une version américaine des premiers films de Guy Ritchie. Mais rapidement, tous ces éléments prometteurs vont prendre une tournure n’ayant plus la moindre originalité dramaturgique alors que le rythme va aussitôt s’effondrer. Le scénario s’enlise alors dans une intrigue maladroitement tarabiscotée, aux rebondissements prévisibles et surtout ennuyeuse au possible. C’est toujours décevant de voir trois acteurs pleins de potentiel se fourvoyer dans des films aussi insipides, d’autant qu’aucun d’eux ne se donne à fond pour rendre convaincant son personnage. Une belle arnaque…
Voilà une fort sympathique galerie de personnages! Les frères Bloom, exquis escrocs aux plans démesurés, Pénélope, riche solitaire experte en tout mais peu causante, et Bang Bang, la japonaise muette aux allures de manga explosif. Le film entier repose sur cette bande pas comme les autres, agrémentée d'un belge inattendu et d'un borgne machiavélique. Dans sa première demi-heure, tout concourre à un Kusturica à l'anglaise, dopé par les entourloupes de ces deux grands gamins. Sauf que le film est américain, malgré ce que laisse croire l'humour en demi-teinte, mi-burlesque mi-sérieux. La délicieuse troupe d'acteurs s'en donne à coeur joie (irrésistible Rachel Weisz, que l'on a rarement vu aussi belle), et Rian Johnson, cinéaste doué révélé par l'excellent "Brick", de donner à son récit déluré une inventivité fortement réjouissante. S'il ne maîtrise pas encore le rythme, ou que son scénario tend parfois à trop en ajouter, Johnson fait tout de même preuve de belles idées et livre une mise en scène correctement dirigée dans le moule du film pourtant déjà fait mille fois. La vitalité des décors variés, quelques ralentis jouissifs et un humour décapant permettent au film une pointe d'originalité qui le distingue des autres. Sans pour autant révolutionner le genre, le divertissement est correct, rondement mené en dépit d'un aspect répétitif. Mais la morale décalée vaut la peine d'être entendue, dans une fin joyeusement excentrique qui nous embobine jusqu'à n'en plus finir. Un charmant petit tour de magie.
Film qui aurait mérité un peu plus de considération, étant donné son casting et son histoire originale. Rachel Weisz est fabuleuse, elle a dû en apprendre des choses pour ce rôle ! Rinko Kikuchi, dans un rôle non-parlant, est excellente. Cette héritière maladroite, qu’on pense crédule, va en surprendre plus d’un. Situations hors du commun, un peu d’action. Ce n’est pas un chef d’œuvre, mais c’est tout de même divertissant dans son genre.