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Yetcha
886 abonnés
4 401 critiques
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2,5
Publiée le 6 décembre 2010
Des aventures rocambolesques avec un trio d'acteurs innatendu mais qui fonctionne à merveille. Joyeux, enlevé et drôle, les arnaqueurs depuis leur plus tendre enfance nous racontent et nous font participer à leurs petits et gros larcins. Léger et rafraîchissant!
Avant de signer "Looper" et après s'être fait repérer avec un 1er long remarqué, R. Johnson a donc signé ce que tout petit malin fait à savoir un film d'arnaqueurs. L'exercice est propice aux rebondissements, aux faux-semblants, à l’esbroufe facile bref, c'est hyper casse-gueules car une réputation peut se défaire aussi vite si ça vire trop à l'exercice de style gratuit et vain. Le présent film l'est-il ? Oui et non. La mise en place est confuse et je dois dire qu'à cause d'un petit manque d'inattention, j'ai eu beaucoup de mal à me mettre dedans et du coup, j'ai passé une bonne partie du film à ramer contre l'envie de tout stopper. Une fois remis dans l'ambiance du film, ça allait un peu mieux et il faut dire que Johnson emballe le tout avec un savoir-faire indéniable. Roublard, le film empile les rebondissements et perd parfois l'intensité qui devrait jouer en sa faveur. Les acteurs sont toutefois très bons, récitant leur partition avec savoir-faire, quand bien même le pauvre A. Brody souffre vraiment de la comparaison avec l'explosif et magnétique M. Ruffalo. Au milieu, R. Weisz s'en sort à merveille avec un rôle intéressant qui apporte un vrai grain de folie à ce scénario brouillon, parfois trop explicatif et roublard pour impliqué d'un point de vue émotionnel. A force d'être sur ses gardes, le spectateur averti verra très vite les ficelles et saura éviter les chausses trappes, se retrouvant au final face à un spectacle de magie dont il connaît les trucs. Bon divertissement toutefois qu'il est préférable de regarder sans chercher à être en avance sur le scénario. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Un divertissement d'une facilité déconcertante, où tout semble aller de soit pour un public-cible peu regardant sur la qualité du produit : un trio d'acteur qui surjoue constamment (Mark Ruffalo et Adrian Brody dans l'un de leur plus mauvais rôles respectifs, et Rachel Weisz épuise à sautiller partout en souriant), des situations grotesques avec une mise en scène extravagante (lorsque spoiler: la voleuse tombe du conduit d'aération comme dans un cartoon...), un rythme mou et des dialogues bavards, pour conclure sur une romance qu'on avait vu venir gros comme une maison dès le début du film... Les méchants sont des caricatures vivantes, les braquages ennuient, on reste dubitatif face à des scènes bien arrangeantes (quand la voleuse spoiler: se fait relâcher par le policier sur un simple mot, toute contente... Mais bien sûr.) et on fait la moue devant le sort réservé au personnage de Ruffalo. Rien ne va dans ce film d'action peu réfléchi et d'une qualité médiocre, qui contentera uniquement ceux qui n'ont pas l'intention de voir un film bien fait. Du McDo cinématographique.
Dommage!! Les ingrédients étaient réunis pour faire de cette arnaque presque parfaite, une presque parfaite comédie... Le ton est jubilatoire, la mise en scène énergique en diable, l'introduction énigmatique, les cassures de rythme omniprésentes, mais, car il y a un "mais", l'intrigue est inintéressante, compliquée et inutilement bavarde. C'est frustrant car Rian Johnson a réussi à créer une ambiance unique et hilarante. Apres Brick et Une arnaque presque parfaite, on attend avec impatience son troisième film!
Après le petit bijou original de ton et de posture Brick, Rian Johnson s'octroie une retour tardif dans le 7ème art. Changement de cap pour le genre mais avec toujours autant d'ambition. Metteur en scène de son propre scénario Johnson a, apparemment, oublié de donner un semblant de logique et de suivi au développement de son histoire. Un enième film d'arnaques n'était pas le souci majeur tant le genre, justement, peut-être propice à un jeu en intéraction avec le spectateur. Hélas Johnson en oublie d'avoir un minimum de tenue et de sens dans son histoire. Abracadrabrant de sens et de logique, tant en temps qu'en espace occupé, le film ne tient pas son enjeu. On passe d'un lieu à un autre, d'un twist, ellipsé qui plus est, au suivant sans plus d'explications. On pourrait croire que le montage tue l'ensemble sur ce point précis et pourtant le film atteint déjà les 2 heures. Alors le bas blesse et on se dit que la faute est totalement imputée à Jonhson qui pilote d'une voiture, apprend tout simplement à passer les vitesses tant le film est régulièrement une suite de scènes démarrage pied au plancher, on ne passe aucune vitesse et on pile d'un seul coup, à chaque fois le spectateur est le passager qui sans ceinture vient heurter la boîte à gants, voilà la sensation régulière ressenti durant tout le film. Johnson réussit donc malgré un casting impeccable (Brody et Weisz) à créer une grande frustration, un grand n'importe quoi, d'autant de maladresses. L'ambition de ton est toutefois présente mais hélas, elle ne peut l'emporter sur tant de faiblesses de mise en scène et de scénario indigents. Après Brick seule l'ambiance unique et originale de The Bloom Brothers donne l'effet d'un Magritte...d'un Magritte décoloré.
Sans être un OVNI, voilà un scénario très original, frais, et très bien rodé. Une fin originale, un déroulement assez logique, sans être trop prévisible, et un jeu d'acteur rondement mené. Rachel Weisz toujours aussi magnifique, à damner un sein, heu pardon, un saint, et à souhaiter être dans un train avec elle un soir d'orage. Adrien Brody dont on se demande comment il plait autant aux femmes, mais au jeu toujours aussi excellent. Et Mark Buffalo qui fait furieusement penser à Alexandre Astier par moment dans ce film. On ri, On pleure spoiler: surtout pour la Lamborghini, décidément très maltraitée durant ce film, et pour le choix de Tag Heuer Carrera comme sponsor de montre, petit détail personnel , et on ne s'ennuie pas malgré le peu d'action par moment. A voir un soir où vous n'avez pas d'inspiration !
Ryan Johnson réussit là où il avait échoué avec son précédent film. En effet, le réalisateur nous propose ici un univers complètement décalé, coloré et jazzy qu’on se croirait au milieu d’un album des aventures de Tintin. Alors que son mix film noir année 40 – teen movie m’avait paru complètement stérile hermétique et vain dans Brick, j’ai complètement adhéré à cette touchante histoire entre ces deux frères. Il faut dire qu’en plus de proposer un univers frais et intéressant, une arnaque presque parfaite c’est aussi une histoire assez forte, une mise en abîme du monde du cinéma et des personnages hauts en couleurs (à ce titre, bang bang, personnage tout droit sorti d’un manga est juste extraordinaire). Que demander de plus ? Des acteurs au diapason. Rachel Weisz n’a jamais été aussi ravissante et les frères bloom sont impeccablement campés par Brody et Ruffalo. Un très bon moment de cinéma donc !
Casting histoire = un grand film... C'était sans compter sur un scénario confus qui se perd dans trop de paramètres et qui imposent des rebondissements sans grand intérêts au final puisque qu'il rend le fil conducteur bien flou. La mise en scène sans envergure n'aide pas, le manque de rythme nous enfonce parfois dans l'ennui. D'ailleurs les acteurs ne sont pas tous en forme, Adrien Brody par exemple ne semble pas trop y croire ; en savait-il quelque chose ?!
Le réalisateur-scénariste a choisi le parti de la légèreté, pourquoi pas, pour cette histoire d'arnaque, a choisi d'être ironique envers ce genre en se moquant d'une manière inspirée lors des dix-vingt dernières minutes du type de fin devenue un peu trop habituelle du "film d'arnaque" où l'arnaqueur se retrouve être le pigeon et le pigeon être le véritable arnaqueur, et a composé deux personnages féminins hauts-en-couleur. Bon le problème c'est que le titre original c'est "The Brothers Bloom" donc on est en droit de s'attendre à y voir une fratrie traitée d'une manière approfondie et forte. Les premières minutes semblaient l'annoncer, les dix-vingt dernières essayent de rattraper le retard à ce niveau-là, mais entre les deux rien... Juste une réalisation un peu lente et un scénario totalement tarabiscoté qui ne creusent nullement cet aspect important de l'histoire. Et la prestation fade d'Adrien Brody achève d'enfoncer le clou... Heureusement que pour rattraper un peu le coup on a d'un côté Rinko Kikuchi, fascinante en excentrique peu loquace, et surtout la charmante Rachel Weisz qui fait preuve d'un talent comique en béton armé en jeune femme riche pour le moins très maladroite, et qui arrivent un peu à maintenir l'intérêt du spectateur. Mais globalement au vue de son potentiel, de ses quelques bonnes idées en particulier pour ce qui est des actrices et de la fin, "The Brothers Bloom" est une déception.
Sorte d'hommage au fameux "The Sting" qui récolta une pluie d'oscars, "The Brothers Bloom" est également un film à arnaque, où deux frères vivent de leur combines astucieuses. L'ensemble démarre sur les chapeaux de roue, avec une scène d'introduction prometteuse, et quelques personnages originaux. Par ailleurs, on y retrouve des acteurs talentueux (Adrien Brody, Rachel Weisz, etc.). Le problème est que le scénario est très confus, et rend l'intrigue peut intéressante. On attendait aussi plus de rebondissements, habituellement propices à ce genre de films. Quant à la mise en scène, si elle est globalement esthétique, elle manque de personnalité. C'est d'autant plus étonnant que Rian Johnson nous avait livré le très étonnant "Brick", et a enchaîné par la suite avec le très efficace "Looper".
« Une Arnaque Presque Parfaite » est loin d’être le film parfait … au contraire même. L’histoire se met en place laborieusement et elle se complexifie inutilement dans le seul but d’enchaîner arnaques sur arnaques. Donc, on aboutit à une histoire très confuse dotée d’une mise en scène brouillonne avec des acteurs en sous-régime - c’est d’ailleurs dommage pour ce trio plein de talents -. Pour être honnête, il y a quand même quelques passages qui font sourire spoiler: (exemples : la chute de l’histoire d’enfance sur la blanchisserie ou la découverte de la supercherie du faux sang) mais c’est bien peu pour un film dont j’attendais plus. Il y a eu pas mal de films d’arnaques et celui-ci n’apporte rien au genre. Par exemple, « Ca$h », sorti un an avant « Une Arnaque Preque Parfaite », ou « Le Maître du Jeu » (Runaway Jury, 2004), déjà avec Rachel Weisz, étaient, et de loin, beaucoup plus intéressants à suivre car bâtis sur une vraie histoire.
Pourtant bien réalisé, Une arnaque presque parfaite souffre d'un scénario peu crédible. On ne s'attache pas aux personnages et certaines situations sont grotesque. En plus de cela, la fin est prévisible et sans le moindre coup de génie !!!
"Une arnaque presque parfaite" est un film un peu inclassable qui relate le parcours des frères Bloom, arnaqueurs romantiques, et la complexe mise en scène qu'ils concoctent pour une riche héritière excentrique et séduisante. Si l'intrigue tient à peu près la route (on n'est quand même plus très sûr d'avoir tout suivi à la fin) c'est par sa mise en scène et son univers décalé que le film séduit. S'appuyant sur le charme inouï de Rachel Weisz, la gouaille de Mark Ruffalo, la calme excentricité de Rinko Kikuchi et le flegme désabusé d'Adrien Brody, le réalisateur nous fait rentrer dans un monde magnifiquement fantaisiste, presque poétique. Mélangeant les époques (téléphones portables, costumes années 30, voyage sur un vapeur, lamborghini, etc.) et refusant toute marque temporelle ou historique, il donne à son récit des allures de conte drôle et subtil. On se laisse emporter par ces personnages et ces situations un peu absurdes et on les accompagne dans cet espace-temps à part avec délice. L'arnaque parfaite, selon Stephen Bloom, est celle où chacun obtient ce à quoi il aspire... c'est réussi pour le spectateur.