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Hastur64
226 abonnés
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1,5
Publiée le 30 août 2013
Ayant vu « Brick » le premier long-métrage du Réalisateur Rian Johnson et son troisième opus, le sublime « Looper », je m’étais dit, en prenant connaissance de sa filmographie, pourquoi ne pas continuer et regarder son second film « Une arnaque presque parfaite ». Grosse erreur ! Car le film est un ratage assez étonnant pour qui comme moi a vu les deux autres films du réalisateur. On passe pratiquement deux heures, en compagnie d'acteurs qui font leur possible dans des personnages auxquels on ne croit pas, à suivre une histoire assez fadasse et très artificielle. Le problème du film c’est qu’il jongle entre une légèreté proche du second degré et qu’il essaye en même temps de construire une intrigue (doublée d’une romance assez prévisible) fondée sur les apparences et les activités d’escrocs des frères Bloom. Le résultat est une dramatique très factice, pas très passionnante et vraiment trop longue. Les personnages pour sympathiques qu’ils soient participent de cette artificialité tant ils paraissent toujours être costumés et la mise en scène, qui n’est pas avare d’effets, ajoute à ce côté très joué qui les séparent d’un spectateur qui ne se sent pas vraiment concerné par les péripéties qui les occupent. Une vraie déception amplifiée par le casting pourtant assez luxueux : Adrian Brody, Rachel Weisz, Mark Ruffalo. Une comédie trop affectée et trop longue pour être réussie qui laisse le spectateur indifférent et ennuyé pendant les une heure cinquante qu’elle dure. À oublier très vite pour ne pas déprécier un réalisateur très prometteur.
Un film de genre un peu conventionnel mais réussissant à nous faire passer un bon moment grâce notamment à un quatuor d'acteurs remplit de bonnes intentions.
Les amateurs de loufoqueries décousues romantico-pouëtiques à la Wes Anderson apprécieront sans doute, ceux des films d'arnaques rondement ficelées, dont je fais partie, s'ennuieront ferme ! Des embrouilles incompréhensibles, des personnages dont le farfelu consiste à grimacer et répéter infiniment la même scène, voyager dans tous les sens, faire exploser tout et n'importe quoi et balancer à la flotte le reste... Pauvres acteurs et en particulier pauvre Robbie Coltrane (Génial Fitz de la série Cracker) qu'on aimerait voir plus souvent. Pénible !
Un film d'arnaques bien plaisant. Coup de théâtre multiples et des belles idées (tant dans la mise en scène que dans le récit) mais c'est par moments un peu mollasson. Les deux actrices volent la vedette aux hommes, Rinko Kikuchi en ne disant rien a une présence folle.
Les films d'arnaques ne manquent pas et il est rare d'y trouver un peu de renouveau. Rian Johnson qui nous avait gâté en 2004 avec le très intelligent Brick réussit grâce à un véritable sens de l'image à sortir des sentiers battus. L'univers de The Brothers Bloom déporte le film d'arnaqueurs vers celui d'aventure. On a l'impression de traverser les époques avec le côté rétro qui accompagne ces deux frères et qui se marie parfaitement avec l'ensemble. Le trio formé par Mark Ruffalo, Adrian Brody et Rachel Weisz fonctionne, les trois acteurs s'en donnant à coeur joie et laissant déborder leur talent malgré des personnages travaillés mais clichés. Malheureusement, le film n'est que presque parfait et ici le spectateur n'obtient pas tout ce qu'il veut car le récit, passé une introduction entrainante pleine d'humour et d'incohérences volontaires, perd en intensité à mesure que l'on avance et l'ensemble se fait longuet malgré la bonne humeur et les trouvailles visuelles qui jalonnent le tout. Au final, on reste perplexe. Un film qui ne restera pas dans les mémoires mais qui permet néanmoins de passer un agréable moment.
Rian Johnson nous avait bluffé avec son premier long-métrage Brick (2006), il revient cette fois-ci avec un comédie dramatique (en sortie technique), un film très décevant ! La mise en scène frôle l’encéphalogramme plat, l’intrigue centrale est inintéressante et surtout, on n’y comprend pas grand chose. On pensait que le casting (Adrien Brody, Rachel Weisz & Mark Ruffalo) aurait pu faire la différence, mais c’est peine perdue ! Une arnaque presque parfaite nous ennuie du début à la fin, inlassablement, on essaie tant bien que mal de suivre l’histoire mais on n’y accroche définitivement pas !
un pur bonheur, racé élégant et subtil, avec certaines scènes d'une drôlerie d'anthologie comme celle de la démonstration des nombreuses passions de Penelope ou encore la japonnaise muette en reine de Karaoké) un peu lent peut être, à déconseiller à ceux qui aiment que les images et les plans défilent à 100 à l'heure...là, le rythme et les images sont reposants, le scénario intelligent,les acteurs formidables : du vrai et bon cinéma.
"Une arnaque presque parfaite" rappelle, sous bien des aspects, le cinéma de Wes Anderson. Rian Johnson n'arrive cependant pas à la hauteur de cette référence. Sa mise en scène est bonne mais son film, qui débutait pourtant bien, s'enlise progressivement dans une intrigue qui arrive à la fois à être simpliste et confuse. Pire, on a l'impression de faire du surplace et de ne pas comprendre les enjeux et la direction voulus par le cinéaste. Il en résulte des passages franchement funs et d'autres plus soporifiques. Un bilan mitigé donc...
Rachel Weisz fait preuve de beaucoup de fantaisie dans la peau de cette châtelaine rigolote. Reine de la bricole, elle aime tester sur elle-même ses propres inventions. Sa candeur cache une volonté de fer car elle va vouloir coûte que coûte s'embarquer avec ces deux frangins dans leurs arnaques. Un tour du monde en leur compagnie, ça ne se refuse pas. Je n'ai pas trop compris ce qu'ils cherchaient. Si ce n'est que le mensonge et la mise en scène sont dans leurs gênes depuis qu'ils sont tout petits. Ça suppose une parfaite coordination entre eux alors que le cadet, lui, au regard mélancolique, cherche à arrêter. A tomber amoureux. A enfin vivre sa propre histoire. Au lieu de laisser son frère l'écrire à sa place. Du coup, on laisse ses rencontres se former, les personnages vont et viennent, disparaissent un peu comme au théâtre. Et jusqu'à la fin, on se demande si tout est bien réel ou si tout n'est pas qu'une immense supercherie fomentée par dieu sait qui en coulisses. La romance, elle, est bien réelle. Construite sur du vent donc à voir si elle résiste à l'épreuve du temps. Mais qui sait. Se ranger, c'est ce que tous les malfaiteurs cherchent à un moment.
Trois ans avant « Looper », Rian Johnson réalisait ce drôle de film, a priori d'apparence très classique, mais en définitive loin de l'être tant que ça. Si le trio d'interprètes est bon (avec une petite faiblesse pour la toujours délicieuse Rachel Weisz), c'est ici surtout le scénario et la mise en scène, pleins d'apparences et de faux semblants, qui font la différence. En effet, il y a toujours une espèce de seconde degré, d'ironie qui fait que même lors de ses moments les plus banals, on a l'impression qu'il va se passer quelque chose de surprenant, ce qui finit par arriver... mais souvent lorsqu'on s'y attend le moins. Cela peut paraître un peu court, mais ça a suffi pour m'apporter un réel plaisir et un suspense quasi-constant, léger certes, peut-être anecdotique, mais suffisamment habile et malin pour qu'on s'y laisse prendre sans mal, à l'image d'un étonnant dénouement venant donner tout son sens à ce savoureux divertissement. Pas le chef-d'œuvre du siècle donc, mais un bon moment à passer, assurément.