Une Fiancée Pas Comme Les Autres apparaît comme une œuvre sincère, originale, qui, pour dénoncer l’égoïsme et l’individualisme de notre société, prend comme pilier central une poupée gonflable pour ne pas s’attaquer directement à l’Homme et le pointer du doigt. Le film de Craig Gillespie est un film rare à la puissance émotionnelle déroutante digne d’un récit romanesque qui nous offre sur un plateau d’argent une très belle leçon de vie et de cinéma par la même occasion. Un film à voir si l’on aime un temps soit peu le cinéma authentique qui n’est pas que de la poudre aux yeux au final. (critique complète sur : http://www.leblogducinema.com/2009/08/14/critique-une-fiancee-pas-comme-les-autres/)
L'histoire d'une poupée gonflable et gonflante. Une idée certe originale, mais un film qui s'embourbe vite dans le dramaturgique, et dans la longueur ...
Alors que le sujet aurait pu vite devenir scabreux, une certaine poésie d'en dégage. Même si l'histoire tire plus vers la fable, on se laisse porter par ce personnage solitaire très bien interprété par Ryan Gosling.
Ce film est très moralisateur, une leçon d'Amour ! L'adhésion du village entier y compris le représentant de Dieu montre à quel point le rôle des Autres est important dans le processus de réparation et de guérison. Accepter la différence et surtout bien comprendre la maladie mentale est essentiel pour bien la soigner. Film très émouvant et très humain.
Au début, on regarde Lars avec de l'empathie, on se dit qu'il a vécu quelque chose de très triste le garçon, puis on le regarde avec de l'humour parler à cette chose, enfin au bout d'une 1h30, il est temps que ça finisse car là, il est pathétique !!!
Gosling reste comme "toujours" un comédien de subtilité et de jeu (au sens propre comme figuré). On le retrouve dans un rôle en démesure qu'il s'approprie avec justesse mais sans pour autant cabotiner comme tant d'acteurs savent le faire. Hélas cette histoire (intéressante sur le post it) n'est pas très porteuse autant dans le rythme que par intérêt (classique) de son déroulement. On reste toujours à distance d'un film qui se voudrait porteur d'une idée (originale) sur la tolérance et l'acceptation de l'autre. Le film ne prend son envol que dans un dernier élan d'un épilogue savoureux, plus subtil et juste en 5 min. que l'ensemble du film en 1h20. Dommage, il reste la prestation de l'acteur.
Lars, jeune homme timide et introverti est fier de présenter à son frère et à sa belle sœur, sa petite amie, Bianca, une brésilienne. Seul bémol, celle-ci est en réalité une poupée en silicone et Lars la croit réelle. On s’attendait à une comédie graveleuse, on a tout faux, Une fiancée pas comme les autres est en réalité un drame social sur l’histoire d’un homme limite autiste et qui va s’ouvrir aux autres par le biais de sa poupée. C’est drôle et touchant, un peu trop guimauve vers la fin, mais l’excellent jeu d’acteur de Ryan Gosling nous fait oublier tout le reste.
Un sujet de court-métrage, pas plus ! L'idée est plutôt originale et puis ça s'enlise ... et ça devient répétitif, niais, idiot, bébète etc ... On vous aura prévenu !
J'ai trouvé ce film mou, sans rythme. cela part sur les bases (pas très vives) d'une comédie puis on s'endort peu à peu. Il y a une scène qui m'a amusé : celle de la réanimation du nounours en peluche. C'est un peu short...
Une jolie histoire pleine de poésie et sans lourdeur: les acteurs sont touchants, le scénario original. Il y a beaucoup de psychologie dans ce film, pour autant sans prétention, sans essayer de donner des leçons. Je suis ressortie de cette séance me sentant bien, c'est aussi ça le cinéma!
Après seulement une semaine d'exploitation, Lars and the Real Girl n'est plus projeté que dans 33 salles et c'est bien dommage! Cette comédie qui peut au premier abord paraître grotesque: en effet, "tout un film sur un paumé qui prend une poupée pour une fille réelle? Ridicule....'" est loin de l'être, grotesque. Au contraire, on s'attendrit pour cet homme qui n'a trouvé d'autres moyens pour parer à sa solitude que de se créer ce délire d'une fiancée handicapée. Et puis, cela n'est pas tant cette situation burlesque qui est importante mais surtout la réaction des habitants du village et la façon dont le héros se sort de ce délire au fur et à mesure qu'il reprend confiance en lui et qu'il rejoint la réalité. Des scènes extrêmement touchantes se succèdent dans ce petit village dont la solidarité est indéniable. De plus, tous les acteurs sont géniaux, particulièrement Ryan Gosling (Half Nelson) et Emily Mortimer (Match Point). Cette dernière est toujours dans le vrai, ni trop dans la comédie ni trop dans le drame. Un juste milieu qu'elle atteint sans problème. Quant à Ryan Gosling, on y croit dur comme fer!! Grande performance de ce dernier à jouer cet introverti émotionellement fragile. Il arrive instantanément à provoquer de l'empathie pour son personnage. Notons par ailleurs la présence de la talentueuse Patricia Clarkson qui décidément fait partie de nombreux films que j'ai adoré, notamment Vicky Cristina Barcelona et Pieces of April dans lequel elle est extraordinaire. En conclusion, ce film touchant comme on a rarement l'occasion d'en voir est un petit bijou affectif. Ruez-vous dans les salles trop peu nombreuses qui le projettent! Cela serait vraiment dommage de le rater!