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ffred
1 696 abonnés
4 019 critiques
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2,5
Publiée le 28 décembre 2008
Second film de l'année pour le jeune réalisateur Craig Gillespie après Monsieur Woodcock sorti en juillet (mais tourné en 2005), Lars and the real girl (titre original) sort sur nos écrans plus d'un an après sa sortie américaine. Un joli film, sorte de conte pour grandes personnes, très mélancolique qui laisse comme un petit goût amer et tendre dans la bouche et dans la tête après sa vision. L'histoire est un peu loufoque tout en étant très pathétique. La première partie laisse augurer du meilleur mais ça se tasse un peu avec l'acceptation par toute la communauté de "la fiancée différente" et le reste devient ensuite très conventionnel. Dommage. La mise en scène reste très gentillette et aurait mérité d'un peu plus de punch et/ou de second degré. Reste une interprétation impeccable. Ryan Gosling est parfait en jeune homme perturbé, une belle composition qui a valu une nomination aux Golden Globes 2007. Le reste du casting est tout aussi convaincant, dont la toujours parfaite Patricia Clarkson dans le rôle du médecin. Bref, une petite comédie romantique indépendante, tendre et cocasse, qui, même si elle est assez inégale et qu'elle ne laissera pas un souvenir impérissable, sort de l'ordinaire et nous fait passer un agréable moment.
Une histoire qui paraît loufoque mais qui est tellement bien tournée et écrite qu'elle en devient touchante, fantastique et on se prend au jeu assez facilement. L'interprétation à la fois sobre et délicate rend ce film encore plus bouleversant. Néanmoins ça manque de rythme et les scènes comportant trop de bla-bla se montrent trop présentes !!
Malgré la bonne interprétation de Ryan Gosling et la base de l'histoire plutôt atypique avec l'arrivée de Bianca, on y croit pas. Tout semble faux et la sympathie de tout le monde est tellement surjouée que ça en devient désespérant, la réalisation est plutôt molle et du coup on s'ennuie. Un mélo peu drôle qui se démarque un peu en jouant la carte de l'originalité mais qui aurait pu être tellement mieux.
Avec son pitch invendable, difficile pour le film de s’en sortir par le haut, sauf à embrasser sa loufoquerie jusqu’au bout. Ce n’est malheureusement pas l’option qui a été choisie et on se retrouve avec un faux OVNI, qui se complait dans un exercice de style vain consistant à ramener l’absurde sur les rails d’un scénario de rédemption ultra-formaté. Ni drame ni comédie, le film est un gentil produit de type Sundance, où le sujet même du scénario paraît très vite encombrer le réalisateur, qui oscille entre le ridicule et le glauque dès qu’il s’agit de filmer la poupée. Pour réussir ce drôle de pari, il aurait peut-être fallu un acteur plus subtil que Gosling, une réalisation moins fade et surtout un scénario moins balourd. Le traitement du trouble psychiatrique est tellement simpliste qu’il en devient douteux et la gentille communauté de rednecks bigots n’a pas vraiment droit à un traitement plus fin. Quelques seconds rôles s’en sortent, mais il n’y a pas grand-chose à sauver.
Ce film, avec le génial Ryan Gosling, parle d'un homme timide et inadapté social qui achète une poupée gonflable sur Internet et qui la prend pour une vraie femme. Comédie de premier abord, le film devient vite dramatique quand l'on s'aperçoit des difficultés du jeune homme à faire face à la réalité. Malgré un jeu d'acteur très convaincant de la part du futur Driver, je dois avouer que ce film reste assez mou, et ne s'inscrit pas dans les meilleures productions goslingiennes.
Gosling est sensationnel dans ce rôle à contre emploi pour lui. Le synopsis est vraiment trash. Le film nous fait réfléchir dans nos relations avec les autres, et sur le sens d'une relation. Après, il faut dire que ça tourne un peu trop en rond, que les personnages annexes à Gosling m'ont énervé. Mais ça reste un film fort à voir et à conseiller.
J'aime beaucoup Ryan Gosling, car il fait toujours de bons choix de scénarios et en général , il ne me déçoit pas ...ou très peu ! Dans ce film , il joue le rôle de Lars , qui va s'imaginer une fiancée par le biais d'une poupée gonflable et tout le monde va jouer le jeu pour l'accompagner dans " sa maladie" . J'ai été très touchée par cette très belle histoire , qui montre qu'avec l'amour de ses proches et de son entourage , on peut surmonter beaucoup d'épreuves . Très belle leçon de vie , de tolérance et d'amour .
Je me suis fais une partie de la filmo de R.Gosling et ce film après Drive en est mon préféré...à l'opposé d'où je l'ai découvert et je l'adore ! L'histoire est curieuse et amène à réfléchir sur les relations qu'on peut avoir avec les autres. C'est très calme bien sûr mais pas plan-plan ni nanar !!! C'est sans prétention, rigolo, touchant et je l'ai en dvd :p Pour les fans de Ryan !
Un bon film, drôle et original! Des personnages très attachants (surtout Lars, interprété par un Ryan Gosling moustachu), un scénario original et une histoire émouvante et drôle à la fois.
Film délire et génial. J'ai adoré Ryan Gosling dans ce rôle à contremploi de mec parti dans son monde. On se demande quand même qui a raison dans cette histoire, sous des couverts d'histoire bêbête...
Lars, jeune homme timide et introverti est fier de présenter à son frère et à sa belle sœur, sa petite amie, Bianca, une brésilienne. Seul bémol, celle-ci est en réalité une poupée en silicone et Lars la croit réelle. On s’attendait à une comédie graveleuse, on a tout faux, Une fiancée pas comme les autres est en réalité un drame social sur l’histoire d’un homme limite autiste et qui va s’ouvrir aux autres par le biais de sa poupée. C’est drôle et touchant, un peu trop guimauve vers la fin, mais l’excellent jeu d’acteur de Ryan Gosling nous fait oublier tout le reste.
Un pitch intriguant.La présence recherchée du rigoureux Ryan Gosling.La promesse d'une fable existentialo-poétique.Le no man's land hivernal.Oui,tout concourait à faire d'"Une fiancée pas comme les autres" un petit bijou du cinéma dans la mouvance Sundance.En dépit de tous ces atouts de départ,on ressort quelque peu déçu,la fable décalée se transformant trop vite en édification des valeurs morales vertueuses,telles que la tolérance,la solidarité et l'acceptation de la différence.Pourtant,la première demi-heure étonne,entre mélancolie et absurdité.Cet homme limite autiste,qui se sent revivre en prenant une poupée de silicone pour sa réelle conjointe,apparaît autant pathétique qu'attachant.La solitude peut entraîner à des extrémités inédites...Ryan Gosling apporte toute sa sensibilité,toute sa richesse d'expression à Lars,sans le juger,juste en l'humanisant à outrance.Emouvante prestation d'Emily Mortimer en belle-soeur compatissante.La communauté de cette petite bourgade du Middlewist accepte Lars ainsi.C'est louable,mais un peu plus d'excentricité au milieu de la guimauve n'aurait rien gâché.A voir en tout cas pour se faire sa propre idée.
Ryan Gosling continue de nous balancer son talent au visage. Danny Balint, The United States of Leland le plaçait en deux films diametralement opposés, dans la catégorie des acteurs vibrants et à fleur de peau. Il l'est dans ce film pinçant, drôle et triste qui part son idée de départ rappelle Monique avec Dupontel, mais qui explore le sujet d'une toute autre façon. L'ensemble reste ici dans la simplicité et la légèreté et cette histoire d'amour nous offre son lot de scènes insolites, drôles et empreintes d'un léger cynisme. Un bon film qui sait rester simple sans tomber dans les excès mielleux chers à ce genre d'histoires.
La qualité du casting et surtout l'originalité du pitch laissait présager d'une bonne surprise mais l'absence de rythme ainsi que le ton mélancolique omniprésent plombent pas mal l'ensemble.Heureusement que les principaux comédiens se montrent excellents car sinon sans eux l'histoire de ce garçon timide sortant de son isolement par le biais d'une poupée gonflable n'a que bien peu d'intérêt.Sorte de conte pour adultes prônant la tolérance et l'entraide ,cette comédie manque singulièrement d'humour et/ou de second degré pour réellement captiver ,reste le talent d'un Ryan Gosling capable de nous émouvoir dans la peau de ce quasi-autiste de l'amour.La sobriété du jeu de Bianca m'a rappelé celui de certaines véritable actrices dont par respect je tairais ici le nom.Sans verser dans le trash façon "Monique" ,l'intrusion de cette poupée au coeur de ce village paumé aurait pu donner matière a un scénario autrement plus inspiré : dommage.