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videoman29
251 abonnés
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5,0
Publiée le 18 août 2019
« Les pleins pouvoirs » est un film policier génial, signé par Clint Eastwood (le dernier monstre sacré du 7ème art) en 1997. Son scénario, particulièrement efficace, est un pur régal qui se déguste avec volupté tout au long de ces deux heures de cinéma d'exception. En effet, ce vieux renard de Clint nous sort le grand jeu en s'attaquant directement... au président des États-Unis. Il n'hésite pas une seconde à lui faire commettre un crime de sang, ce qui l'engage dans un jeu de dupe particulièrement crédible et savoureux. Comme à son habitude, il se met lui-même en scène au côté de Gene Hackman et Ed Harris et il est inutile de préciser que le résultat est à la hauteur de ces acteurs hors du commun. Techniquement et artistiquement, ce film est une véritable perle et le suspense est impeccablement maintenu tout le long de cette fuite en avant, apparemment sans issue. Le spectateur, pour sa part, en prend plein les yeux et ne peut que se réjouir devant tant de talent et de virtuosité. C'est tout simplement parfait, un point c'est tout !
Son plus grand film pour moi. Pourquoi? Parce que il y a les thèmes récurrents : sa fille qui ne veut plus le voir, sa vieillesse (mais il est encore capable de courir vite), c’est un vétéran et en plus super intelligent, il y a de l’action, une situation unique avec un président, de la roublardise, de la vengeance et on ne s’attend pas à ce qui va se dérouler. On peut revoir le film avec plaisir ce qui n'est donné qu'aux chefs d'œuvre, comme un bon vin qu'on déguste avec délectation. on est tres contents des seconds rôles :Gene Hackman, ed Harris , Scott Glenn.
Après avoir souvent incarné les policiers, Clint Eastwood revêt cette fois un rôle de voleur. Voleur pas tueur, c’est ce qui différencie ce personnage de celui du méchant qui n’est rien de moins que le Président des États-Unis ! En pleine période de scandales sexuels liés à Bill Clinton, occupant alors cette fonction, on peut imaginer que Clint Eastwood, républicain déclaré, se délectait d’illustrer cette histoire que l’auteur aurait pu écrire en s’imaginant que les frasques du locataire de la Maison blanche d’alors auraient dérapé. Toutefois, Eastwood ne respecte pas le roman de David Baldacci à la lettre car il fait du voleur Luther Whitney le personnage principal de son film alors que celui-ci mourrait au milieu du roman et le rôle du héros était tenu par Jack Graham, un personnage absent du film. Outre que cela fait qu’il peut tenir le rôle principal, ce choix lui permet de notamment pouvoir traiter les problèmes relationnels entre parents et enfants, une thématique que l’on retrouvera notamment dans La Mule. Cet aspect, permettant d’associer l’émotion au suspense, peut expliquer le choix du cinéaste de faire figurer dans des petits rôles ses filles Alison et Kimber (même si on aurait pu penser qu'il leur aurait confié le rôle de Kate, la fille de Luther). Pour le reste, le film est prenant à chaque seconde et possède la rigueur et le classicisme habituels du cinéaste. Ainsi, même s’il ne fait pas partie des films les plus marquants du réalisateur, Les Pleins Pouvoirs est une œuvre policière hautement recommandable.
Film qui n'est pas sans défaut : mise en scène très académique et intrigue très inégalement scénarisée. Néanmoins, film qui n'est pas déplaisant : il y a du suspens et les acteurs principaux sont bons. Bref, rien d'extraordinaire, mais un film qui occupe bien une soirée.
Un duo Eastwood-Harris qui porte tres bien film, au scenario classique mais efficace (on n'attendait pas moins de Clint eastwood) ! Le bemol a noté selon moi : les quelques longeueurs par moments.
Excellent thriller jouant sur la haute politique et les pouvoirs qu'elle s'accorde "en cas de besoin". Du cambriolage qui amène le voleur [Clint Eastwood/Luther Whitney] à être le témoin d'une mise à mort commise au nom de la raison d'Etat aux enquêtes parallèles et antagonistes de la police manipulées par les agents spéciaux du Président en passant par la relation tumultueuse avec sa fille procureure, tout est minutieusement mis en place pour bâtir une histoire en béton. Gene Hackman/ Président Richmond est superbe aussi bien en Président autoritaire qu'en amant brutal puis lâche après le drame. Clint Eastwood, comme presque toujours, trouve le moyen de se donner un rôle qui tient à la fois du bon, de la brute et du truand. Bien sûr, ici, la brute ne l'est qu'avec de très méchants qui l'ont vraiment poussé trop loin! Le réalisateur Eastwood sait toujours s'entourer de seconds rôles haut de gamme. Sa fille, la jolie Laura Linney/Kate Whitney et le flic inspecteur de la criminelle Ed Harris/Seth Frank nous le prouvent une fois encore, de même que la garde rapprochée du Président, menée de main de maître par Judy Davis/Gloria Russell chargée d'organiser le camouiflage du meurtre et de découvrir le cambrioleur témoin avec l'aide des excellents Scott Glenn/Bill Burton et Dennis Haysbert /Tim Collin. Le riche cambriolé, E. G. Marshall/Walter Sullivan est, tout en sobriété, l'ami intime bienfaiteur du Président et le mari très âgé de la jeune assassinée. Montage au millimètre pour un rythme implacable, BO de qualité, photographie très soignée, vraiment un tout bon moment.
Bien souvent lorsqu'on note un film, on ne note pas le film mais son genre. Alors qu'il faudrait noter le film DANS SON GENRE. Qui déteste les thrillers ou les comédies, les trouvera probablement tous nuls ou au mieux médiocres.
Les Pleins Pouvoirs se situe entre le thriller et le film policier. DANS SON GENRE, il est difficile d'imaginer mieux.
Le scénario est remarquable, riche, original. L'intrigue principale est captivante mais surtout, surtout, l'intrigue secondaire, LES intrigues secondaires sont superbement travaillées : la relation entre Clint Eastwood et sa fille, la relation entre sa fille et le policier ("et...je vis seul"), la relation entre Clint Eastwood et le policier (Ed Harris), la relation entre le président et sa conseillère : tout est parfaitement posé, crédibilisé, sans que cela nuise à l'intrigue principale mais au contraire en l'enrichissant. Voilà l'exploit du scénario ! Voilà ce qui donne au film cette densité rare ! C'est magnifiquement filmé. Les scènes d'action ou de tension sont sobres mais diaboliquement efficaces. Diaboliquement est le mot. Les acteurs sont absolument tous remarquables, y compris les seconds rôles (par exemple les gardes du corps). Aucun cliché au contraire. En ce sens d'ailleurs, le film me fait penser à La Mort aux Trousses qui prend souvent l'exact contre-pied de tous les classiques du genre de son époque. C'est fin et subtil comme un (bon) film français. C'est captivant comme un (bon) film américain. DANS SON GENRE, c'est un vrai chef d'oeuvre. A voir impérativement, ne serait-ce que pour comprendre ce qui différencie une bouse d'un film excellent (DANS CE GENRE).
Clint Eastwood dans un rôle intéressant mais qui lui convient à merveille. Voleur, mais avec des valeurs et des remords de ne pas entretenir de meilleurs relations avec sa fille unique. Plus malin que tout le monde, il va réussir à se tirer d’une situation compliquée face à des adversaires extrêmement puissants qui veulent le tuer pour avoir été au mauvais endroit au mauvais moment. Un bon film.
Un très bon film de Clint Eastwood qualifiable et qualifié de thriller. Le sujet a un peu d'originalité encore plus pour 1997. L'histoire comporte des rebondissements et de l'inattendu en restant claire et cohérent. Le scénario est bien travaillé et logique . Une bonne fin . Un bon dialogue. Eastwood ,Glenn ,Linney ,Harris , Jackman ,... sont très persuasifs dans leur rôle .
La situation n'est pas sans rappeler "Sens unique" avec Kevin Costner et et le même Gene Hackman, déjà meurtrier de sa maîtresse. Le thriller est efficace, la confrontation tripartite Eastwood - Hackman - Harris vaut le détour.
Un synopsis alléchant pour un trailer qui nous plonge dans l'intrigue, un scénario intelligent, toujours aussi bon dans ses propres films qu'il réalise, bravo Mr Easwood, je ne suis pas déçue, le jeu d'acteur y est pour beaucoup de chose, un antihéros pour le rôle de cambrioleur, le dilemme de choisir de dénoncé un crime et en même temps de se dénoncé soit même ou de ne rien dire, tout en ayant sa propre conscience en jeu, j'adore ce film.
A intervalles réguliers, Papy Clint nous sort des comédies bien ridicules, souvent involontaires comme Firefox par exemple... ou bien le Maître de Guerre : quoique à ces niveaux "très élevés", on peut se demander -tout de même- comment de telles satires pourraient être "involontaires" !
Bref, j'ai comme l'impression que Papy est un sacré pince-sans-rire du genre "j'ai fait un film trop nul, je me bidonnais de rire à chaque scène mais sinon c'est très sérieux". Et "Les Pleins Pouvoirs" rentre dans cette catégorie à l'aise : le prince des voleurs (Clint Robin des Bois ou Clint Ali baba ?) bientôt à la retraite, va donner une fessée au Chef du Monde Libre, parce que même le Président américain, il a pas le droit d'être méchant, sinon il est puni par Tonton Clint lui-même !
On a donc compris, pas la peine de nous faire un dessin, c'est très bête et très premier degré, tout comme ce bon vieux Clint peut l'être terriblement parfois : très bête et très premier dégré. Dommage pour Gene Hackman toujours brillant, même dans des films pareils ! mais toute la distribution et tout le scénario guignolesque à souhait ne sont là que pour faire valoir notre grand et merveilleux Papy Clint, justicier... si on tient jusque là parce que franchement il se fait tard.