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Rorechar
7 abonnés
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4,0
Publiée le 12 avril 2022
Un très bon thriller du jeu du chat et la souris avec de très bons acteurs. Clint Eastwood est devant et derrière la caméra, on retrouve le charismatique Gêne Hackman, et l'excellent Ed Harris. L'histoire est prenante, et on se pose cette question comment un cambrioleur peut faire éclater la vérité ? Un très bon film de suspens.
Un thriller sympathique et sans temps mort une fois l’histoire lancée mais avec 1 ou 2 bizarreries (l’embrouille qui conduit au meurtre et le garde du corps qui regarde sous le banc : ah oui le couteau que nous avons égaré à disparu, curieux ?!). Le récit est bon mais pas d’une originalité absolue et la toute fin ne m’a pas tout à fait convaincu. Plaisant tout de même.
comme le signale un autre commentaire: beaucoup d’incohérences et de situations peu crédibles. on se plaint du manque d'originalité de beaucoup de comédies "à la française" mais celles "à l'américaine" avec leurs grands sentiments et les héros sauveurs de la nation qu'on nous sort à la pelle, on en a une indigestion ...
Eastwood montre déjà un talent affirmé, en témoigne son aptitude à instaurer de longs moments de silence, laissant agir la caméra, l'image suffisant à la narration. L'intrigue , bien que classique, est prenante'. Les pleins pouvoirs' s'inscrit dans la lignée de thrillers tels que 'Les trois jours du condor' (Pollack, 1974) avec un homme seul traqué par des sbires à la solde du pouvoir et même doublement menacé (la police le croit coupable), il suit alors les pas de 'Marathon Man' (Schlesinger, 1976) ou de 'La mort au trousses' (Hitchcock, 1959). Mais là, c'est Clint ... Barbouzes et pandores n'ont qu'à bien se tenir .
J'ai bien aimé ce film qui nous présente l'histoire d'un cambrioleur de haut vol, qui assiste à un meurtre perpétré par le président des Etats-Unis et de ce fait sera poursuivi, avec quelques fusillades, jeux de piste etc...L'intérêt est l'atmosphère de ce film, avec des décors, des lieus qui sont ceux de la haute société (notamment le manoir) ou celui de gens instruits et cultivés (comme par exemple le musée...). Dans cet univers évoluent des personnages très "aristocratiques", avec notamment des personnages (notamment le héros) pour lesquels les mots "honneur" et "justice" ont encore un sens; et en arrivent finalement à s'opposer à des gens du même univers qu'eux mais qui sont pourtant sans scrupule, cyniques et hypocrites, et pour qui la fin justifie les moyens (alors qu'au contraire ils devraient être les meilleurs défenseurs de ces valeurs). Donc un bon film, dont j'ai trouvé la fin très morale.
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 18 avril 2021
Laissez-moi commencer par dire que je suis un grand fan de Clint Eastwood et que j'aime bien la belle Laura Linney. Combinez les deux et qu'obtenez-vous un film fait au paradis de l'incroyable. Dès le départ ce film est voué à l'échec. Hackman sous-utilisé est le Président qui s'amuse en pleine nuit avec la femme de son plus grand supporter. Il devient un peu brutal elle se défend un peu trop au goût des hommes des services secrets qui finissent par la tuer dans sa propre chambre. Eastwood caché dans une salle des coffres secrète est témoin de tout cela. La chasse est ouverte. Mais le fait est que rien pas une seule chose après ne colle dans l'histoire. Il n'y a pas suspense aucun drame et une séquence d'événements qui vous ferait pleurer d'incrédulité et suffisamment de trous dans l'intrigue pour y faire passer un camion. Ils abattent Hardin au moment où elle s'apprête à poignarder Hackman avec un coupe-papier (???). Ce que personne ne sait c'est qu'Eastwood se cache dans un coffre-fort dans la chambre. Clint est un cambrioleur professionnel qui a décidé cette nuit-là de choisir cette maison de ville coûteuse pour la dévaliser. Ensuite le pouvoir du gouvernement fédéral s'abat sur lui car il peut renverser ce même gouvernement. Quand Les Pleins Pouvoirs n'est pas incroyable il est carrément ennuyeux...
Une mise en scène impeccable, un scénario classique mais efficace et d'excellents interprètes. Un film mineur dans la filmographie de Clint mais un excellent thriller qui tient en haleine.
Un film étranglé par le caricatural ; Eastwood a sevré son imagination... le film ne surprend pas; mieux que çà, il lasse, à cause de ses poncifs (...) tout est prévisible, agencé, sérié. Décevant, sans être dénué de charisme, et c'est bien là le problème... Eastwood face à lui-même, imbu de sa notoriété, piégé en l'entrelacs de ses mimiques glacées. Ce film est un ratage complet; il pénètre le confort du déjà-vu, civilise à outrance, et s'ajuste au temps, bien plus qu'à la fantaisie qui donnerait du muscle au personnage (peu crédible au demeurant) ... un octogénaire- funambule... Dommage que cet excellent comédien soit devenu la doublure de sa propre démesure... à fuir d'urgence! A ne pas revoir...
Clint Eastwood revient, après l'excellent "Sur la route de Madison", aux rôles plus posés, tranquilles qui ont fait sa gloire. Le triangle Eastwood-Hackman-Harris nous plongent dans un thriller maîtrisé, hâletant et au suspens captivant.
Sur un pitch improbable, Clint Eastwood déroule un film tout en contrôle qui évite ainsi les bonnes et les mauvaises surprises. Dans un rôle un peu différent de ce qu’il a l’habitude de proposer, on sent que Clint se cherche un peu. Parfois roublard et malicieux (une face rarement exploitée qui est ici très intéressante), parfois fuyant, parfois tête brûlée et cruel, parfois léger, parfois profond, on peine à le cerner vraiment comme s’il hésitait à sortir de sa zone de confort ou s’il essayait justement d’en sortir. Il en résulte un personnage qui manque parfois de cohérence, soulignant ainsi davantage l’improbable histoire qu’on nous raconte. Si la réalisation manque parfois d’audace et si on accepte de passer outre les invraisemblances et les incohérences de l’ensemble, il reste un thriller parfaitement conduit qui se suit avec un certain plaisir. La présence d’une distribution de qualité (même si Gene Hackman ne parait pas toujours exploité de la meilleure des manières) finit par avoir raison du spectateur réfractaire à se faire embarquer dans ce drôle de scandale. Plutôt que de s’engager justement dans ce scandale politique (il aurait, à ce compte, été préférable que le président des États-Unis soit simplement gouverneur par exemple pour rendre l’ensemble moins ubuesque), Clint choisit la carte du divertissement. On se laisse ainsi prendre au jeu mais cela nous oblige à fermer les yeux sur beaucoup de choses.
Clint Eastwood réalisait en 1997 ce polar honnête, dans lequel il incarnait un gentleman cambrioleur témoin d’un meurtre impliquant... le président des États-Unis. Employant un ton volontiers malicieux, il prenait ici un plaisir certain à étriller les hommes de pouvoir et leurs (grandes) hypocrisies. Si Les pleins pouvoirs bénéficie de séquences de pure mise en scène – la première demi-heure est à ce titre, particulièrement réussie – le long-métrage se termine sur une note plus classique. Sympathique mais pas inoubliable.
Un polar assez classique de Clint Eastwood, qui a malheureusement un peu vieilli et qui manque vraiment de rythme. Certes, c’est bien joué entre Clint Eastwood, Ed Harris et Gene Hackman, l’intrigue est plutôt intéressante mais tout semble un peu trop facile pour ce voleur. Pas mal d’incohérences, d’imprécisions (spoiler: l’agent qui arrive à lire la plaque d’immatriculation de super loin et de nuit ; ce même agent qui ne vérifie pas que la fille est bien morte en bas de la falaise, alors qu'il est sensé être une pointure… ). Bref, on reste un peu sur notre faim.
Comme souvent dans les films d'Eastwood, il y a des passages bourrins, maladroits, mais aussi une grande tendresse. Absolute Power est plus une étude de l'amour filial que basé sur l'intrigue proprement dite. Qu'Eastwood se serve du cinéma pour s'excuser de ses propres manquements de père, voire de mari, témoigne d'un ego démesuré. Mais il y a le charme, la classe du trio Eastwood -Linney-Harris, qui fonctionne à merveille et rattrape le reste. Et cette grande humanité qui traverse le film de part en part, admirablement servie par la musique de Lennie Niehaus.