Un cambrioleur professionnel qui assiste à un meurtre perpétré par le président des États-Unis en personne, voilà un sujet pour le moins original sur lequel ce bon vieux Clint Eastwood va se pencher. Encore une fois devant et derrière la caméra, l'ex-Inspecteur Harry nous offre ici un thriller moderne palpitant et rocambolesque inspiré par le roman éponyme de David Baldacci où la tension va vite monter entre ce voleur agissant en toute illégalité et son adversaire présidentiel capable d'être lavé de tous soupçons. Sauf si notre cambrioleur a réussi à conserver l'arme du crime comprenant sang et empreintes... Après avoir essuyé durant la fin des années 80 quelques navets (Pink Cadillac est un film que l'on VEUT oublier), il faut admettre que la décennie suivante fut une véritable résurrection pour l'acteur-réalisateur qui a décidé de supprimer ses défauts récurrents pour nous livrer désormais une réalisation beaucoup plus maîtrisée et des scénarios plus variés (finis les rôles de cowboys ou d'inspecteurs classiques). En ce qui concerne Les pleins pouvoirs, c'est une franche réussite, le scénario malin de ce thriller politique brillamment mis en scène nous offre de grands moments haletants et mémorables. Garni d'acteurs au top des 90's comme le toujours aussi truculent Gene Hackman (qui retrouve Eastwood cinq ans après Impitoyable pour un nouveau rôle de méchant détestable), l'excellent Ed Harris, l'épatante Laura Linney ou encore Scott Glenn et Dennis Haysbert (futur Président Palmer dans la série culte 24h Chrono), le long-métrage nous entraîne dans une péripétie urbaine à couper le souffle qui, sans forcément collectionner les scènes d'action arrive à maintenir un suspense quasi-hitchcockien. Décidément, après l'Oscar d'Impitoyable et le détonant Dans la ligne de mire, les années 90 auront eu raison de cher Clint !
Super film ! Comme d'habitude avec Clint Eastwood me direz vous. Clint est une nouvelle fois réalisateur et protagoniste dans ce film qui mêle politique, trahison et suspense avec brio. Les seconds rôles sont également à la hauteur, notamment Ed Harris qui sort le grand jeu dans une scène en face à face avec Eastwood. Du tres bon cinéma américain, comme on n'en fait plus beaucoup malheureusement ...
19ème réalisation pour Clint Eastwood, qui signe ici un thriller politique/policier qui peine à captiver malgré une distribution assez bonne ( Clint Eastwood en cambrioleur célèbre qui assiste à une tentative de viol d'une jeune femme de la part du Président des Etats-Unis, et à son meurtre par des agents haut placés, Gene Hackman, qui interprète le président violent en question, Ed Harris, flic menant l'enquête sur le meurtre, Dennis Haysbert, garde du corps du président auteur du meurtre,... )... Le gros problème, c'est que le scénario n'est pas très intéressant, et que l'on entre jamais réellement dans le film, peut-être parce qu'on ne peux pas vraiment s'identifier à aucun des personnage. De plus le film est assez lent, la réalisation est sobre, Clint reste fidèle à son style, mais ça n'aide pas pour adhérer au film... Pas le meilleur film du grand Clint Eastwood donc, mais à voir tout de même, rien que pour le trio d'acteurs principaux.
Un thriller assez honnête même s'il est loin d'être le meilleur film de Clint Eastwood, malgré un casting royal (Eastwood, Gene Hackman, Ed Harris). Un cambrioleur (Eastwood) se retrouve malgré lui témoin d'un meurtre perpétré par un des hommes les plus importants au monde. Si le suspense est au rendez-vous, le scénario ne souffre pas d'incohérences certaines et Eastwood semble se complaire à filmer la violence et le sexe de manière sadique, ce qui est assez étrange de sa part. Les acteurs sont très justes, et les rebondissements parfois amusants mais force est d'admettre que ce film, s'il demeure un divertissement honnête, est tout de même mineur dans la filmographie d'Eastwood et que l'on était en droit d'attendre bien mieux.
Film qui peut se voir comme témoin d'une Amérique ébranlée par les scandales privés de leur président d'alors, Bill Clinton (scandale Whitewater, affaire Lewinsky) ; un thriller politique prenant et bien mené, qui nous fait voir les complots cachés sous les belles paroles de politiciens, mais qui en même temps distille l'émotion Eastwoodienne par petites touches lors des scènes père-fille. Apparemment, en ayant été maire quelques années, Eastwood a subit une certaine désillusion vis-à-vis du pouvoir de son pays : on retrouve, comme plus tard dans L'échange, la vision d'une société dirigée par des gens corrompus et qui ont les pleins pouvoirs pour s'acharner contre un(e) citoyen(ne) sans défense. Très beau trio d'acteurs Eastwood-Hackman-Ed Harris.
Luther Whitney est un Arsène Lupin moderne, un voleur élégant qui s'en est toujours pris aux riches. Arrivé au terme de sa longue carrière, il entreprend de dévaliser la résidence de Sullivan, un des hommes les plus riches de Washington, parti en voyage d'affaires avec sa jeune épouse, Christy. Tout se passe pour le mieux. Il s'apprête à repartir lorsqu'il découvre que la cloison de la chambre forte est un miroir sans tain qui donne sur la chambre à coucher. De l'autre côté de ce miroir, Luther assiste à un meurtre impliquant Christy et Richmond, le Président des Etats-Unis. Clint Eastwood signe ici une œuvre mineur, qui, constitue toutefois en elle même un excellent moment de cinéma. Le grand Clint s'appuie sur un scénario classique, lisse dans le fond, mais palpitant et virtuose dans la forme. Le réalisateur de " Impitoyable " nous a toujours habitués à une mise en scène maîtrisée, impeccable ; le cinéaste réalise son film d'une manière, une fois encore, remarquable. Le suspense, tient en haleine, les acteurs captivent par leur jeu, Clint fait le reste.
Un Eastwood de bonne facture grâce notamment à une distribution haut de gamme qui fait oublier les quelques approximations scénaristiques qui ne nuisent par ailleurs pas à l'intérêt et l'originalité de l'histoire.
Clint Eastwood a incontestablement du talent pour choisir ses scénarios. Celui-ci est très intéressant et tire sa force de l'implication du Président des Etats-Unis dans un meurtre qu'un cambrioleur en pleine action a observé d'où la complexité de la situation. Cela donne un affrontement intense, où se mêlent complot et trahison et dans lequel Clint Eastwood et Ed Harris excellent de par leur carrure et leur jeu. Dommage que dans son style caractéristique, Clint Eastwood fasse traîner le début de son film avec un cambriolage qui n'en finit plus et l'affrontement tant attendu qui arrive tardivement. Il n'empêche que sa réalisation se rattrappe par la suite en étant plus nerveuse et tendue et donnant ainsi à la deuxième moitié une dimension forte et poignante.
Ce film pourtant vieux maintenant est très émouvant et Clint Eastwood est parfait comme à son habitude. Il incarne le rôle d'un cambrioleur professionnel qui assiste au hasard à la tentative de viol d'une jeune femme de la part du Président des Etats-Unis, et à son meurtre par des agents haut placés. Il y a une histoire de manipulation, de trahison et de profit. Le pourri est incarné par Gené Hackman qui est aussi à classer parmi les plus grands acteurs de la dernière génération.
Le film des retrouvailles entre C. Eastwood et G. Hackman après "Impitoyable" sauf qu’ici, ils n'ont aucune scène de confrontation. Avec une histoire forte, Papy Clint nous trousse un film diablement efficace, gavé des scènes de dialogues réussies et de scènes d'action assez tendues bien que peu spectaculaire mais à chaque, leçon de mise en scène et de maîtrise de l'espace. Avec des acteurs tous éblouissants malgré des rôles assez peu épais il faut le reconnaître (si ce n'est E. Harris ou S. Glenn), un scénario palpitant malgré un rythme que certains trouveront pépère (tant pis pour eux), une merveille de mécanique bien huilée, appuyée par la subtile musique de L. Niehaus et la très belle photo de J. N. Green, un petit bijou engagé, assez violent par fulgurances et qui dénonce de façon assez sourde les dérives de la politique, où tout est permis et bien souvent le pire. D'autres critiques sur