Road movie d'ou se dégage un ton plaisant mais qui manque de maturité . A noter la diction des jumeaux limite par moment et quelques scènes de sexe sympathique , notamment celle effectuée dans la Diane .
Un petit road movie gentillet, pas trop long, qui aborde quelques questions cruciales, et un duo d'acteurs assez bon pour êtrre remarqué. Allez hop, 2 étoiles, dans le ciel, Camille !
Ce premier film de Pascal-Alex Vincent n'est sorti que dans neuf salles en France dont une seule à Paris. Pas sûr qu'il trouve son public. D'un autre côté une diffusion télé sur Arte aurait peu être suffi. Il ne dure que 1h20 mais on a vraiment l'impression d'être devant pendant trois heures. Si cela se veut une réflexion sur les jumeaux, la perte d'un parent ou le deuil, ce n'est finalement qu'un ennuyeux road-movie fraternel. Ces deux frères ne sont pas attachants, l'étude psychologique des personnages est raté. Ils passent leur temps à s'engueuler, se battre et coucher avec tout ce qui passe, garçons et filles confondus. Les jeunes acteurs, vrais jumeaux, ont assurément besoin de prendre des cours, leur jeu manque vraiment de profondeur et de conviction. Ils sont par contre très photogéniques et procurent malgré tout quelques beaux moments et des regards assez renversants mais en de trop rares occasions. A noter le générique en dessins animés et la participation de l'excellente jeune actrice Anaïs Demoustier. Le film lui même est assez beau visuellement et la bande son est excellente. Mais tout cela est vraiment trop léger pour un premier long métrage. De bonnes possibilités mal exploitées, à améliorer donc pour un prochain film.
Après une série de courts-métrages Pascal-Alex Vincent est passé, avec « Donne-moi la main », à la réalisation d’un long-métrage. Passé les premières minutes un peu déroutantes avec son entré en matière en film d’animation, le film s’installe rapidement dans son concept de raod-movie initiatique avec ces deux frères jumeaux qui se rendent en stop à l’enterrement en Espagne de cette mère qu’ils n’ont jamais connue. Malheureusement le film peine à avoir une dynamique enthousiasmante et on a du mal à s’attacher aux deux héros. Le film est constitué de péripéties assez insignifiantes pour ne pas dire parfois un peu grotesque comme l’épisode avec la femme dans le chalet. Quand aux deux frères, on ne comprend pas vraiment les ressorts de leur relation et les problèmes qui la mine. La conclusion est à l’image du film floue et abrupte. De plus les deux acteurs qui incarnent les jeunes hommes manquent vraiment de charisme et leur jeu est parfois un peu faible, peu aidés il faut le dire par des dialogues assez mal écrits. Le film ouvre de nombreuses pistes, mais à chaque fois s’en détourne sans fournir un début d’explication, le plus caractéristique étant les deux séquences où l’homosexualité d’un des frères est abordée et qui est chassée du récit presque instantanément sans autre forme de procès. Bref le film manque sérieusement d’écriture et se perd dans un road-movie aux séquences assez vaines, l’intrigue manque vraiment de force et l’interprétation est trop amateure, reste une ambiance de road-movie agréable avec de beaux paysages, mais qui ne parvient pas pour autant à rendre le film intéressant. À voir pour se faire une opinion, mais sans grand enthousiasme.
Je me suis littéralement emmerdé, j'ai d'ailleurs arrêté au bout d'une heure, j'en pouvait plus. Y'a rien d'intéressant dans ce film, un scénario d'une ligne, 2 acteurs sans émotions, des scènes de cul qui tombent comme des cheveux sur la soupe, et un grand vide au milieu. Passez votre chemin, il n'y a rien d'intéressant dans ce film.
Un beau film sur la gemellité façon road movie! Je regrette néanmoins le manque de dialogue et de péripéties qui rendent le film un peu trop monotone. Idem pour la fin qui se termine trop brusquement.
L’organisation économique du cinéma français permet la réalisation de tant de premiers films qu’elle ouvre un champ démocratique telle qu’en résultent de grandes révélations comme de piètres coups d’essai. «Donne-moi la main» (France, 2008) de Pascal-Alex Vincent s’ouvre sur une séquence d’animation qui le raccorde avec le précédent court-métrage de Pascal-Alex Vincent, l’intéressant «Candy Boy». A l’originalité de ce court-métrage succède un long-métrage d’une faiblesse décevante. Premier long du réalisateur, «Donne-moi la main» appartient à la catégorie des productions françaises de médiocres qualités. Le pitch, comme il se dit dans ses milieux d’aide à la production, se résume au pèlerinage de deux frères jumeaux jusqu’à l’enterrement de leur mère qu’ils ont méconnus. Ce road-movie, reposant sur la figure des deux frères, s’épuisent très vite. La faiblesse charismatique des acteurs, le peu d’entrain porté au récit et le manque cruel d’une audace de mise en scène peinent «Donne-moi la main» en le réduisant à l’ordre de l’esquisse. Encore là, il y a différents niveaux d’esquisse. Une esquisse de Picasso ou De Vinci n’a pas le même génie que celle de mon jeune cousin. De même, l’esquisse chez Vincent n’atteint pas les sommets d’une esquisse cinématographique telle qu’elle est réalisée par Rossellini. Souffrant d’un pathétisme peu enclin au véritable partage, «Donne-moi la main», comme le rappelle son titre aux relents messianiques, aspire pourtant à partager l’expérience du deuil et de la fraternité. Plus que la candeur inachevée des personnages et leur insupportable niaiserie, c’est le manque d’articulation logique ou plastique qui réside entre les séquences. Donnant la dérangeante impression d’avoir à faire à un projet de téléfilm, «Donne-moi la main», bien qu’ayant l’avantage de fuir les rodages d’un cinéma de qualité, se perd à ne porter aucune ambition esthétique ou même narrative.
Moyenne accordée pour le moment de détente offert par cette comédie bagarreuse gémellaire, parce que sinon j'ai failli m'endormir quatre fois!... Faut dire que la douce musique d'accompagnement (Tarwater) détend les synapses. En tous cas, ça m'a moins ennuyé que Gerry. On a là un film d'atmosphère avant tout, focalisé sur une tension duale viscérale de type attraction-répulsion, et presque sans paroles - en fait, les images et les sons pourraient suffire (il eut été intéressant d'évacuer tout dialogue mais celui qu'on nous livre est minimaliste). Ces jeunes frères (jumeaux), quasi mutiques, partent donc sac au dos un été vers le Sud, direction l'enterrement d'une mère qu'ils n'ont pas connue, en Espagne frontalière. Parties de campagne, parties fines, solitude gémellaire et pas mal de coups échangés (une inspiration biographique)... Ils sont libres, fauchés, regard gréco-romain viril mais voix de garçon un peu précieuse (du coup, c'est aussi bien qu'il ne parlent pas trop), homozygotes mais aussi différents sexuellement (d'où saynettes mais très soft!) Après le court manga d'intro qui met en scène nos deux zigotos, un style japonais continue à imprégner l'oeuvre, tant dans le traitement qu'à travers plusieurs références. Ca finit par prendre (si l'émotion passe en vous) mais cette âpreté de fond, cet rigidité des visages (malgré leur photogénie) et ce manque de consistance scénaristique ont de quoi refroidir. On a l'impression d'un court-métrage à rallonge, avec deux comédiens d'une beauté particulière certes mais au jeu très perfectible. Malgré quelques chouettes symboles (le gros tube comme placenta), les rencontres arrivent étrangement voire sans raison ; du coup, ça active notre imagination mais fort s'en faut. J'ai eu l'impression d'un film tâtonnant, intéressant avant tout pour son atmosphère, un peu trouble.
Petit film, sans réel originalité ni audace, manquant d'engagement, mais les relations complexes entre frêres sont intéressantes et créent de belles émotions. Un film assez inégale qui peut être vu sans déplaisir ni enthousiasme.
Moi personnellement, si vous voulez mon avis, j'ai trouvé ça très bien ! Je pensais que c'était un film pour les jeunes et puis je me suis rendue compte que dans la salle, le public n'était pas uniquement composé d'adolescents mais il y avait aussi des messieurs et des madames. Bien sûr, on m'aurait demandé d'écrire le scénario, je n'aurais sans doute pas fait pareil, mais j'ai bien aimé le film. Je pense que le point fort, surtout, c'est la chanson de Colette Magny, MELOCOTON, qui reste dans la tête après le film....
Un premier film est toujours un évènement majeur dans la vie d'un cinéaste d'autant que les moyens lui sont chichement comptés.je peux affirmer sans craintes que c'est plutôt une réussite malgré toutes les imperfections dont beaucoup sans doute sont dues à un manque de temps.Deux faits dominent : tout d'abord,la campagne française telle que peu de gens des villes prennent le temps de la vivre.Ensuite la beauté de 2 corps masculin de 20 ans.J'ai ressenti pleinement la première avec les lumières qui changent,les nuits qui tombent jamais pareilles, les bruits innombrables et avec ,faveur rare ,le temps qu'il faut tout apprécier .J'ai compris l'amour que peuvent ressentir les homosexuels devant la jeunesse ,la fragilité et l'innocence de la maturité masculine tout juste terminée.Il me semble déplacer de porter sur ce film des jugements de valeur qui sont d'ailleurs si différents pour chacun de nous.C'est une véritable œuvre personnelle à laquelle le cinema donne un regard orienté.Nous ne sommes plus libres d'imaginer,nous voyons sans doute exactement ce qu'a pu ressentir le réalisateur dans sa vie passée...C'est un témoignage que les gens curieux de la vie ne devraient pas rater.Peu importe que les frères jumeaux ne soient pas encore des acteurs,peu importe que les rencontres soient plus anecdotiques que profondes,c'est le temps passé avec ces deux hommes et d'essayer de comprendre ce qu'ils ressentent l'un et l'autre qui compte.Merci au cinéma de 2009 de nous donner autant de liberté.