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    Masculin Féminin
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    3,6
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    45 critiques spectateurs

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    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juillet 2016
    Dans Masculin féminin, Jean-Luc Godard radiographie la jeunesse française du milieu des années 60. Le portrait sociologique dressé n'élude pas les sujets tabous, ce qui valut au film une interdiction aux moins de 18 ans. Ce film-enquête surprend par les choix narratifs et formels audacieux faits par son réalisateur. Il en découle un remarquable exercice de collage-montage qui nous permet de classer ce long métrage parmi les essais filmiques. L'interprétation naturelle des acteurs participe également au vérisme et à la tonalité de cette œuvre de cinéma vérité. Cinquante ans après sa réalisation, Masculin féminin demeure toujours aussi moderne. Plus de détails sur notre blog ciné :
    overlook2
    overlook2

    23 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2016
    Godard s’entiche de la sociologie et l’intègre avec un esprit aussi ludique que critique dans sa cosmogonie cinématographique. Elle ne tardera pas à la faire chavirer sous les coups de butoir du politique qui s’affirme ici plus prégnant que jamais. Après l’immense « Pierrot le fou », feu d’artifice poétique et dernière grande oeuvre romanesque, le cinéaste passe au noir et blanc (magnifique photo de Willy Kurant) et à un style documentaire qui sied à cette « narration IFOP » où il s’agit avant tout de pousser dans ses retranchements la jeunesse de 1965, en la soumettant à une batterie de questions : durant de savoureuses (et parfois édifiantes) joutes verbales, chacun devient tout à tour le sondeur d’opinion de l’autre (Godard dictait les questions à ses comédiens par oreillette d’où la raideur un peu maladroite et émouvante de certains passages). Le constat est plutôt cruel : les jeunes femmes, toutes plus charmantes les unes que les autres, ont d’avantage une conscience cométique que politique. Quant aux jeunes hommes, ils sont engagés dans un combat contre le patronat et la guerre du Vietnam, mais restent aliénés à leurs pulsions sexuelles. Godard fait ainsi le portait d’une génération travaillée par le sexe et déchirée entre contestation et consommation, respectivement et grossièrement assimilés (en apparence) au masculin (l’engagement) et au féminin (la futilité), forcément inconciliables. Seul la dernière réplique de Chantal Goya apportera une densité et une complexité saisissante à son personnage d’adorable cruche – et on se dit que, comme toutes les autres filles, elle mène en fait une lutte plus secrète mais aussi plus courageuse que l’engagement masculin : la lutte pour l’émancipation sociale du joug patriarcal (que le film lui fait subir à travers son incessant et très masculin questionnement intellectuel). Si ouverture au monde et à la société il y a, c’est sous la forme d’une rupture permanente, d’un éclatement qui se répercute sur la forme – pour nuancer les jugements à l’emporte-pièce (la méthode des sondages auquel le film semble soumettre ses personnages est elle-même remise en question à la fin). Bref, pour maintenir la conscience éveillée. « Masculin Féminin » est une œuvre bien plus ambivalente et vibrante qu’on ne pourrait penser au premier abord et si Godard livre une formidable radiographie de la jeunesse de 1965, elle est autant critique que poétique, déprimante (le suicide hante le film) qu’enchantée ; finalement complètement équivoque. Il prouve, après la flamboyance de « Pierrot », que l’interrogation politique passe par une interrogation artistique (qui, aujourd’hui aurait une telle audace et une telle pertinence ?). Et il s’affirme, plus que jamais, comme un immense créateur de formes.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 12 juillet 2011
    Très moyen film de Jean-Luc Godard, qui tente de filmer... ben justement on sait jamais trop, disons l'air du temps, la jeunesse pour des jeunes en 1966, ou bien une sorte de "devenir-révolutionnaire" en amour. Je sais bien que la finalité de tout ça consiste précisément à rompre avec tout objet clairement défini, à ne pas réaliser quelque chose de "surajouté", "d'artificiel", "d'histoire cliché avec un début un milieu et une fin qui finit bien", mais au contraire de filmer la vie, la vraie, la grise, avec ses mégots, ses erreurs et ses échecs protéiformes. Toujours est-il que c'est long, que c'est chiant, et qu'on a beau essayer de s'accrocher, on se dit qu'heureusement, la vie, ça ne ressemble pas à ça. Non adhérence au film donc, non pas au sens où Godard aurait enfin délivré aux hommes, comme en un miroir (parce que faut pas déconner, toute cette ancienne vague n'a certainement pas remis en cause le réalisme), la vérité profonde de notre modernité scindée, tiraillée entre Marx et le Coca-Cola, et que cette vérité serait trop dérangeante (vraie) pour y acquiescer... Non c'est simplement trop lointain, trop chiant, trop littéraire, trop ringard. Et on se dit qu'en pleine année du structuralisme, les quelques incursions philo devaient faire gentiment sourire : le fond, quand même, n'atteint pas des sommets. D'accord, filmer une histoire d'amour qui n'en est pas une, filmer une histoire d'amour qui s'évanouit et se disperse toujours un peu plus en spirales, filmer une histoire d'amour sans amour, c'est marrant un moment, mais bon...
    De belles choses, pourtant, m'ont incliné à terminer : une ambiance cohérente à travers tout le film (c'est pas très reluisant, mais c'est constant dans la non reluisance), avec des fumées de cigarettes, des bruits de voiture, bref, quelque chose passe de l'époque, c'est certain. Autre chose, Goya, vraiment très bien mise en valeur, d'ailleurs comme toutes les filles, c'est incontestable : mignonne à croquer, avec un sourire gêné croustillant et assez envoûtant. Et puis quelques scènes assez marrantes - bien que non crédibles - mais enfin, celles avec les soldats sont assez cocasses... Dernière chose positive, ça finit mal, évidemment (l'absurde de la fin donne un peu de sens, et ça ne fait pas de mal). Mais trop de choses demeurent rédhibitoires : un montage fait avec les pieds et sûrement, je n'en doute pas, voulu comme tel (je veux bien accepter ça pour le concept, mais enfin que ce soit voulu énerve d'autant plus, c'est inévitable) : des bruits qui prennent les nerfs, des images bancales, des plans fixes longs à mourir (sauf sur Goya évidemment, qui est magnifique, avec son sourire gêné etc etc). Jean-Pierre Léaud est irritant (jusque dans sa diction, et Dieu sait si Godard le fait parler, bon Dieu de nouvelle vague...), bien qu'il ne soit pas aussi laid que son pote...
    Bon on ne vas se fâcher ni en rajouter des tartines, c'est mou du glou, et pis c'est tout (je soigne mes fins d'articles, maintenant, avec des rimes) : 5/20.

    Et bien sûr, toutes les critiques sur le Tching's Ciné :
    http://tchingscine.over-blog.com/
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 août 2010
    Ce film demontre encore l'excellence de Jean-Luc Godard. Le film développe avec brio la psychologie des hommes et des femmes et de la relation qu'ils entretiennent, ce développement est surtout mis en avant grace au dialogue qui ressemble plus à des interrogatoires et font presque passaient le film pour un documentaire. Les sujets traités ne se résume pas au relation homme-femme et à leur pensées mais le film aborde aussi le sujet de la guerre, le sexualité, la politique ou même le meutre. La poésie trés godardienne est clairemement visible dans ce film et cela et une veritable jouissance à regarder.
    Antonin T.
    Antonin T.

    37 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2012
    Incontestablement, la plus belle œuvre cinématographique de l'humanité. Ce-çi, est le film totale, que chacun parmi nous portent en soit, le film qu'on aurais voulut faire, ou plus secrètement sans doute qu'on aurais voulut vivre. Rien n'est laisser au hasard dans la mis en scène pourtant JL Godard nous fait oublier qu'elle existe, tout parait d'un naturelle exaltant. Les acteurs jouent avec simplicité ou plutôt, ne joue pas, ils font vivre les personnage. Jean Pierre Léaud le plus grand acteur de cinema, et à l'apogée de son art. Les dialogue sont sublime et les image à leurs hauteur. Est-il encore possible de faire mieux?
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 30 janvier 2011
    La relation homme/femme et femme/société de consommation (et par extension le lien homme comme objet de consommation) est intéressante mais, comme les Godard de l'époque (notamment 2 ou 3 choses que je sais d'elle) les dialogues sont poussifs, trop écrits et le jeu trop appuyé : je sais bien que c'est intentionnel mais c'est inexorablement désagréable. « Ce n’est pas la conscience des hommes qui détermine leur existence mais leur existence sociale qui détermine leur conscience »
    Prad12
    Prad12

    91 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 février 2014
    Le film est entièrement gâché par un message politique préhistorique...... c'est dommage car Paris est sublime et les actrices convaincantes..... mais avec le recul on s'aperçoit qu'ils ont tous eu tort et pourtant ils continuent de croire qu'ils avaient raison........dictature de la pensée, encore une vague nauséabonde......
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 149 abonnés 5 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 août 2017
    Godard filme la jeunesse sans fards ni retenue. C'est franchement très ennuyeux mais cela a le mérite d'être brut et sans détours.. Il suffit de voir les cartons pour comprendre: Il assène des vérités comme des coups de fusil. Mais c'est d'une longueur insupportable.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 067 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 août 2011
    Je dois être dans la trentaine de Godard vus, et ce mec arrive toujours à m'impressionner. Alors certes, ce n'est pas ici son meilleur film, ni même son plus intéressant, mais on est dans une période charnière de sa carrière, Après Pierrot le Fou mais avant la chinoise, on garde un peu cet aspect "vivre sa vie", mais on est pas encore dans l'expérimentation pure (bien que tous ses films soient expérimentaux à leur manière).
    Le film parle de cette jeunesse pré mai 68, avec le sexe, la violence, la contraception, la guerre, la consommation, l'engagement politique, c'est un film très complet, bourré de scènes à la fois intelligentes, drôles et belles.
    D'ailleurs je pense qu'on peut résumer les rapports hommes femmes avec une seule phrase de ce film : "espèce de con, je t'aime", il n'y a plus rien à ajouter, tout à a été dit à partir de là.
    J'aime beaucoup les idées de Godard, on commence à sentir son engagement politique, il réalise une interview d'un produit de la consommation de ces "enfants de marx et de coca cola", il dit pleins de choses vraies sur cette jeunesse, tout en gardant son style qui lui est propre, ainsi on a des intertitres, des scènes un peu absurdes, drôles. Je pense à la scène de la voiture avec le général Doinel (Doinel étant le nom de famille de Léaud dans les films de Truffaut), c'est bourré d'idées, d'inventivité. Et puis il fallait oser faire jouer Chantal Goya, et même la faire chanter pour le film. Je ne sais pas où elle s'en trouvait à l'époque dans sa carrière, mais c'était la dernière personne que je m'attendais à voir chez Godard.
    Et il fait pire que ça, il arrive à la rendre belle, touchante.
    À défaut d'être un chef d'oeuvre ou l'oeuvre la plus absolue de Godard, il n'en est pas moins un bon film, très intéressant, qui annonce le changement à venir après Pierrot le Fou.
    Typi35
    Typi35

    49 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 septembre 2013
    Quelques chianteurs de réalisation mais ce choix de filmer la personne qui est interrogée aurait méritée d'être suivie : trop de choses se passent et s'entremêlent avec les champs/contre-champs, et on s'en rend compte dans ce film, qui repose les yeux et permet aux personnages de bien plus se dévoiler au spectateur : on entre en lui et on voit les choses telles qu'elles sont, c'est plus fort que le cinéma actuel qui fiante du sentimentalisme cacahuète.
    Quelques mecs en usent encore un peu comme Larry Clark mais c'est rare.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 juillet 2010
    Extrêmement mauvais. Je crois qu'un ado de 16 ans ferait mieux: il n'y a aucune intelligence, aucune suite donnée aux idées qui auraient pu être intéressantes, aucun scénario, aucun intérêt politique, social ou philosophique (pourtant ces 3 thèmes sont bien présents, vaguement étalés), et surtout aucune crédibilité aussi bien du point de vue des anecdotes (puisqu'il n'y a pas de scénario) que du jeu des acteurs (puisqu'ils parlent tous comme des bouquins). Si je ne connaissais pas godard ou les films de la nouvelle vague, je penserais vraiment que le film a été réalisé par un groupe d'ados de 15 ans qui voulant quelque chose de grand s'est mis a appliquer toutes les règles du cinéma d'"élite" à savoir: noir et blanc, acteurs d'"élite" qui jouent comme au théâtre, réalisation saccadée et moderne (pour l'époque), pas d'histoire (ce serait d'un vulgaire), et de la philo du dimanche jusqu'à en crever. Bref, ce film c'est du snobisme immature et rien de plus, mais c'est pas grave puisque les critiques aiment ça et les snobs aussi.
    Je commence à croire que la nouvelle vague résulte du chauvinisme français qui rêvait d'un "grand cinéma" qu'ils enviaient aux italiens de l'époque entre autres.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 novembre 2013
    S’il vise l’autorité (notamment parentale, jamais montrée) Godard lui-même ne se fait pas d’illusion sur son statut de cinéaste confortablement installé à la tête d’un mouvement déjà vieux, la Nouvelle Vague : Masculin, féminin marque ainsi une distance critique avec les œuvres précédentes du cinéaste .
    Masculin, féminin exige une nécessaire contextualisation historique pour en saisir pleinement tous les tenants et aboutissants. Pour la postérité, la seule dernière réplique du film, prononcée par une Chantal Goya bouleversante d’innocence, mais soudain terriblement grave, suffira.
    JeffPage
    JeffPage

    39 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 janvier 2013
    Avec ce film, Godard dresse le portrait de la jeunesse du milieu des années 60, partagé entre les garçon, politique et engagé, et les filles, yéyé et discutant du sexe sans tabou. En cela, le film se fait presque étude sociologique, montrant à qui veut le voir la façon dont vivait les jeunes de l’époque, sans détour ni censure. La mise en scène de Godard y est toujours aussi unique, transformant un petit film en film d'auteurs intemporel.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    155 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2012
    Pas le meilleur Godard, pas le plus audacieux ni même le mieux interprété, pourtant «Masculin Féminin» est un de ses films les plus intéressants en ce qu'il constitue le parfait reflet d'une époque, tiraillée entre ses désirs et ses contradictions. En véritable éponge, Godard semble avoir assimilé tous les aspects culturels, politiques, sociologiques, religieux,... de la France d'avant 1968. "Les enfants de Marx et du Coca-Cola", situation ambiguë et complexe brillamment représentée, comme toujours avec ironie et humour, mais surtout avec une acuité exemplaire. «Masculin Féminin» est en effet de ces oeuvres décrivant avec pertinence les dérives d'une société en pleine mutation : ici la société de consommation. Les personnages ne sont donc pas de vrais « héros » au sens classique du terme, mais des sortes de caractères-types, de parfaits « spécimens » de la jeunesse d'alors. Nombre de thèmes sont traités, de la publicité aux sondages en passant par la guerre du Viêtnam ou la sexualité et l'avortement, mais tous sont abordés dans un soucis d'objectivité quasi-sociologique. Ceux qui s'attendaient à un film à la «Pierrot Le Fou» seront donc déçus, de même que ceux qui pensaient voir en «Masculin Féminin» l'apologie d'un mode de vie passeront complètement à côté du propos de Godard, à savoir faire le portrait sans complaisance de la société qui lui était contemporaine. Indispensable. [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    Guillaume182
    Guillaume182

    130 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2012
    Paul, tout juste démobilisé, est à la recherche d'un travail et milite contre la guerre au Vietnam. Il est amoureux de Madeleine, une jeune chanteuse qui se préoccupe plus de sa réussite dans le métier que des manifestations sentimentales de son ami. Paul finit par trouver un emploi dans un institut de sondage où il est chargé de faire une enquête sur les principales préoccupations des français. Il habite provisoirement chez deux de ses amies.



    Godard s'intéresse ici à la jeunesse des années 60, à leurs opinions politiques, à leurs sexualités, à leurs personnalités.

    Il met en scène des personnages qui s'opposent un jeune homme idéaliste et une jeune femme qui est parfaitement intégrée à la société de consommation.

    Tout un tas de questions sont posées dans ce film.

    Il y commence aussi à critiquer l'impérialisme Américains que ça soit leurs mode de vie ou la guerre au Vietnam.

    Une nouvelle fois les dialogues entre les personnages sont fascinant et le grand malheur de ce film est que je constate qu'à l'époque comme tout autre d'ailleurs la jeunesse est toujours aussi tourmentées.

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