un scenario solide,un casting 4 etoiles,ce film propose un suspense du debut a la fin qui nous tiens en haleine... je recommande chaudement ce film qui met vraiment a mal la reputation de la police nationale.
Olivier Marchall n'est pas un joyeux drille, on le savait déjà à ses précédents films, et à 36 en particulier. Il a été flic, en a bavé, en a rendu sa plaque, on le sait aussi. Cette "légitimité" lui a permis d'enchainer les polars violents, où la corruption semble une règle, où les ripoux abondent, mais où le malaise ne s'est rarement autant installé que dans ce MR73. Tueurs en série, flic dépressif alcoolique campé par un Daniel Auteuil une fois de plus méconnaissable et impressionnant, ripoux vraiment méchants sont les personnages de ce thriller poisseux, glauque et vraiment sans pitié. On sent vraiment que Marchall avait un besoin viscéral de raconter cette histoire, inspirée de faits réels, qui l'a marqué à vie. On sent le dégout qu'il en a conçu pour les traitres, les salauds, les vendus. Alors même si la réalisation en fait parfois un peu trop, manque de retenue, si la photo également devient trop stylée, si l'histoire peine à démarrer, si personne n'a l'accent du Sud (dommage pour une histoire se passant à Marseille) on pardonne à ce cinéaste, véritable auteur, qui met ses tripes dans ses films et dans celui-ci en particulier. Un film qui laisse en état de choc, KO debout.
Difficile de comprendre l’encensement de ce film interminable et ennuyeux…Le scénario est trop décousu, souvent pas du tout crédible, voire très téléphoné. Sans compter que la prestation de Daniel Auteuil est très décevante, ça va cinq minutes de le voir s’enfoncer dans l’alcool mais à force, ça lasse…
Encore un grand Olivier Marchal, servi par un grand Daniel Auteuil. Cette histoire aurait pu être la suite de 36 quai des orfèvres tant le personnage de Schneider se rapproche de Vrincks... Un scénario ciselé à la lame de rasoir, et une très belle histoire d'hommes et de femmes de l'univers de la police nationale. Et la touche magique du film, c'est les couleurs filtrées qui donnent une ambiance bien particulière... A voir sans hésiter !
Préparez vous pour une descente aux enfers avec ce dernier film d'Olivier Marchal. Apres Gangster et 36 Quai des Orfèvres, MR73 est sombre, glacial et oppressant. O. Marchal montre encore une fois sa grande maitrise de la mise en scene et du récit, suivant son personnage dans une autodestruction irrémédiable, animé par la seule et unique volonté de mener à bien sa derniere enquète pour le respect des victimes, de leur famille, de la vérité. Rares sont les films aussi bouleversant que celui-là, attention on en sort pas indemne ...
je l'ai vécu ce film : j'ai eu peur, fermé les yeux, j'ai serré les points, caché mon visage, sursauté, je me suis collée à mon voisin (hic).. Interprétation, réalisation, le tout est brillant, mais dans un univers noir, le rouge est une couleur qui domine.. Bravo!!
MR 73 s'avère être un somnifère d'une grande puissance et ce grâce à son intrigue d'une platitude telle que les 2H s'étirent de manière à ce que l'on ai l'impression de passer 4H en salle. Et puis inutile de nous montrer un Daniel Auteuil constamment avec une bouteille d'alcool dans la poche pour nous montrer qu'il est alcoolique ! C'est cette exagération des clichés qui font que ce film n'est pas la claque attendue, Marchal aurait mieux fait de se tourner vers un film à l'intrigue plus proche de "36 Quai des Orfèvres" qui lui, au moins, était regardable et divertissant.
Film dur, sombre,un peu lent.Daniel Auteuil dans un de ses meilleurs rôles, je l'ai trouvé extra, il n'en rajoute pas, à voir ne serait-ce pour lui. Bien filmé, presque aussi bon que 36 Quai des Orfèvres,à conseiller.
Avec MR 73, Olivier Marchal signe un polar noir et très tourmenté grâce à un Daniel Auteuil toujours parfait dans ses interprétations. Il est d'ailleurs la pièce maîtresse du film dans une atmosphère sombre et une ambiance pesante qui le mènent peu à peu vers une fin inéluctable. L'alliance de l'alcool et de la dépression au coeur d'un désespoir lié à un drame personnel donnent une forme très humaine à ce personnage dépassé par les événements mais décidé coûte que coûte à faire et à se faire justice, pour faire triompher la vérité. Mais les vicissitudes de la police, les exigences de procédure au combien contraignantes ainsi que les événements, viennent gripper la mécanique, le précipitant ainsi dans sa chute. La fin est, à ce titre, renversante et inattendue. L'essentiel est dans les dialogues, les images, la lumière (sombre). Bien que le film se déroule à Marseille, peu de soleil, peu de bleu azur mais beaucoup d'ombre, de nuit et d'obscurité. Univers policier exige (police judiciaire), nocturne donc. MR 73 est donc une vraie réussite, beaucoup moins extrapolé que 36 Quai des Orfèvres dont les quelques incohérences n'ont cependant toujours pas disparu. On peut encore reprocher cette espèce d'"américanisation" de la police (blousons en cuir, lunettes de soleil et policiers circulant dans des grosses berlines). A l'heure où l'argent fait défaut dans les caisses de l'Etat, ces quelques images auraient pu être évitées. N'oublions pas la déontologie de la police même si, on le sait, les dérives sont monnaie courante (trafic d'objets retrouvés sur des scènes de crimes). Sur ce point Olivier Marchal ne s'est pas trompé. En tant qu'ancien policier, ses films sont toujours d'excellents témoignages. Propre et sans bavure (malgré quelques petites fausses notes).
L'image est certe trés belle, la photo a certe été soignée, c'est sûr techniquement c'est propre. Mais l'histoire...C'est tellement sombre que cela en devient ridicule. Pas une once d'humour dans ce désespoire, c'est d'une impolitesse rare. Et puis le cachet "inspirée d'une histoire vraie"...On a franchement du mal à y croire de par son traitement. Un détail qui m'a intrigué, c'est le symbolisme et le contraste entre les grosses voitures noires (et d'une propretée...) des policiers et l'état déplorable de leurs locaux et des prisons... Bref tout ça désarmorce l'émotion. Du moins c'est ce qui c'est passé pour moi. Daniel Auteuil est assez bon. Mais il atteind pas le niveau auquel il s'était hissé dans Quelque jours avec moi (mais c'est mieux que dans Les sous doués !)
Horrible ! Le thème aurait pu être intéressant mais là, vraiment rien à en tirer, même pas de suspens. On assiste à des scènes violentes, macabres, sadiques du début à la fin du film. A conseiller uniquement aux malades morbides et aux détraqués sexuels. Le pire ? Olivier Marchal dédie ce film aux femmes qu'il aime. Moi ça me donne envie de vomir. Le meilleur ? C'est plutôt bien filmé, mais filmer des morts ensanglantés...
J'ai rarement vu un film aussi prévisible et rempli de cliché. les histoires s'entrecoupent mal et la fin est d'une banalité sans nom. Je suis plutot bon public mais la y a des limites. Seul Daniel Auteuil que j'adore donne un léger cachet au film, et on sent qu'il a du mal.