Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Ti Nou
493 abonnés
3 494 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 31 juillet 2010
Après avoir boosté le polar français avec "36 quai des orfèvres", Olivier Marchal a encore beaucoup de choses à dire. Malheureusement, son nouveau film est un fourre-tout aux personnages trop extrêmes pour qu'on puisse s'y attacher.
Vous n'aimez pas les polars sombres? Passez votre chemin. Le dernier Marchal n'est pas pour vous. C'est à nouveau très bon, même si c'est un chouia en-dessous de "36 Quai des Orfèvres" selon moi. Depardieu n'est plus là, et si le scénario est toujours aussi riche, il est cette fois un tout petit peu brouillon, à moins que ce soient ces quelques lenteurs, en milieu de film, qui donnent cette impression. La mise en scène n'a rien d'exceptionnel. Certes Daniel Auteuil se défend bien dans ce genre de rôles, mais il campe mieux le dépressif - il le faisait déjà à merveille dans "l'adversaire" - que l'alcoolique. Voici en effet un alcolo qui est toujours cohérent et sensé... assez peu crédible. Mais si je trouve ce film très bon malgré tout, c'est que Marchal maîtrise totalement son univers pathétique, une fois de plus. La catharsis finale est géniale, comme toujours! On peut saluer la performance de Philippe Nahon, impressionnant, comme il l'était déjà dans "Haute tension".
Solide polar par le chef du genre actuellement en France, Olivier Marchal qui une fois de plus nous montre la police et le monde en général d'une manière sombre et morose (surtout grâce à la photographie). Bon scénario et personnages intéressants.
Un film au rythme certes faiblard mais justifiée par l'intensité dramatique. Auteuil est bluffant, pour une fois. Quelques dommageables incompréhensions...
Une bonne intrigue policière interprétée par un Daniel Auteuil est meilleur de sa forme dans son rôle de flic alcoolique et désabusé, à qui la vie n'a pas fait de cadeau. Cependant, le film manque de rythme et s'enlise dès le début dans une atmosphère molle où le scénario a bien du mal à décoller. La fin est quant à elle plus dynamique, plus intéressante et arrive de ce fait à capter l'attention du spectateur. Un film français qui n'est donc ni bon ni mauvais. A regarder par tous les fans de films policiers qui tiennent la route et d'Olivier Marshal.
Les 3 étoiles pour un Daniel Auteuil magistral dans ce rôle - Ce qu'il y a d'effrayant c'est qu'il s'agisse d'une histoire vraie. Le film est un polar très bien fait, d'une noirceur incroyable et qui donne un éclairage nouveau sur le monde de la police rippoue. Le seul regret c'est une certaine lenteur, voulue certes, mais qui donne un film trop long.
Excellent film, très abouti. En revanche ce qui me dérange chez Marchal c'est cette glauquitude exagérée tant dans les décors que la photographie. Même le curé a une gueule de truand ! On s'en passerait bien, le scenar se suffisant amplement à lui même...
Je me pose toujours cette question en pensant à ce film: comment réagirait une personne dépressif qui est à la limite de se suicider ? Si psychologiquement vous vous sentez un peu fatigué que la journée s'est mal passée n'allez surtout pas voire le film !!! Parce que là c'est l'histoire la plus joyeuse que j'ai jamais vu !!! Un flic qui a sa femme clouée dans un lit qui ne peut pas parler ni bouger, le flic devient alcoolo, les flics adorent allez voire les prostitués, un méchant en liberté qui va peut être tuer la fille de sa victime. Cette même fille qui veut venger sa mère. Il pleut tout le temps, la violence et montrée de manière crue... On se doute tout de suite dés les premières minutes qu'il n'y a pas 36 échappatoires, qu'il n'y a qu'une seule fin possible. Je ne mets pas plus a ce film car l'histoire en elle même n'est pas super intéressante, c'est long par moment mais poussé la noirceur aussi loin dans un film ça c'est bien ! J'ai tout de même préfèré les Lyonnais pour Olivier Marshall.
Si vous pensez avant d'aller voir ce film que vous allez vous ennuyer, n'y allez pas car je l'ai trouvé bien long. J'ai eu l'impression que ce film se passait dans les années 30 vu l'état des locaux ! Malgré ca, on a affaire à un très bon Daniel Auteuil !!!
C'est le dernier film signé Olivier Marchal qu'il me restait à voir. Je trouve ça bien qu'aujourd'hui on parle des polars d'Olivier Marchal comme on parlait de ceux de Melville avant dans les années 70. Sauf que là où ceux de Melville étaient des polars romancés, Melville filmait les gangsters et les flics tels qu'il les idéalisait, Marchal se sert abondamment de son passé de flic dans les années 80 pour nourrir ses films et évidemment pas des souvenirs les plus heureux. Dans MR 73, il brasse ses thèmes favoris : homme brisé, seul face à sa hiérarchie, en quête de rédemption, guerre des polices. Avec sa garde rapprochée : Francis Renaud, Catherine Marchal, Guy Lecluyse, Gérald Laroche. Moins grand public qu'un 36, Quai des Orfèvres. Je souligne la grande qualité de la photographie et l'ambiance générale du film, poisseuse, désespérée. En ironisant un peu, il ne me semblait pas qu'il pleuvait autant à Marseille...Toutefois, je regrette la multiplicité des histoires. Il y a un tueur en série qui ensanglante Marseille, un autre tueur sur le point d'être libéré et les fantômes du passé qui assaillent régulièrement Schneider. Sans aucun lien entre elles. Je préfère 36, Quai des Orfèvres qui proposait un vrai duel d'acteurs entre Daniel Auteuil et Gérard Depardieu ainsi qu'André Dussollier ou Roschdy Zem comme excellents seconds rôles. Ou Gangsters qui me faisait pas mal penser à mon film fétiche "Garde à vue" pour son côté huis-clos autour d'une table. MR 73, je ne conteste pas la performance d'acteur de Daniel Auteuil mais qui est un peu tout seul justement. Le manque, c'est, à mon avis, au niveau de l'histoire que je ne juge pas assez prenante, percutante et manquant de rebondissements. D'ailleurs, c'est peut être en raison de cette faiblesse que Marchal a inséré celle de ce vieux tueur en série libéré pour bonne conduite. Ce film mérite d'être dans la filmographie d'Olivier Marchal mais il aurait plutôt dû le raccourcir d'une heure et d'en faire un épisode pour sa série Braquo.