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legend13
245 abonnés
1 054 critiques
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5,0
Publiée le 23 mai 2014
"MR 73" c'était la confirmation du talent remarqué, quelques années plus tot, chez Olivier Marchal dans son excellent "36 Quai des Orfevres". Le scénario est une nouvelle fois bien ficellé mais cette fois ci parsemé d'une noirceur intense et parfois d'une violence derangeante. Le tout porté par un excellent Daniel Auteuil qui tient ici l'un des roles les plus marquants de sa grande carriere. En bref, un film reussit de bout en bout !
Un polar très noir et désespéré au scénario assez pompeux qui vaut surtout le détour pour la performance impressionnante de Daniel Auteuil en flic fracassé psychologiquement.
Oh mon Dieu, quelle douleur que ce truc. Interminable scandale cinématographique, MeRde 73 est au cinéma ce que Plus Belle la vie est à l'intelligence : une insulte. Comment décrire un film où il ne se passe que dalle ? Mais vraiment rien de chez rien, l'attente, le silence, le vide intersidéral ponctué de scènes sidérantes de poujadisme primaire entrecoupées par d'incroyablement chiante scènes de... euh ? Enquête ? Si on considère que se murger et recueillir un chat "trop Kawaï" c'est une enquête. L'ex-flic Olivier Marchal en a conservé le jugement à l'emporte pièce et les méthodes de bourrins. Sa réalisation et son scénario en portent les stigmates, surtout en voyant ces nombreux moments de flash-back ultra-violent jusqu'au au grotesque, ou la façon avec laquelle il s'attarde sur des scènes de crime elles aussi digne du grand-guignol, le tout ponctué d'une musique lénifiante au possible pour donner un petit côté mélanco-intello; on a l'impression que Marchal a échangé ses "gros sabots" habituels pour revêtir une paire de croquenots en féraille avec des cymbales collées dessus. Et l'enrobage de ce bonbon saveur vomi mérite lui aussi la palme de la médiocrité, non content d'avoir affublé Daniel Auteil d'une panoplie d'Olivier Marchal (Lunettes jaunes trop stylées, Manteaux qui doit puer et du JB...plein) et d'avoir collé un furet angora mort sur la tête d'Olivia Bonnamy, il semble avoir demandé à tous les acteurs moisis de ce film de jouer aussi mal qu'un annonceur de pub radiophonique; tout le monde essaie de sortir ses phrases sur un ton très "tension dramatique" même pour dire des conneries sans intérêt, et le scénario de MR 73 en est truffé (La scène du "MR 73" est un exemple parfait d'humour involontaire, celle d'Olivia Bonnamy dans le bureau du Juge n'est pas mal non plus). Et que dire de cet innénarable personnage de récidiviste "qui jure qu'il va pas récidiver" comme si c'était pas écrit sur sa gueule dés son apparition à l'écran. En conclusion : "STOP !!!!
MR 73 est le genre de film noir qui ne laisse pas indemne à la sortie, ambiance glauque, dialogues crus, des scènes chocs, des acteurs plus que crédibles(excellente interprétation de Daniel Auteuil), accompagné d'une très belle musique et surtout un travail esthétique magnifique(les couleurs, la pluie etc).Mais on peut noter une certaine longueur, des passages plutôt mou. Au final le film est une vraie réussite si on part du principe qu'on va voir une histoire de flic raconté par un flic(Olivier Marchal le réalisateur étant un ancien flic)à déconseiller aux âmes sensibles.
L'avantage des smartphones c'est que lorsqu'un film est nul on peut l'avancer. Le problème avec MR 73 c'est que on a beau avancer le film est toujours aussi nul. Olivier Marchal commence avec un flic bourré surjoué par Daniel Auteuil et passe ainsi de scène en scène, toutes plus grotesques les unes que les autres (méchants flic, bon flic, fausse blonde, vrai moche, etc...). Bref un film à la française, surjoué, ridicule et rempli d'incohérence et de clichés. Si on aime marcher dedans, ce film est parfait, c'est un pieds après l'autre jusqu'à la fin (l’apothéose du nullissime). Sinon c'est aussi bien de l'éviter. Cependant je me pose une question: Qui paye pour un pareil navet ?
ce qui fait un bon film? c'est que l'on peut le voir et le revoir à l'infini sans jamais se lasser, je n'ai rien à dire sur ce film, sinon qu'il est parfait
Après un excellent "36 Quai des Orfèvres", Olivier MArchal se prend les pieds dans le tapis à croire que le succès l'a complètement déconnecté de la réalité. Ce film qui se veut inspiré de faits réels (c'est précisé au début) est justement invraisemblable au possible. Entre un flic alccolique au bout du rouleau mais qui résout quand même des énigmes (lourde l'énigme, même le spectateur il a deviné avant le flic...enfin c'est vrai que le flic est un peu embrumé par l'alcool), des scènes rocambolesques sous une pluie battante constante (à Marseille!). Tout il est noir et moche, le cadre, les décors (exagérés d'ailleurs), les personnages, l'affreux serial killer... et attention, surtout pas un poil d'humour, c'est un film de mec dur, ça rigole pas, la vie c'est pas drôle. Sans compter la fin, l'apothéose... de la connerie. Je reconnais cependant la qualité de l'image, un vrai travail de pro. Sinon, à éviter.
Bon… C'est Daniel Auteuil, il boit. Après (et avant aussi) il prend un bus mais il loupe l'arret, alors le GIGN attaque le bus. Ensuite, il fait dresseur de chat et jongleur avec les chiens. Film bizarre, mais on ne s'ennuie pas. Mais il ne se passe pas grand chose , et le scenario est un peu vide et ridicule. Mais Auteuil est un très grand. Ça compense un peu. Pfffff… Mais qu'est-ce qu'il boit!!!!
Un polar très très sombre, très difficile à regarder aussi, car on souffre vraiment avec ce flic vivant une descente aux enfers, et il y a pas mal de scènes glauques et pesantes. Cependant, il manque ce petit quelque chose pour qu'on plonge vraiment dans l'univers du film.
Prestation plus que satisfaisante pour daniel auteuil, dans ce film qui mele froideur, sang et sentiment, trés bien filmé au niveau des angles de vu, dans la lignée de "36 quais des orfeves" se filme décrit un certain coté réelle de la police judiciaire....
Le film commence très fort avec une allusion religieuse vaseuse et de mauvais dialogues. Le scénario déçoit rapidement et ne renferme que de très rares moments de tension. Certaines situations sont grotesquesspoiler: (la petite fliquette qui vit dans résidence de luxe au bord de la mer, Auteuil qui conduit une Volvo de collection ou qui trouve du premier coup son rival dans la bonne chambre de l'hôtel de passe… ) En filigrane le film trimbale quelques clichés de comptoir bien réacs : la justice libère les criminels, les psychologues se font manipuler, aller aux putes c'est pas bien, par contre la justice expéditive et la peine de mort c'est très bien… On est dans le glauque absolu, c'est noirceur, décrépitude et déchéance, quant à la conclusion du film c'est une catastrophe,spoiler: le parallèle entre la naissance et la mort tout cela sous le regard du Christ ensanglanté , il faut peut-être se calmer un peu ! Parlons de la réalisation ; ben c'est pas brillant, certaines scènes sont trop longues et trop lourdes voir inutiles (comme l'insupportable scène spoiler: de la messe ) alors que d'autres sont éludées. Quant au montage c'est du grand n'importe quoi on passe parfois d'une scène à une autre alors que la précédente n'est pas aboutie… Evidemment il y a Daniel Auteuil et on bien obligé de saluer sa performance, mais ça ne sauve même pas le film, d'autant qu'une question fondamentale reste sans réponse : spoiler: qu'est devenu le chat ?
En réalisant ce «MR73», Olivier Marchal, ancien flic, décide de persister dans le polar bien sombre. Celui-ci est aussi noir que l'asphalte,et très pessimiste. Mais paradoxalement il est aussi prenant. Via le personnage de Schneider, Olivier Marchal propose une parabole sur la souffrance d'une âme solitaire à jamais. Daniel Auteuil, complètement métamorphosé par ce role livre une performance impressionnante en flic alcoolique au bord du précipice et qui cherche à réparer ses erreurs les personnages de ce film connaissent une souffrance qui les ronge littéralement.L'action prend place dans la ville de Marseille plus glauque que jamais dans laquelle les gens se croisent sans se rencontrer. Aucun doute, «MR 73» est un film bien viscéral qu'Olivier Marchal a réalisé avec ses tripes. Ce policier à l'atmosphère malsaine propose un constat franc du collier: dans la police, ils sont tous pourris! Un polar au sujet intéressant mais un tantinet longuet.
Les tons surchargés du grain de l’image et la sophistication exagérée de la photographie ne font pas bien longtemps illusion dans ce nouveau film d’Olivier Marchal. La banalité de l’histoire et des personnages nous afflige d’autant plus que ce "MR-73" se permet l’outrecuidance d’adopter un rythme lent qui n’aurait eu de pertinence qu’à condition que le film ait à parler de quelque chose. Bref un film qui, sans atteindre le stade de la malhonnêteté, n’en reste pas moins maussade et péniblement creux. A éviter.
Après 36, quai des Orfèvres, que j'avais beaucoup apprécié, j'avoue ne pas m'être précipité sur MR73 d'Olivier Marchal, la plupart des critiques que j'avais entendues ayant été assassines.
J'avais tort! Rares sont les films noirs qui réussissent à me filer la chair de poule, à presque me donner la nausée. Tout dans le film renvoie à la dure réalité à laquelle notre personnage principal, joué par un Auteuil parfait, est confronté.
Plus qu'un film noir, c'est une tragédie, sans espoir, sans vie, une descente aux enfers sans salut, un drame psychologique et humain qui nous transporte dans les bas fonds les plus immondes de ce l'homme peut accomplir, le mal qu'il peut se faire à lui-même et aux autres, forcé de vivre dans un monde qui ne veut pas de lui et qu'il ne veut pas.
Olivia Bonami s'en tire également très bien, son personnage est intéressant en ce sens qu'il complète celui joué par Daniel Auteuil. Un parallèle s'instaure tout de suite entre leurs deux personnages, parallèle qui explosera littéralement dans le final du film, final logique, réaliste dans la finalité des évènements, inévitable, décrié par certains comme douteux dans sa morale mais néanmoins profondément humain.
Je dirais pour finir que j'ai ressenti cette histoire comme un défouloir, un exorcisme de la part du réalisateur, à savoir que le film s'inspire d'un fait divers sur lequel Marchal avait bossé à l'époque où il était flic, et que c'est ce dernier qui lui a fait volontairement quitté la police... ça fait froid dans le dos. Marchal avait vraisemblablement grand besoin de se débarrasser de vieux démons qui le hantaient... et on le comprend.