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clamarch
14 abonnés
217 critiques
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4,0
Publiée le 6 mars 2019
Assez fidèle historiquement, la photo du film est sublime et les actrices excellentes, crédibles. La vie de Marie Stuart est suffisamment romanesque pour ne pas en rajouter. Les rapports entre les deux reines sont effleurés, c’est dommage .
Reine d’Écosse six jours après sa naissance à la mort de son père, Marie Stuart grandit en France où elle épouse à seize ans le futur roi François II. Veuve à dix-huit ans, elle rentre en Écosse en 1561 déterminée à revendiquer la couronne d'Angleterre. Elle conteste à Élisabeth Ière - fille d'Anne Boleyn et de Henri VIII après le divorce non reconnu par le pape du roi protestant - montée sur le trône quatre ans plus tôt, ses droits sur la Couronne. Mais la rivalité entre les deux reines va tourner à l'avantage de la seconde. Mal préparée aux intrigues de la Cour d’Écosse, Marie s'aliéna la faction protestante dirigée par son demi-frère James Stuart en épousant en 1865 lord Darnley, un catholique anglais. De cette union malheureuse naquit un fils unique Jacques en faveur duquel Marie est contrainte d'abdiquer en 1567. Défaite militairement, elle est emprisonnée pendant dix-huit ans en Angleterre et finalement condamnée à mort et décapitée en 1587.
Mary Stuart est sans doute la plus célèbre reine d’Écosse dont le destin tragique inspira écrivains et artistes. Donizetti lui consacra un opéra célèbre et Stefan Zweig une biographie. Le cinéma s'empara de cette figure héroïque. Un film Edison de 1894 reconstituant son exécution aurait donné lieu, dit-on, au tout premier effet spécial de l'histoire du cinéma. En 1936, John Ford confia à Katharine Hepburn le rôle de Marie. En 2007, dans le film de Shekhar Kapur, face à la majestueuse Kate Blanchett qui interprète Élisabeth, Marie est jouée par Samantha Morton.
Le film de Josie Rourke a un double mérite. Il ne renonce en rien à raconter dans toute leur complexité les six années passées par Marie en Écosse, marquées par une série de renversements d'alliance qui manquent égarer le spectateur. Il donne simultanément à cette histoire une dimension actuelle en dressant le portrait de deux femmes condamnées à régner sur un monde dominé par les hommes.
La principale qualité de "Marie Stuart" est de ne pas sombrer dans le manichéisme. L'affiche du film, sa bande-annonce laissent augurer un combat à mort entre les deux héroïnes : la "gentille" Marie et la "méchante" Élisabeth. Le film évite ce face-à-face simpliste. Si la sympathie du spectateur va naturellement vers Marie, à laquelle l'ardente Saoirse Ronan prête ses cheveux roux et ses yeux bleus, il comprend vite la succession d'erreurs qu'elle commet et qui précipite sa chute. Quant à Élisabeth, un rôle ingrat pour lequel Margot Robbie, peut-être l'une des plus belles actrices au monde, a accepté de s'enlaidir, si elle parvient à rester sur le trône pendant quarante-cinq ans, c'est en renonçant à se marier (un époux aurait probablement revendiqué le titre de roi) et donc à avoir une descendance.
Sans doute "Marie Stuart" ne révolutionne-t-il pas l'histoire du cinéma. Sans doute souffre-t-il de la comparaison avec "La Favorite", sorti trois semaines plus tôt, autrement novateur. Pour autant, pour qui aime les films en costumes et les grandes figures dramatiques, il n'en reste pas moins une grande et belle fresque historique.
" Marie Stuart, reine d'Ecosse " est un biopic flamboyant et tragique. En effet en dépit d'une compréhension parfois difficile de l'histoire, L'histoire de cette rivalité entre Marie Stuart et la reine Élisabeth dans un monde domine par les hommes est saisissante et bouleversante avec un super duo actrice Saoirsie Ronan et Margot Robbie.
En revenant sur l'assassine lutte d'accession au trône d'Angleterre entre Elisabeth 1ère et Marie Stuart, la réalisatrice Josie Rourke, pour son premier long-métrage, signe une oeuvre à mi-chemin entre "Braveheart" de Mel Gibson pour sa magnifique peinture d'une Ecosse irrévérencieuse et insoumise et le diptyque "Elisabeth" et "Elisabeth, l'âge d'or" avec Cate Blanchett pour sa plongée saisissante dans une époque riche et mouvementée. Un portrait grandiose, féministe de deux souveraines aux caractères très affirmés pour une fresque historique assez longue à démarrer mais qui aboutit à un dernier segment magistral, prégnant. Un casting de haute volée pour un face-à-face intense entre Saoirse Ronan et Margot Robbie, toutes deux me convaincant enfin totalement dans leurs prestations respectives. Au final, un ensemble globalement très satisfaisant aux intrigues politiques peut-être pas toujours trépidantes et traitées de façon assez classique mais mises en scène avec intelligence. Une bonne sensation.
Féministe avant la lettre, Marie Stuart ? C’est déjà l’une des résolutions adoptées par la réalisatrice pour dépeindre une femme déterminée dans sa conquête d’un pouvoir qui lui semble légitime. Marie a de la sagesse, pardonne aisément , elle est pleine de bonté , mais pas assez intrigante semble-t-il, ni conciliante dans ce monde où ses conseillers servent avant tout leurs intérêts. Il en est quasiment de même en Angleterre où la reine Elisabeth doit composer sur de multiples tableaux pour maintenir son règne aux ordres d’une religion intraitable, face à Marie la catholique. Cet aller-retour permanent entre les deux royaume, la réalisatrice Josie Rourke le mène habilement dans ces parallèles qui se rejoignent pour lier le sort des deux femmes et de leur pays . Saoirse Ronan dans le rôle-titre et Margot Robbie, Elisabeth conquérante puis chancelante sont tout à fait à la hauteur du défi que l’Histoire leur a lancé ! AVIS BONUS Des petits chapitres autour du film, ça se laisse voir et surtout entendre... Pour en savoir plus :lheuredelasortie.com
Grâce à son montage, on assiste à un match de ping-pong entre Mary Stuart et Elisabeth 1ère. Saoirse Ronan et Margot Robbie se renvoient magnifiquement la balle jusqu’à la rencontre secrète entre les 2 reines, seule incursion fictive d’un film historique bien documenté. Comparativement à « la Favorite » que j’ai vu il y a peu, on n’est toutefois pas là pour s’amuser, Josie Rourke faisant dans le sérieux. C’est carré, net, droit.... trop d’ailleurs.
On n’a plus tellement envie de percevoir Mary Stuart aujourd’hui comme une martyre de sa foi ou la victime d’une royale cousine plus rouée qu’elle mais simplement comme une reine qui a accumulé au cours de sa vie les pires choix possibles. Il ne faut cependant pas trop jeter la pierre à la souveraine d’Ecosse, victime d’un temps où les préjugés misogynes avaient la peau dure quand bien même les femmes avaient le droit de régner. Plutôt que la lutte entre ces deux femmes, Mary et Elizabeth, le film s’attarde sur celle qu’elles mènent contre les hommes de leur entourage qui, plus ou moins ouvertement, souhaitent les assujettir à travers la politique ou le mariage : la faiblesse de Mary est de chercher l’amour dans un monde où tout n’est que politique, le péché d’Elizabeth est de gommer toute humanité en elle pour survivre. Très concentré sur sa vision féministe, ‘Mary queen of Scots’ se montre en revanche peu dissert sur la situation politique et religieuse complexe de cette époque, au point qu’un détour par Wikipedia ne sera pas de trop si vous souhaitez en apprendre un peu plus. Il recourt souvent à une symbolique appuyée pour signifier l’opposition des royaumes et des personnalités mais souffre d’une mise en scène austère, et le résultat est bien moins flamboyant que les films de la fin des années 90 consacrés à Elizabeth (ave Cate Blanchett) ou même qu’une saison des Tudors. Reste l’interprétation assez touchante de Saoirse Ronan, qui incarne cette souveraine sur lequel le destin semble vraiment s’être spécifiquement acharné.
Bien mais je ne me suis pas sentit assez impliqué.
C est peut être moi, je me suis peut être trop laissé distraire par les coiffures, l apparence trop savamment étudiée (en particulier les boucles d oreilles trop démonstratives dans leur asymétrie. Par exemple, si je me souviens bien du gland pour l homme au gant, je ne crois pas qu il ait une boucle d oreille de l autre côté - en tout cas, l asymétrie ne me paraît pas aussi démonstrative que pour Marie Stuart).
J ai vu il y a environ deux mois le Marie Stuart de charles jarrot (1971). Ce film fait 2h08 ce qui est assez long, lorsque je me souviens de celui de jarrot, je ne vois que des choses en moins. A moins que celui de 1971 ne soit particulièrement long ce qui ne m a pas marqué, je ne comprend pas comment ce film peut être aussi long. Le premier est bien plus porté sur la politique et les trahisons. Celui ci insiste plus sur les sentiments
Josie Rourke n'a pas lésiné sur les décors, les costumes et les extérieurs grandioses. Le scénario brode allègrement avec la réalité historique et la fin est un peu bâclée alors qu'il y a des longueurs. Belle prestation des deux protagonistes de cette confrontation sombre et implacable.
La distribution très « inclusive » (entre autres, l'ambassadeur de la Cour de St James auprès de la Reine d'Ecosse est noir), la pédagogie appuyée sur le thème « femme et pouvoir » ou la dénonciation de l’homophobie confinent à la complaisance et sont définitivement hors sujet en 1587...
film plaisant, dans ses intrigues de pouvoir post Henry VIII. très bonnes prestations des actrices notamment. Mais grosse gêne sur l'anachronisme inclusif et metoo affiché sans la moindre subtilité.
pas terrible. la scène de début est des plus étranges, au lieu de démarrer le film par cette scène inutile au début puisqu'elle va spoiler d'office la fin du film (avec la reine qui se fait décapiter) POURQUOI AVOIR FAIT CA ??? débile. a une scène quand la reine propose une paix entres religions en étant tolérant, un homme contre une femme au trône dit que ce n'est pas possible d'être tolérant et que les paroles d'une femme sont que mensonges , elle décide de dire "alors dans ce cas, mes sujet vous obéirons" QUOI ?? WTF ??? au lieu de dire "dans ce cas que proposez-vous ??" ça n'as aucune logique !!. franchement dommage parce que l'ambiance du moyenne-âge et de la royauté est là, une incroyable réalisation, des actrices de talents mais un scénario peu logique dommage pour une histoire censé être la lutte contre les oppressions des femmes. quand l'une des ses rivales a la royauté se retrouve infecté par la variole elle décide de quoi ?? d'épouser son mari ?? WTF ?? elle est censé s'éloigner de l'oppression faite aux femme par les hommes, pas de les satisfaites. évidement son fidèle conseiller ne tarde pas a péter un plomb, chaque décision qu'elle prend n'as aucun sens, elle va même jusqu'à forcer son mari a avoir un rapport sexuel bourré juste pour avoir un héritier DU GRAND DELIRE !!
Josie Rourke réussit à décrire la difficulté d’être une femme – qui plus est reine – dans un monde formaté par les hommes, principaux maîtres du pouvoir si l’on excepte ces deux souveraines. Par contre, cette volonté d’aborder le récit d’un point de vue purement féminin vs masculin apporte son lot de défauts. Il est dommage d’aborder la thématique de manière aussi manichéenne. D’ailleurs à partir du moment où on comprend cela, tous les hommes – sans aucune exception – deviennent de purs salauds, faibles ou fourbes. Ceci étant dit, le film ne perd pas totalement de son intérêt et propose au final des portraits fascinants de deux reines qui ont marqué l’Histoire.
Les films d’époque sont en vogue ces temps-ci. Après le remarqué et acclamé La Favorite, Marie Stuart, Reine d’Écosse débarque et propose un biopic tout aussi généreux en terme de décors et de costumes surannés. Pour un premier film, la réalisatrice Josie Rourke accouche d’une œuvre assez inoffensive mais loin d’être inintéressante dans ses thématiques mettant la femme au premier plan. Jules Chambry
Pour un 1er film, historique, à gros budget, avec décors, costumes... l'anglaise J.Rourke s'en sort assez bien. La bonne idée est de tirer un parallèle entre 2 reines qui veulent régner, (dans un monde ou elles ne sont prévues que pour enfanter un héritier) plutôt que se contenter de les opposer. Du coup le film prend un tour plus intéressant, intelligent et émouvant. À voir.