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Un visiteur
5,0
Publiée le 10 juin 2019
Sans contrariété historique pour ses figures qui l’ont marqué, il n’y aurait rien à raconter pour les historiens, le cours d’une romance littérale, théâtral, télévision et enfin cinéma. La princesse devenue une reine et jeune veuve du roi de France, retourne dans sa terre natale comme il se doit, l’Ecosse que se dispute les intrigues anglaises. La catholique en difficulté face à une majorité écrasante de protestants, se sentant seule au monde à défier sa destinée, le trône ne soit mince affaire à être assurée aisément pour une prétendante. La compatriote de William Wallace, une tragédie du folklore héroïque avant elle, se trouva dans la même situation, en position de faiblesse devant le poids du tiers état dépendant de la classe dirigeante au pays des hautes terres, l’aristocratie et noble écossais, influencé, dominé par son puissant voisin que l’on ne présente plus dans l’histoire connue. Magnificence est le mot pour décrire cette délicieuse et délicate semi-fiction, comment ces femmes royales se sont pris ? En voulant se mettre au niveau du monde des hommes liés à la société qui leurs appartiennent, ces dames de pouvoir ne feront que l’effleurer. Tous des acteurs et actrices exceptionnelles, dont je suis subjugué par les paroles qui ont un poids, de la pertinence philosophique électrisée, posée afin d’envoûter l’assemblée générale, je regrette pour une fois de n’avoir vu la subtilité de la version originale anglophone, une vraie diversité nationale. La production américaine qui a fait ce choix est purement judicieux, c’est le législatif qui parle et s’impose, en une époque des États-Unis actuels transposée au passé trouble d’une bigoterie ancrée. Les archives nationales britanniques le démontre, les ethnies minoritaires non européennes soit-disantes anachroniques du film, furent bel et bien présentes. S’il faut remonter aussi loin, l’interaction de l’antiquité méditerranéenne, ou encore les vestiges de sépultures d’itinérant venu de l’orient lointain. Une mise en scène haute en couleur, que j’approuve les beaux costumes des confrères Shakespeariens et Élisabéthaines, ils ressemblent à des poètes plumes et ces courtisanes de cour, au design d’autres cultures contemporaines. Comme une mise en scène de sa belle mort après l’amour puis la trahison, le théâtre politique de la sentence exécutant la reine Marie Stuart fit entré son nom dans les histoires respectives de ces nations qu’elle a côtoyé. La France a sa rue en hommage à son lien de marriage arrangé intime roi tragique, l’Ecosse et l’Angleterre deviendront le Royaume Uni de Grande Bretagne.
Depuis quelques temps , la tendance est aux films d'époque ou les femmes sont les principaux sujets . Il y a eu Mademoiselle de Joncquières de Mouret , La Favorite de Lanthimos et le troisième Marie Stuart reine d'écosse . Mais ici la réalisatrice insiste plus sur leur similitude a savoir leur destin de souveraines tragiques et maudits au milieu d'hommes ambitieux et complotistes .La reconstitution historique est somptueuse avec une mise en scène bien réalisée et la pureté singulière du visage de Marie Stuart ( interprété par Saoirse Ronan ) incarne bien la beauté des magnifiques paysages d'Ecosse .
Après l’endiablé « Loup de Wall Street », revoici Margot dans un rôle tellement plus noble, tellement plus zen et tellement plus méconnaissable. spoiler: Pour avoir eu l’habitude de la regarder dans des tenues hyper sexy et dans des prestations bien élevées, elle est ici transformée pour incarnée une reine voulant un nouveau trône, aussi bien pour son propre pouvoir que pour unifier 2 nations et ne faire qu’une. Accompagnée d’une autre jeune qui m’est parfaitement inconnue, celle-ci joue l’autre reine qui se verra en affrontement constant pour garder cette place de choix. Par contre et c’est le bug du film, pourquoi c’est cette reine que l’on voit à plus de la moitié du film pour ne laisser l’autre (Margot) en quasi second plan ? Certes son destin est des plus tragique avec cette variole dantesque qui là rend encore moins attirante, mais le scénario aurait tout de même pu la mettre plus sur le devant de la scène. Malgré cela, la reine Stuart est très bien jouée et Elizabeth également, toutes 2 dans la noblesse avec une différence de taille, l’une est plus décontracte que l’autre. Ce qui m’impressionne surtout, c’est la manière de vivre de cette Marie Stuart, spoiler: se faire habiller, déshabiller et laver par ses servantes, à croire qu’ils avaient des membres pour faire jolie. Puis les ébats sexuels qui sont sans la présence des servantes bien sûr mais qui écoutes derrière la porte. Y avait vraiment aucune gène à l’époque ou alors le protocole voulait cela. En parlant d’ébats, toutes ces histoires de couple, de mariage, d’enfant et donc de partie en l’air, tout ça pour d’unique raisons politiques, de descendance et d’honneur familiale, certes l’histoire est compliquée à suivre par moment mais ça c’est vraiment le point le plus culte dans ses films de genre, montrer la non envie de faire tout ça pour soit mais uniquement pour un futur proche. Même les relations familiales furent spéciales avant, se vouvoyez en permanence, faire comme si le frère, la sœur ou les parents étaient des illustre inconnus, perso je pourrais pas même une journée reproduire ça car c’est tellement à la fois vieux et puis ça existe plus clairement. Par contre niveau visuel, tout est impeccablement respecter, spoiler: quant aux tenues de Margot qui sont les plus variées contrairement à se consœur, juste énorme jusque dans son maquillage facial qui là finit parfaitement. Entre son nez modifié et le reste, on hésiterait à la reconnaître. La scène la plus choquante je dirais resterait celle de l’assassinat de cet unique homme de chambre ayant fait la compagnie de Stuart et de ses servantes, ne me souvenant plus du tout le pourquoi du comme il est tué, se faire trucider comme ça est typique du Moyen-âge mais montre bien comment ils étaient spéciaux niveau exécution en ce temps-là. Une histoire légèrement compliquer qui se suit quand même bien, un niveau visuel génial et 2 actrices complètes dont l’une est encore une fois méconnaissable. Longue vie à la reine.
Quel dommage de voir entaché un si beau paysage, un si beau pays, un si beau peuple en y ajoutant la présence incongrue et fausse de personnages africains et asiatiques dans les hautes sphères de la société écossaise du XVIe siècle, auquel on a jamais prêté de telles origines. Un gachis.
Très beau film historique , sur une période dominé par les hommes . Conflit et jalousie pour le pouvoir , 2 reines au destin tragique. , superbe , costume et atmosphére trés masculine pour le destin croisé de 2 femmes dans cette époque troublée
Je met 2 étoiles pour le jeu des 2 actrices qui étaient vraiment réussi, surtout Elisabeth... mais sans ça, j’aurai mis zéro. Aucun respect de l’histoire, c’est du grand n’importe quoi et de plus, raconter l’histoire de Marie Stuart en ne gardant que cette partie et vraiment stupide... sans parler des multi ethnies et l’homosexualité bien présentent à cette époque est débile au pas possible. Oui il y avait des gays à cette époque mais ça paraît si libérer dans le film, un film historique doit respecter l’histoire. Bref, entre les batailles a 15 avec une armée de 1000 hommes, le demi frère qui retourne sa veste dès qu’il peut ou encore cette rencontre entre les 2 reines que les livres d’histoire eux-mêmes ne révèlent pas. Bref, qd on fait un film historique, on respecte l’histoire de cette reine... Résultat nul!!!
Le destin funeste et tragique de Marie Stuart, son combat pour la couronne qui l’opposait à Elizabeth, servis par les interprétations de 2 actrices excellentes, voilà un bon film historique qui se laisse regarder sans ennui. Le seul bémol se situe au niveau du choix des personnages qui servent les reines: noirs et métis demeurent peu crédibles à la Cour au XVIe siècle. Les paysages d’Ecosse sont magnifiés.
Un échec. À partir de la vie d’un des personnage les plus passionnant de notre histoire d’Europe, la réalisatrice nous propose ici un film pourtant inintéressant, pour qui ne se raccrocherait pas uniquement au plaisir de voir mis en scène le personnage historique, aux costumes, ou aux paysages écossais. Des libertés sans pertinence sont prises quant à l’Histoire. En dehors des deux actrices principales, le jeu d’acteur n’est pas convaincant. On survole certains événements passionnant de la vie de Marie Stuart pour se focaliser sur d’autres moins intéressants, voire inventés. Une déception.
Mary Stuart est un nom qui résonne dans l'histoire, tout comme celui d'Elisabeth. Une fresque historique sur ces deux personnages ne pouvait que m'intéresser, d'autant plus avec les interprétations de Margot Robbie et Saoirse Ronan qui dans la bande-annonce, donnent envie d'aller voir le film. Las... une première interview m'a quelque peu refroidi. Voir Ronan fière qu'une spectatrice ait trouver génial que le film parle des règles de la Reine m'a un peu inquiété. Faisant fi de mes préjugés sur ce genre de revendication pseudo féministe je suis quand même aller voir ce film. Hélas mes craintes étaient fondées. Ce film n'est pas une fresque historique. Déjà il est factuellement faux (Un lord anglais ambassadeur, noir, au XVI siècle, vraiment ?) On sent toute la volonté de la réalisatrice de ne pas réaliser une œuvre vraie mais une œuvre orientée. (En allant rechercher des vérifications, j'ai lu qu'elle avait dit qu'elle refusait de faire un film qu'avec des acteurs blancs. Cela est parfaitement honorable, mais dans ce cas là qu'elle ne fasse pas un film historique dans l'Europe du XVIe) Alors on en rajoute en faisant d'un personnage Riozzo une sorte de trans qui se sent plus femme qu'homme et qui bien sûr, est parfaitement accepté par Mary, pourtant fervente catholique, qui l'accueille comme une sœur (sic !) - Là encore, après quelques recherches, rien n'atteste que celui qui allait devenir le secrétaire particulier de la Reine pour les relations avec la France, bref un de ses hommes d'influence (et pas comme dans le film une simple chambrière), ait eu ces penchants. Il est même soupçonné d'être l'amant de Mary... Déjà moisi sur l'aspect historique, restait l'aspect féministe... Ce film allait-il nous montrer le destin de ces femmes fortes, influentes, qui ont marqué l'histoire. Que nenni. Ce film est un plaidoyer féministe victimaire, où les deux (anti)héroïnes passent leur temps à chouiner de la méchanceté des hommes, le comble étant Elizabeth qui affirme est devenu presque un homme (re-sic !) [et pourtant cet aspect là aurait pu être tellement mieux développé pour montrer la difficulté de la tache pour une femme, pour une Reine] On les voit donc, soit jouer entre chambrière et glousser sur les hommes pour l'une, soit faire du macramé ou du tissage (où je ne sais comment on appelle cet art de faire des fleurs en papier) pour l'autre. WTF ?! Ce sont deux des femmes qui ont le plus marqué l'histoire, et on ne montre jamais leur pouvoir, leur influence, les décisions qu'elles ont prise ? On les réduit à des marionnettes de l'histoire victime du patriarcat blanc (et noir ! ouf, heureusement qu'il y a lord Randolph) Si un homme avait réalisé un tel film, il se serait fait (à juste titre) conspuer tant la présentation de ces deux Reines est réductrice...
Quelle déception. Heureusement il reste les actrices, magistrales, et quelques paysages d’Écosse, magnifiques. Et l'on ne s'ennuie pas. Mais c'est peu léger. Ça manque de souffle.
Bref, une fresque historique ratée qui ne tient pas ses promesses, à peine sauvée par ses actrices (et pas la présence de David Tennant, méconnaissable) et par une bande originale extrêmement réussie.
Film un peu trop classique, surtout après avoir vu la favorite, qui vaut surtout pour l'intérêt historique, la beauté des paysages et des costumes, et l'excellente performance des jeunes actrices très prometteuses. On passe un agréable moment.
Difficile d imaginer la reine d'Ecosse aussi malmenée... Peut être un manque de culture historique de ma part. De bons acteurs, et une histoire qui se tient.
Beau film avec un casting éblouissant qui met aux prises Margot Robbie (Elizabeth 1ere) et Saoirse Ronan (Marie Stuart) dans une confrontation subtile qui filtre toute la violence d'un siècle conduit par la religion et les intrigues sanglantes qui vont consolider l'absolutisme des royaumes en construction.
Le film est solidement documenté et laisse paraître, sans se départir d'un certain classicisme, mais sous une forme moderne et féministe , ce qui a pu constituer les ressorts profonds de l'histoire de la rivalité de deux femmes de pouvoir dans un siècle guerrier où la raison d'Etat paraît tout commander.
Il n'y a jamais eu de rencontre entre Elizabeth et Marie et seulement des échanges épistolaires. Mais la crainte du trône d'Angleterre devant les ambitions, maladroitement conduites et souvent exprimées, par la Reine d'Ecosse ont été bien réelles. L'exécution de Marie Stuart en fut la conséquence.
Ce fut un miracle que le seul enfant de la reine catholique ait pu régner après la disparition de la reine Élisabeth en 1603, restée non mariée et vierge, mais auquel le film donne une dimension humaine malgré sa déchéance physique due à une variole qui est tout à fait intéressante.
Je note pour terminer que les lettres cryptées de Marie Stuart à l'ambassadeur de France qui viennent d'être décryptées en 2023 (!) laisse bien entendre que Marie complotait contre la souveraine anglaise et qu'elle fut peut être piégée à ce jeu dangereux ...
Un peu déçue, ce film est trop sage, trop conventionnel et parfois incohérent. Saoirse Ronan et Margot Robbie sont excellentes comme toujours mais ce sont bien les seules, tous les autres sont d'une mollesse incroyable. Ce film n'apporte rien de nouveau à ce pan de l'Histoire, il ne sert qu'à mettre en avant deux grandes actrices.