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    Marie Stuart, Reine d'Ecosse
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    3,2
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    191 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 mars 2019
    Ce film a eu le mérite de produire chez moi deux émotions bien distinctes. Une tristesse absolue à l'idée que j'avais dépensé 10 euros pour voir ce navet d'une longueur meurtrière et bourré d'anachronismes. Et une joie incommensurable m'envahissant au moment du générique de fin...
    zorro50
    zorro50

    117 abonnés 249 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2019
    Ce film est correct et intéressant, et plutôt réussi, mais j’ai encore en mémoire la version de 1971 qui était bien mieux. Charles Jarrott, était un meilleur réalisateur, Vanessa Redgrave & Glenda Jackson, bien meilleures actrices que Margot Robbie & Saoirse Ronan. Quant au reste du casting, tous les grands acteurs masculins de 1971 (Patrick McGoohan, Nigel Davenport, Timothy Dalton, Trevor Howard, Daniel Massey, Ian Holm), sont remplacés par des inconnus transparents et inconsistants. Autre aspect gênant : les 2 reines font un concours de nymphomanie qui n'a pas vraiment sa place dans cette reconstitution. Et puis, Josie Rourke se permet quelques libertés avec l’Histoire : il est peu probable que les suivantes de Marie Stuart aient pu être constamment collées à leur reine même en présence de son époux ou de membres de sa cour, et pire encore, bien que cela soit tout à fait possible de nos jours, je doute que l'ambassadeur d'Elizabeth 1ère ait pu être de race noire pas plus que beaucoup d'autres personnages qui peuplent les 2 Cours Royales aient pu être africains ou asiatiques. Cela relève d'une grande naïveté de la part de la réalisatrice. Il aura quand même fallu plusieurs siècles ensuite pour que le racisme s'estompe enfin. Ces grossières erreurs font perdre de la crédibilité à son récit.
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2018
    De prime abord, « Marie Stuart, Reine d’Ecosse » ressemble à un parfait véhicule à Oscars pour ces deux stars en tête d’affiche doublé d’une redite sur l’histoire vue et revue sur la Reine Elizabeth d’Angleterre. Mais on est très vite rassuré car ce n’est pas qu’une œuvre destinée à mettre en avant son duo d’actrices, au contraire elles sont au service du film plutôt que l’inverse, et l’histoire se focalise bien plus sur la Marie Stuart du titre, qui n’est donc pas un mensonge, plutôt que sur Elizabeth qui se positionne davantage comme un second rôle ici. Étonnamment, c’est une première œuvre à laquelle on a affaire, une œuvre réalisée par Josie Rourke et une œuvre de femmes à la barre donc. Un constat qui se vérifie avec le sujet du film et ses fondements, très féministes, les deux reines passant leur temps à essayer d’échapper aux complots et trahisons ourdis par les hommes qui aimeraient les voir rester à leur place.

    C’est d’ailleurs ces complots, ces manipulations et ces intrigues de cour qui font le sel de « Marie Stuart, Reine d’Ecosse ». Le film est tellement dense à ce niveau qu’il aurait pu faire l’objet d’une mini-série ou d’un téléfilm en plusieurs parties. Les événements s’enchaînent à une vitesse qui ne nous laisse aucun répit deux heures durant et les intrigues, qui semblent peut-être parfois un peu survolées, sont néanmoins assez claires pour que l’on suive sans souci le déroulement de l’histoire et qu’on se passionne pour cette évocation d’un règne parallèle entre deux reines, sœurs ennemies. C’est donc aussi à la fois une brillante leçon d’histoire qui nous en apprend sur les querelles entre protestants et catholiques, anglais et écossais et rois et reines. Saoirse Ronan et Margot Robbie tiennent bien leur rôle mais on n’est pas non plus dans l’incarnation à performance excessive, ce qui pourra tout autant plaire comme pour moi que décevoir certains. Dans un second rôle pas évident Jack Lowden est tout aussi remarquable.

    Ce qui se doit d’être la cerise sur le gâteau du film, la rencontre entre les deux reines (elles n’ont finalement qu’une seule longue scène en commun, un peu comme De Niro et Pacino dans « Heat ») se fait attendre. Et c’est tout à fait judicieux puisque cela est non seulement en adéquation avec l’histoire mais que cela fait monter l’attente du spectateur. Et celle-ci ne déçoit pas, comme si les deux actrices attendaient de se faire face pour allumer véritablement le feu de leur talent. Et pour une première mise en scène, Josie Rourke, qui vient du théâtre, ne déçoit pas. Sa réalisation est ample et elle nous offre de magnifiques plans sur la campagne écossaise tout comme elle parvient à optimiser les angles de vues des immenses châteaux qui ont servi au tournage. Le film est traversé par un souffle romanesque incroyable. Dès le départ on est captivé par cette histoire et ses rebondissements incessants, tout cela enrobé dans la sublime partition de Max Richter, à la fois épique et intime, qui joue beaucoup dans la réussite du long-métrage. C’est donc un film d’époque tiré à quatre épingles qui s’avère en tous points passionnant.

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 1 février 2020
    Difficile à suivre pour quelqu'un qui n'a que peu de connaissances en histoire !
    J'ai regardé ce film en VO et les appartés en Français sont incompréhensibles pour un francophone et complètement saugrenues. Marie Stuart s'adresse à son oncle régent en son absence et écossais en français alors qu'elle est supposée maîtriser l'anglais et le gaélique, en tant que reine d'écosse..Il y avait peu d'asiatiques ou de noirs dans les cours européennes au 16ème siècle et particulièrement à des postes de confiance.
    Bref, un seul acteur s'en tire bien : l'Ecosse et ça ne doit rien aux costumes !
    Marie-Noëlle.
    Marie-Noëlle.

    4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 mars 2019
    Les arabes et arborigènes qui eux aussi étaient nombreux parmi les Lords écossais sont honteusement absents du casting. Ce qui fait douter légitimement de la vérité historique des faits relatés. Dommage !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 9 mars 2019
    Ça n'est pas du tout ce à quoi de m'attendait. C'est un film basé sur la relation "amicale" de deux femmes. Je m'attendais à beaucoup plus de faits historiques, de combats ... Grosse déception !
    nadège P.
    nadège P.

    134 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mars 2019
    C'est vraiment très agréable de pouvoir visionner des films de cette ampleur, de cette qualité.
    Il y a du souffle, de l'envergure, j'aime ce cinéma là.
    Je suis entièrement satisfaite de ma séance et je recommande ce magnifique film.
    PLR
    PLR

    471 abonnés 1 568 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mars 2019
    Film sur un sujet historique s’il en est, en version originale (a priori pas de version française), qui demande des efforts au spectateur lambda de l’Hexagone pas spécialement féru ni connaisseur d’histoire anglaise (et territoires assimilés) mais ayant quand même entendu parler de Marie Stuart, bien sûr (of course !). Dans le registre des films historiques « de chez nous », l’avantage c’est qu’on a des repères, qu’on connait à la longue suffisamment de détails de l’Histoire pour pouvoir suivre n’importe quelle version adaptée ou centrée sur tel ou tel personnage. Ici, sans avoir en tête les tenants et aboutissants de tous ces passages obligés nécessairement présentés en accéléré sur l’échelle du temps, mais simplement dans l’esprit la manière dont ça finit (mal pour l’héroïne), on ne peut que se laisser distancer par le fil de l’histoire et ne pas en percevoir tous les détails intéressants. D’autant qu’on ne reconnait pas ni ne situe pas bien tous ces personnages qui gravitent autour du sujet. On retient que c’est compliqué ces histoires de clans, de luttes, de conflictualité dans les revendications de succession, d’alliances et de mésalliances. Des variantes de luttes d’intérêts sous couvert de religion (tiens, ça n’a pas changé !).
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 février 2022
    provenait de son influence grandissante comme conseiller, débordant alors largement sa fonction de secrétaire particulier de la reine, est escamotée. Ces errances mises à part le récit semble assez fidèle à l’histoire officielle.
    Malheureusement le casting n’est guère à la hauteur. Première surprise, l’auburn Mary Stuart est presque aussi poil de carotte que sa cousine Elizabeth 1ère et sa taille moyenne (1,68), compensée dans les plans américains, est gênante dans les plans larges où elle ne domine pas grand monde (sans doute Camille Rutherford est celle qui s’en rapproche le plus, même si 1,80 m de nos jours sont presque dix centimètres de moins qu’à l’époque). Deuxième surprise, Margot Robbie, l’une des stars en vogue (dans le trend pour parler chic), trop belle pour jouer Elizabeth 1ère, mais permettant s’assurer l’audience et de rassurer la production, après tout c’est bien un film américain. Troisième surprise, toujours dans la veine du cinéma US et ses quotas, quelques artistes de couleur, comme par exemple l’ambassadeur d’Angleterre à la cour d’Ecosse au XVIème siècle !
    A ces remarques s’ajoute la falsification féministe qui présente Elizabeth 1ère comme une femme obligée de s’endurcir dans un monde d’homme (ben voyons, bientôt Katherine II sera présentée comme une midinette). Dès les premières années de son règne elle imposa une main de fer au royaume et aux deux religions, catholique comme protestante, condition qui permettait leur cohabitation et les plaçait sous l’autorité de l’église anglicane dont elle était le chef. Lorsqu’elle fut excommuniée en 1570, elle mena une politique d’oppression des catholiques jusqu’à sa mort en 1603. Sa dureté s’appliqua à ses ses sujets en général, et à son conseil en particulier où seul William Cecil avait son oreille, les autres devaient obéir sans broncher. Peut être est ce un comportement masculin, mais tous les rois n’étaient pas des tyrans comme elle. The Virgin Queen (dès son accession au trône elle expliqua qu’elle ne servirait pas de ventre pour une quelconque alliance stratégique) pour ses admirateurs était aussi The Iron Mistress pour tous les autres. Quant à Mary Stuart, la soit disant victime d’un monde d’homme, elle fut essentiellement un personnage oscillant de la grandeur d’ambitions irréalistes, aux pires bassesses, comme par exemple l’assassinat de son mari. Respectant l’interdiction de divorce en prétextant la foi catholique elle transgressa aussitôt le cinquième commandement. De plus elle pensa naïvement qu’Elizabeth l’aiderait alors qu’elle refusa de renoncer à sa prétention légitime (plus que celle d’Elizabeth) au trône d’Angleterre. Enfin, démarche de « gôche » oblige, jamais les tenues somptueuses de Mary Stuart ne sont montrées dans le film, ni son imposante et vaste collection de bijoux, les deux faisant l’envie de toute l’Europe.
    Pour sa première réalisation qui ne soit pas une retranscription théâtrale, Josie Rourke (première directrice d’un grand théâtre londonien) souffre des défauts de ses qualités. Les chevauchées et grandes envolées ne fonctionnent pas et la bataille est remarquablement illisible, malgré ou à cause du nombre de figurant. Clairement plus à l’aise dans les scènes d’intérieur, comme l’opposition entre la lumineuse et prestigieuse cour d’Angleterre et la sombre et austère cour tourmentée d’Ecosse, est un plus visuel certain, annonçant franchement la couleur (si j’ose dire). De même, la splendide mais improbable rencontre des deux reines (elles ne se sont jamais vues) dans une maison de campagne remplie de voilages qui sont autant de différences à écarter et qui illustre somptueusement le propos de la réalisatrice (mais Elizabeth enlevant sa perruque, franchement ?). La force également du personnage fanatique de John Knox est plus conforme à l’idée que l’on peu s’en faire, loin des rôles édulcorés de la version de 1971 (ou de celle du film que Thomas Imbach réalisa en 2013), revenant ainsi à la vision qu’en avait John Ford, mais qui contrairement au maître, ne le tourne jamais en dérision. Mais « Mary of Scotland » (1936) faisait parfois preuve d’humour. Les autres films, série télé comprise, se prennent très très au sérieux, car mon cher Monsieur, on ne plaisante pas avec l’histoire. Comment ? C’est du cinéma ? Restez poli je vous prie !
    Mais le pire reste les deux décennies d’emprisonnement bâclées en 3 minutes, et l’absence de toute force lyrique apportant à la tragédie l’intensité d’un bulletin météo au service de la cause féministe et de la minorité afro américaine.

    (1) dans son ouvrage « Rhime in Defence of the Queen of Scots »
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 7 mars 2020
    Dommage que les lobbys de notre époque gâchent la crédibilité des films historique. Je déteste m'arrêter en plein milieu d'un film, je le fais très rarement mais celui là est particulièrement décevant.
    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    58 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mars 2019
    Girl power au XVI ème siècle.
    Deux reines cousines.
    L’une, reine d’Angleterre, la première reine d’Angleterre, célibataire dont la féminité se dessèche au fil du temps.
    L’autre, reine d’Ecosse, très belle, veuve du roi de France François II, bientôt remariée, puis veuve, puis mariée une troisième fois.
    Toutes deux courageuses et dévouées à leur pays.
    Vraiment ce film est d’une modernité décoiffante, catin ou vierge pas de 3ème voie pour ces femmes de pouvoir à cette époque.
    Une bonne surprise et les actrices sont fabuleuses.
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    154 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2019
    Décidément, 2019 est une année royale ! Après l’excellent « la favorite » une seconde proposition est sortie avec « Marie Stuart, reine d'Ecosse » qui bénéficie d’un traitement non moins royal !
    Si le film de Josie Rourke est moins comique et moins impressionnant visuellement, il permet tout autant d’apprécier le jeu des actrices ainsi que les intrigues autour pouvoir. C’est un peu comme un « Game of Throne » sans la violence (des combats) et le côté heroic fantasy.
    Si la reconstitution d’époque est impeccable (lieux, costumes somptueux, coiffures, phrasés et accents impeccables) et si la mise en scène est très stricte (limite théâtrale), les idées véhiculées sont très modernes. Rarement un pont entre la condition des femmes du 16ème siècle et du 21ème n’a été établi avec autant de force.
    Résolument féministe, la réalisatrice insiste sur ce que représente l’exercice du pouvoir d’une femme dans un monde résolument masculin. La résonance avec notre époque est très claire.
    Loin des portraits déjà réalisés, ce nouveau regard sur Mary nous permet de découvrir une femme en avance sur son temps, elle qui a accepté les religions catholiques et protestantes dans son royaume et qui a tenté de régner avec empathie et cœur alors que son entourage ne l’entendait pas de la sorte et a tout fait pour l’évincer. Mieux, elle rêvait d’unifier l’Ecosse et l’Angleterre !
    Mais c’était sans compter sur sa rivale au trône d’Angleterre, sa cousine Elisabeth, elle aussi conseillée et manipulée par les complots d’hommes. L’attention que les reines se portent mutuellement vire à l’obsession pendant que les pouvoir religieux œuvrent contres elles.
    On se plait à rêver d’une union entre ces deux femmes qui auraient certainement bouleversé les traditions et fait progresser l’humanité sur le terrain de l’égalité homme-femme.
    Saoirse Ronan est impressionnante en leader charismatique, elle rayonne de mille feux roux et porte avec un talent épique la dualité de son personnage à la fois déterminé et rongé par les conflits. Margot Robbie ose se montrer défigurée et n’en est pas moins irradiante et campe parfaitement son rôle troublé et troublant.
    Cette fresque historique est romanesque, sombre et elle sent la tourbe et le sang (même celui des règles, détail qui a son importance). Une leçon d’histoire comme celle-ci, on en souhaite plus souvent !
    axelle J.
    axelle J.

    121 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2019
    Ce film est à la fois remarquable et passionnant en tous points.
    Du coup, je trouve malheureusement inadmissible ceux qui critiquent négativement et qui pinaillent sur des détails ridicules.
    Voilà je tenais à le dire.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 9 mars 2019
    J'attendais beaucoup de ce film. Etant passionnée par la vie de cette femme, je pensais retrouver un film autobiographique. Mais malheureusement on se retrouve ici, avec une oeuvre, qui retrace sans explications, les GRANDS moments de la vie de Marie. Hors pour moi, ce film manque énormément de détails.
    On ne sait pas vraiment qui sont les personnages, et quelles importances ils ont eu dans la vie de la Reine d'Ecosse.
    J'aurai aimé que ce film retrace l'intégralité de la vie de cette femme. Hors sa vie en France n'est même pas expliquée, juste résumée en trois lignes.
    Je reconnais qu'il est difficile de retracer la vie de cette femme en 2h, mais j'aurai aimer, retrouver des liens entre chaque grandes parties de sa vie.

    Le point positif: spoiler:
    En fin du film, l'actrice prononce la phrase mythique "En ma fin et en mon commencement".
    Dandzfr
    Dandzfr

    18 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2019
    Pas vraiment un film historique et parfois les relations entre les différents protagonistes ne sont pas toujours faciles a comprendre. Mais il reste surtout de bonnes interprétations de ces 2 reines et de superbes passages
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