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SuperJS
35 abonnés
220 critiques
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4,0
Publiée le 24 février 2019
Un bon scénario qui tient en haleine même si on connaît la funeste fin de cette Marie Stuart. Des répliques qui font mouche, teintées de féminisme avant-gardiste ! Des acteurs qui jouent tous très bien, incarnant leurs personnages de façon très crédible. On ne voit pas le temps passer malgré la longueur du film, une belle réussite !
Très beau film. On ne voit pas le film passer tant les paysages écossais sont superbes et l’histoire haletante. Ce film m’a donné envie de m’intéresser un peu plus à cette période historique cruelle et funeste !
On pouvait s'attendre à un beau film historique. On tombe malheureusement sur un film pathétique et victimaire qui n'est rien d'autre qu'une "œuvre" engagée; les deux anti héroïnes ont besoin de se libérer de l'emprise des hommes qui les entourent, on y trouve des lord britanniques africains et asiatiques pour refaire une Histoire plus "acceptable", un transexuel que Marie qui est sensé être une bonne catholique approuve... Passez votre chemin et gardez vos 10 euros !
Le vrai soucis réside pourtant dans ce décalage entre la volonté affichée d'être historiquement juste et réaliste alors même que le scénario ment, transforme, omet ou occulte plusieurs évènements. Heureusement, le film montre une relation entre les deux reines intéressante par bien des égards. Plus que politique nous sommes bien dans une guerre de religion accentuée par les jalousies et les ambitions des mâles contre le pouvoir de deux femmes qui bousculent les virilités. Dans le genre le film reste esthétiquement magnifique avec en prime des paysages sublimes, les intrigues sont passionnantes mais il est dommage que la volonté "de dire la vérité" soit si vite évaporée... Site : Selenie
Marie Stuart, Reine d’Écosse réécrit l’Histoire à la lumière anachronique des enjeux sociaux-culturels contemporains et, en inscrivant cette relecture dans un cadre strictement historiciste où tout suinte la reconstitution minutieuse, se prend les pieds dans le tapis. Détourner la réalité pour en proposer une parabole à charge aurait pu fonctionner à condition que la démarche établisse une distance entre le sujet et son traitement. Or ici il n’en est rien. Par conséquent, le propos politique sonne désespérément creux et gratuit, et la qualité relative à la reconstitution historique en pâtit. Toute l’œuvre est prise d’une bipolarité navrante : d’une part la fougue de la jeunesse, d’autre part les réunions stratégiques où jaillissent peurs du complot et poncifs dignes d’un orateur mal réveillé. Josie Rourke avance avec des semelles de plomb et semble chercher tout élément qui pourrait choquer : et des scènes de sexe à rallonge et la cause homosexuelle et la condition de la femme. Par le pouvoir, l’homme a été changé en monstre ; dès lors, toute femme au pouvoir en subit la contagion et devient, à son tour, monstrueuse. Non que l’idée soit mauvaise ; seulement aurait-il fallu un peu de subtilité dans le traitement. Marie Stuart apparaît telle une figure de médiation qui comprend et défend les bonnes causes, fait rire et se montre à l’écoute voire décomplexée quand il s’agit de sexe (car de sexe il s’agit presque couramment). Et que dire lorsqu’elle pardonne à l’homosexuel – qui s’était travesti d’ailleurs quelques scènes auparavant, pour que l’amalgame soit complet – en tenant, par la même occasion, un discours sur la nature humaine : « Vous avez succombé à votre nature », blablabla. En somme, Marie Stuart, Reine d’Écosse c’est un peu l’Histoire relu par les pages Gala mais qui bénéficierait de deux atouts majeurs : la performance de Saoirse Ronan et la composition musicale signée Max Richter qui tentent, respectivement, d’insuffler une âme et de souffler des émotions à un film trop balourd et caricatural pour convaincre.
Un film à l'intérêt historique plus que limité qui mise tout sur le spectaculaire avec une débauche de moyens dans la mise en scène. Quant au fond, ce film se prétend jouer la carte du féminisme et de la tolérance mais tout cela sonne faux...
J'ai vraiment été séduit par cette fresque historique qui retrace le destin tragique de Marie Stuart, reine écossaise rebelle et farouche. C'est pas la première fois qu'on se penche sur cette figure au cinéma mais cette reconstitution de l'époque a su redorer notre intérêt en inscrivant cette biopic dans l'air du temps. Pour ma part, j'ai eu l'impression d'être face à un épisode de "Game of Thrones" où manigances, trahisons, manipulations et vengeances rythment le tout. Sauf qu'il y a du vrai dans toute cette romance et voir à quel point les hommes ne supportent pas le pouvoir des reines apporte un écho féministe non-négligeable ! L'histoire se révèle palpitante, imprévisible, dépaysante. Elle montre sans filtre la violence d'une époque tumultueuse. On adhère facilement à cette rivalité entre les deux cousines, chacune en possession de son trône et de sa cour. L'une a le luxe et est protestante, l'autre a la beauté et est catholique. La mise en scène offre un point de vue individuel sur chacune d'entre elles, et montre comment elles affrontent différemment la traitrise, la domination masculine et le poids de la religion. Costumes et décors sont réussis, tout comme la mise en scène qui assume, pour le bien du récit, une rencontre qui n'a jamais eu lieu entre les deux reines. C'est là qu'on voit leurs différences et leur air de famille. En cela, Saoirse Ronan en Marie Stuart et Margot Robbie en Elisabeth Iere, sont étonnantes. Elles signent un jeu de provocation et de domination brutal et sauvage qui les place sur un piédestal en souveraine déterminées et courageuses. Leurs partitions respectives sont complexes et denses en émotions. Ronan joue doute son meilleur rôle jusque là, à la fois forte, emphatique et fragile. Robbie, plus en second rôle, est souvent méconnaissable derrière cette perruque et cette couche de maquillage. Certains vont sûrement reprocher un côté pathos. Pour ma part, les émotions sont bien dosées et ne viennent pas plomber l'aspect historique et factuel de cette rivalité entre les deux souveraines. Boudé aux dernières remises de récompenses, "Marie Stuart" n'en est pas moins un grand et beau film.
La guerre des religions a toujours dans les siècles passés eut un rôle majeur, car c'est elle qui en fait régnait sur les pays. De plus, deux femmes au pouvoir ne pouvaient que susciter envie, malveillance et concurrence, aussi bien entre elles deux, que par rapport aux hommes qui ne désiraient qu'une seule chose, le trône. Bien interprété mais quelques longueurs sont à déplorer. Par contre l'Ecosse nous offre de beaux paysages à la fois majestueux et sombres. Des scènes très violentes de guerre, sans oublier la fin de Mary Stuart sont majeures dans ce film.
Vraiment un très beau film, à l'esthétique épurée, dans des décors particulièrement réussis. Les interprètes sont vraiment justes et la mise en scène est soignée. Un film historique comme on aimerait en voir plus souvent.
Une mise en scène truffées de ralentis et de gimmicks surranés qui se regarde, et qui invite a deux choses : l'ennui et vérifier sur son iPhone pendant la projection ce qu'on regarde. Des actrices qui se parlent sans parvenir à se voir ni se rejoindre au milieu de rideaux pendus dans une masure écossaise dans un balai ridicule, un casting de toutes les couleurs sans autre raison apparente que les quotas holywoodiens. Fuyez ce film qui rend en plus obscures les motivations des personnages pourtant historiques dans un scénario écrit sans souci de fluidité ou de clarté. Wow ! Je suis en colère. A garder : les images très belles et les comédiens parfaits !
Ce film est tellement mauvais que je vous conseille de le regarder pour vous marrer. On y retrouve des fermiers écossais noirs, un conseiller de la reine noir et la communauté LGBT est à l'honneur tout au long du film. Je n'imaginais pas l'Ecosse du 16ieme siècle aussi multiculturelle et diversifiée. Mauvais film historique mais excellente parodie comique révisionniste.
Film nul, sans propos et totalement anachronique. J'ai pas de problème avec le discours féministe, anti-raciste ou LGBT, au contraire. Mais laissons ces discours à des films qui veulent vraiment les traiter plutôt que ce saupoudrage de bonne conscience qui n'a pas vraiment sa place dans un film historique sur les cours du royaume-uni au 16ème sciècle.
La mise en scène est relativement bâclée et souffre, malgré un casting prestigieux, d'un manque étonnant de moyens (notamment dans les scènes d’intérieurs). La présence à profusion d'acteurs de couleurs (noirs, métisses, asiatiques, etc.) que ce soit parmi les lords, l'entourage immédiat des deux reines ou le Common folk décrédibilise rapidement ce film qui n’a au fond d’historique que le nom... Le manque de rythme, les motivations obscures si ce n’est contradictoires des personnages secondaires viennent achever ce film qui n’a d’intérêt que pour le seul message féministe qu’il porte ainsi que pour le jeu tout en justesse de Saoirse Ronan qui porte à bout de bras ce pensum qui ne saurait faire date.
Malheureusement, malgré la musique, les costumes d'époques et autre paysages, à mon humble avis, les personnages manquaient clairement de profondeur. Je n'ai pas été séduite par ce film, mais aussi par certains moments qui m'ont semblé trop rapides ; ou, au contraire, trop longs.