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oranous
141 abonnés
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3,0
Publiée le 20 juin 2010
C'est frais, c'est beau visuellement. Les graphiques sont biens travaillés et l'histoire est vraiment jolie. Deux mondes qui s'affrontent, deux points de vues différent sur la vie. Un sur l'apparence, son propre plaisir et l'autre sur le don, la générosité. L'univers de Tati y est vraiment très bien représenté. Le personnage ressemble à Jacques Tati et l'ambiance du film est bien celle de ceux de Tati. La musique est présente dans tout le métrage et c'est une B.O. superbe. On regrette, cependant, juste une chose, le peu de dialogue. Le spectateur est quasiment face à un film muet. "L'illusionniste" émerveille et ne manque jamais d'humour.
C'est beau ! On retrouve labelle ambiance des "Triplette de Belleville", son humour et sa nostalgie avec en prime une douce mélancolie. Malgré quelques longueur ou l'on ressent l'ennui du personnage, l'Illusionniste reste captivant et charmeur du début a la fin !
Un bel hommage à Jacques Tati. Une très grande émotion en le revoyant ainsi à l’écran. Un magnifique univers et des personnages attachant. Un film immanquable pour les passionnés de ces films.
vu à berlin. joli film. un peu lent peut-être mais les dessins sont magnifiques. et il est très différent de ce que l'on propose aujourd'hui pour les enfants. même plutôt pour les adultes, je dirais. à voir.
Ce film nostalgique qui dépeint la fin d'une époque m'a déprimé au plus haut point, je l'ai trouvé d'une trop grande d'une tristesse... Il faut souligner le très beau travail graphique et la jolie musique qui l'accompagne, mais je suis sorti déprimé.
Huit ans après le succès surprise des Triplette de Belleville, cette nouvelle animation au style rétro nous offre une vision intéressante de la fin du music-hall et rend surtout un bel hommage à Jacques Tati. Evidemment, on peut regretter que le cinéaste n’ait pas eu l’occasion de réaliser lui-même ce film dont il avait écrit le scénario potentiellement prometteur car il aurait sans doute été bien plus drôle et émouvant que ne l’est cette retranscription concocté par Sylvain Chomet. En effet le ton innocent de L’illusionniste, dont l’univers visuel est une petite perle, semble avant tout s’adresser au jeune public alors que celui-ci en trouvera immanquablement le rythme extrêmement lent et risque d’autant plus s’ennuyer qu’il sera dérangé par l'absence de dialogues. Il sera donc très surprenant que ce long-métrage, pourtant joli et plein de bonnes intentions, puisse trouver son public.
Un film émouvant, envoutant, captivant.. la musique accompagne à merveille l'histoire, celle de la déchéance du music hall et de la magie, vécue par un vieil homme et une jeune fille. L'hommage à Jacques Tati est flagrant, tant par la tendresse timide du personnage, que par sa physionomie bien sur, qui nous rappelle "mon Oncle" (d'ailleurs seul bémol : le besoin d'insérer une scène de ce film, ce qui n'apporte pas grand chose à l'histoire...) A voir absolument.
Sur le papier, pour les cinéphiles, ça promet : Scénario adapté de Tati pour un film de Sylvain Chomet. On sent déjà le chef d'œuvre potentiel. L'illusionniste s'inscrit droit dans la lignée des grands films burlesque à l'ancienne : quasiment muet, ce qui peut provoquer un rejet de certains, très lent et contemplatifs, truffés de gags old school, le film est un petit bijou d'introspection et de raffinement comique. Mais son intérêt principal n'est pas là. Comme jadis Chaplin, ou ensuite Tati, derrière le rire se dissimulent les larmes. Et ce dès le début du film, avec cette longue séquence nostalgique où le vieux magicien va de cabaret en cabaret et contemple son obsolescence. Le comique du film est assuré par un lapin psychopathe absolument délicieux, l'émotion, intense, par la relation platonique entre la jeune fille et le vieil homme. L'animation, sublime, mêle semblants de vieux procédés et animation très modernes par ci par là, un vrai régal qui colle avec une grande justesse à son sujet. Et puis, après un relatif passage à vide dans les errances de ses personnages, la tragédie surgit. Dans l'abandon d'un lapin ou l'aperception d'un amour impossible, et les larmes coulent, longtemps. Le voilà, ce chef d'œuvre que l'on pressentait. Belle partition et chanson de générique.
L'histoire d'un magicien déchut, remplacé par les premiers groupes de rock au début des années 60. Celui-ci s'éxile à travers les contrées lointaines dans des cafés en Ecosse où il met son talent en pratique. C'est alors qu'il fait la rencontre d'Alice. C'est un très bon film, malgré ça un peu triste et un peu passive, mais nous avons à faire à des personnages attachants et intérressants. Parlant de la chute de l'apogé des clowns et des magiciens et le début des groupes de rock moderne et l'apparition des premières fans hystériques. c'est sympathique, drôle, des dessins absoluments fabuleux, triste et émouvant. A voir.