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Un visiteur
4,5
Publiée le 19 juin 2010
du même réalisateur des triplettes de belleville, on retrouve ce cinéma quasi-muet qui donne ce style si particulier aux film de Sylain Chomet, contrairement au précédent film on met beaucoup moins l'accent sur la caricature ainsi que sur l'humour. Cependant on re-explore le style graphique avec des paysages de Edimbourg particulièrement réussi et poétiques en plus de cette bande-son douce et apportant une atmosphere qui correspond si bien au film et surtout l'histoire de ce magicien qui essaye de survivre face a l'arrivé du rock'n roll....la magie opère tout simplement. Le seul point que j'ai pu regretter est que l'on rigole moins que dans les triplettes de belleville mais là n'est pas le but du film puisqu'il est de nous toucher, nous boulverser, pari réussi!!!
Dommage que pour certains parents, animation = enfants. Ainsi, des pauvres bouts de chou s'ennuyant, pleurnichent et gâchent la vision de ce magnifique film qui n'a en effet pas grand chose pour séduire les petits mais tout pour séduire les grands. Cet hommage à Tati est extrêmement beau sur le plan esthétique et dans la description de cet homme qui, en toute pureté, aide une petite fille à devenir femme. Le magicien Taticheff est un Jacques Tati plus vrai que le vrai. La persévérance de cet homme face aux épreuves et la tristesse de sa vie en lien avec la fin d'une époque donnent au film un coté poignant qu'on ressent du début à la fin. Big up aux dessinateurs qui ont fait un travail admirable.
Du Tati pas drôle, c'est du gâchis. Restent les dessins superbes, les effets de caméra, les plongées époustouflantes avec-gouttes-de-pluie-individuelles. Cette virtuosité graphique m'a laissé froid: maintenant on a vu ça de nombreuses fois. Les triplettes de Belleville étaient une histoire originale, drôle, pleine de rebondissements. Là c'est de la guimauve nostalgique et sentimentale. Et l'évocation larme à l'oeil d'un passé qui n'existe plus, dans de nombreux films, commence à être pesante.
L'illusionniste est un hommage appuyé à Tati.C'est sa force mais aussi sa limite.Après un début très réussi la suite est plus convenu voir un peu ennuyeuse.La fin assez émouvante sauve ce dessin animé parfois inspiré.
Très très bon film. L'histoire est triste, émouvante et drôle à la fois et le graphisme est magnifique. Rajoutons une musique qui colle tout à fait à l'univers! Je conseil vivement, à voir !!
Film triste et beau un peu comme la vie. Le tati du film reprend les mêmes mimiques que le véritable Tati, on a l'impression de le voir renaître sous nos yeux, dans ce monde quasi muet en pleine transition.
Avec son esthétique soigné l’illusionniste est un film d’animation de grande qualité. La poésie des images et la tendresse des personnages enchantent un spectateur enivré. Question scénario le film reste simple et c’est bien dommage car même si l’ambiance se suffit à elle-même, un peu « d’inattendu » aurait donné un peu de piquant à ce dessin animé merveilleusement attachant.
Le parti pris de Sylvain Chomet de se passer de dialogues (à l'instar des Triplettes de Belleville) est encore une fois un défaut un peu plombant. C'est d'autant plus dommage que l'animation est parfaite, l'ambiance bien rendue, Edimbourgh plus réelle que nature, et les situations toujours sur le fil.
Après le succès critique et public de son premier film Les triplettes de Belleville (nommé aux César et aux Oscars), Sylvain Chomet revient avec ce nouveau dessin animé. Tourné en 2D on est bien loin de Avatar ou Shrek, ça change. Quelque chose de rétro, de chaleureux, d'authentique. Une très belle réussite tant sur l'histoire que sur le graphisme. Le scénario est de Jacques Tati et retravaillé par Chomet (également compositeur de la musique) et voulu par Sophie Tatischeff la fille du célèbre réalisateur. Je n'ai jamais adhéré à l'univers de Tati, ayant vu ses films très jeune, il faudrait que je les revois car ici à l'inverse, j'ai été totalement pris. Le héros lui ressemble, son nom est sur l'affiche et on voit même furtivement un extrait d'un de ses films. Plein de clins d'œils donc. L'histoire est très belle mais assez très sombre voir noire. Les personnages sont très attachants. L'émotion est là dès le départ et monte crescendo jusqu'au dénouement. Un très joli moment plein de poésie et d'humanité, loufoque, tendre et sensible tout en étant terriblement mélancolique. Aussi drôle que touchant. En un mot : formidable. Sans aucun doute l'un des meilleurs films français de l'année. Une très belle surprise.
Un film lent, aux décors très poétiques et au personnage principal très attachant. Le voilà qui fait tout pour rendre heureuse une jeune fille qui croit à sa magie, non par gloriole, mais juste par affection, et il transforme peu à peu cette cendrillon en princesse, et lui apporte le bonheur, tandis que lui s'enfonce peu à peu dans une fatalité inextricable : son art est fini.
Film lent et aux dialogues presques inexistant, comme les Triplette de Bellevlie, on s'y fait très bien grâce à une ambiance sonore très réussie, et quelques personnages attachants rencontrés ici ou là. L'univers est beaucoup moins sordide que les Triplettes, plus agréable, mais l'histoire est quand même longue à démarrer, on ne sait pas très bien où nous emmène le film, ce qui est parfois ennuyant. Mais on reste toujours séduit par les couleur et l'animation irréprochable du film.
Sur le papier, deux univers sensiblement différents. Celui de Jacques Tati, baignant dans la mélancolie, la tristesse et le burlesque, et celui de Sylvain Chomet, réalisateur du fou et inquiétant Triplettes de Belleville. Après cinq ans de travail, L’illusionniste joue enfin son spectacle. L’illusionniste, c’est Jacques Tatischeff, comprenez Jacques Tati. Plus qu’un hommage, Chomet n’a pas animé un nouveau Monsieur Hulot, mais bel et bien Tati lui-même. Proposé à Chomet par Sophie Tatischeff, la fille de son père, les clins d’oeil à l’inoubliable interprète de Mon oncle sont présents tout au long du film. L’illusionniste est une véritable leçon de poésie, à savoir une oeuvre qui joue sur les sons, les rythmes et les images. Ici pas vraiment de dialogues, seulement deux trois phrases en français ou en anglais, mais un rythme parfaitement gérer grâce à une musique à la fois enivrante et pesante sur des plans-séquences parfaitement maîtrisés. Alors que la 3-D est aujourd’hui présente dans quasiment toutes les nouvelles productions (et pas seulement dans l’animation), la magie de l’illusionniste s’opère elle dans la 2-D, un choix revendiqué comme une volonté artistique par les producteurs. Et tant mieux. Moins complexe que Les Triplettes de Belleville, la difficulté pour Chomet était sans doute de porter à l’écran un scénario “simple” laissé par inachevé par Tati. Simplicité rime avec efficacité. Une formule souvent plus facile à dire qu’a faire mais défi parfaitement relevé par Sylvain Chomet. Avec ce dessin animé universel pour adultes, le réalisateur français pourrait bien être de retour aux Oscars l’année prochaine. Et pas seulement.