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Un visiteur
4,5
Publiée le 12 juillet 2010
A la hauteur des Triplettes, ce dessin animé est une belle réussite et un superbe hommage à Tati. Son rythme unique, son visuel, ses rares dialogues, sa musique en ritournelle mélancolique, son ambiance : tout y est. Au final, un film inclassable, sur le temps qui passe, la désuétude. Je retire un demi point pour certaines longueurs, mais quelle fraîcheur !
Merveilleux film sur la mélancolie. Mélancolie de ce music-hall qui disparait, mélancolie des films de Monsieur Tati qui ne touchent plus beaucoup le plublic et, qui sait, peut-être, mélancolie de ces splendides films d'animation traditionnels (ceux qu'on appelait dessins-animés) dont Sylvain Chomet nous fournit peut-être les dernières images. Un grand bravo. Un seul conseil pour les spectateurs. Oubliez vos préjugés, vos habitudes cinématographiques, ouvrez votre coeur et laissez vous toucher le coeur.
Nostalgique, mélancolique, magique tout simplement... Ce petit bijou d'animation rempli d'un charme fou fait revivre sur le papier l'essence du cinéma de Tati. Avec ses situations cocasses, mais pourtant si banales, Chomet réintroduit sur les grand écran l'humour Tatiesque. L'histoire, à la fois douce et poétique nous transporte et nous fait réver. La nostalgie qui emplit le film est si tendre et chaleureuse que l'envie de verser une larme est bien présente, notamment lors de la projection d'un certain film dans la salle d'un music hall (pour ne pas en dire d'avantage). Et que dire de la beauté de l'animation... Si, les magiciens existent, et un d'entre eux s'appelle Sylvain Chomet.
Certes l'histoire est bien belle, émouvante, sortez les mouchoirs etc... mais que c'est lent et niais ! Je me suis endormi durant le tiers du film, le but du film n'étant pas de nous divertir mais de nous faire comprendre que la vie ne peut reposer sur des illusions et que la réalité va bien devoir être affronté un jour. Certes et vu les critiques presse, les références cinématographiques sont nombreuses, mais lorsque l'on à pas vu les films (pas récent) auquel "L'illusionniste" fais référence, on s'ennuie ferme et regrette un bon vieux Pixar.
Film animé de très bonne augure. Il est plein de poésie et en hommage à Jacques Tati. Les dessins sont tout simplement sublimes. Le film, tout comme les triplettes de Belleville, n'a pas beaucoup de dialogue, mais cela permet d'instaurer une ambiance. Très bon.
Là où Les Triplettes de Belleville oeuvrait sur une trame plus complexe, plus lente, prenant le risque de perdre certains spectateurs en route, L'illusionniste se montre plus fluide, plus linéaire tout en étant calme et contemplatif. Mais il joue surtout davantage la carte du ressenti, sur une histoire simple et des gestes anodins, tissant le portrait de deux personnages « perdus » avec une tendresse non dissimulée. Il emporte avec lui un public plus universel, qui se verra touché par ce destin croisé, ou mieux : qui s'y reconnaîtra. Une fable poétique en apparence simple, mais d'une incroyable richesse et d'un cachet visuel signé et authentique, doublé d'un bel hommage aux arts d'autrefois, et surtout à celui qui doit dormir à présent sur ses deux oreilles : Jacques Tati.
un très beau film d’animation.Chomet nous livre un drame qui nous fait pleurer à la fin(surtout quand la fille découvre que les magiciens n'existent pas).l’animation est superbe et le scénario est fort habile.les problèmes? les régularités de situations qui deviennent ennuyantes et le personnage du magicien est un peu raté.je le recommande surtout aux nostalgiques!
Un conte tendre et mélancolique avec l'histoire de ce magicien en fin carriere.L'absence quasi total de dialogues surprend un peu mais on s'y fait trés rapidement.Un bon film d'animation inclassable loin des supers productions comme schrek mais qui n'en perd pour autant son charme
Un film d'animation bouleversant de tendresse ,de mélancolie et de délicatesse.Que se soit au niveau des dessins,de la musique , le résultat est juste parfait et apaisant à souhait . J'ai trouvé vraiment remarquable et touchant la façon dont les différents personnages se cotoient et l'émotion qu'ils dégagent sans meme pouvoir utiliser la parole. Moins burlesque que les triplettes de belleville mais tout aussi subtil et encore plus poeétique.
Après l'impeccable et implacable Triplettes de Belleville, Chomet - qui a cette fois totalement rompu avec De Crécy, si ce n'est dans une certaine similarité des styles graphiques - adapte un scénario inédit et -du fait du choix du non-dialogue- inouï de Jacques Tati. Entre présentation de la décripitude d'un homme hors de son temps, perdu dans l'émergence du capitalisme flamboyant des années 50, qui préfère pubs et rock-stars en cartons aux bons vieux artisans du spectacle, et risque de plonger dans la nostalgie d'une bonne vieille France n'ayant jamais existé, Chomet jongle et laissera chacun se faire sa propre opinion. Le graphisme est toujours chiadé -des lieux au dessus de la masse animée fût-elle internationale-, que ce soit pour le graphisme des personnage ou des décors, mais la narration et la mise en scène, un peu mollassonnes, ne parviennent pas à nous transporter dans ce long film d'1h20. Et ce d'autant plus qu'il se perd dans les méandres d'une histoire (d'amour?) qu'on jugerait cliché si l'on pouvait la juger sur pièces.
Techniquement, l'animation est bien foutue, dans le style réaliste/disney vieille école (avec le charme en moins). Mais ce quintal de feuilles d'anim est au service d'un script maladroit et peu inspiré, doublé d'un parti pris de mise en scène étouffant la narration et rendant le film inutilement abscons. L'assoupissement a d'ailleurs failli avoir raison de moi par 3 fois, et le film semblait faire le double de sa durée. J'avais pourtant beaucoup aimé les Triplettes et pardonné les errements de rythme de ce dernier, toujours contrebalancés par des idées graphiques, narratives, ou d'ambiance. Mais là, non. Juste l'ennui, et un peu de colère à la fin devant ce considérable gâchis d'énergie pour si peu.