Joli dessin animé plein de tendresse et de nostalgie, même s'il manque franchement un peu d'énergie par moment. Sympathique oui, touchant aussi, extraordinaire non.
Film animé de très bonne augure. Il est plein de poésie et en hommage à Jacques Tati. Les dessins sont tout simplement sublimes. Le film, tout comme les triplettes de Belleville, n'a pas beaucoup de dialogue, mais cela permet d'instaurer une ambiance. Très bon.
Tati n’a jamais été ma tasse de thé. Et de loin, je préfère le regarder en peinture... en dessin animé. Entendu, l'illusionniste n’a pas la même vitalité que « Les triplettes de Belleville », cependant, je l’ai trouvé charmant. Le graphisme est simple, les dialogues réduits à un mot ou à un borborygme anglais, et le clin d’œil à Tati dans un cinéma est "nostalgiquement" bien trouvé.
Un conte tendre et mélancolique avec l'histoire de ce magicien en fin carriere.L'absence quasi total de dialogues surprend un peu mais on s'y fait trés rapidement.Un bon film d'animation inclassable loin des supers productions comme schrek mais qui n'en perd pour autant son charme
Ce film un brin nostalgique est d'une grande tristesse... Il faut souligner le très beau travail (le graphisme et la musique), mais je suis sorti un peu sur ma faim. Un peu déprimé, disons. C'est le genre de film dont on aurait aimé un happy end, comme tous les contes.
C'est ballot un tel gâchis. Sylvain Chomet à quand même fait Les Triplettes de Belleville, au dessin laid pour certains mais au charme incroyable. Ici plus de ça du tout, le dessin s'est grandement assagit, appauvrit, desséché même, il a vendu son âme au diable. Et ce ne sont pas les quelques décors et paysages un peu joli mais toujours fixes et mal cadrés qui relèveront le niveau. L'histoire quand à elle, si dans le fond elle est très Tatiesque, à la surface n'en ressort que gags mous et éculés, longueurs interminables et nullement poétiques, ambiance pesante et prétentieuse (je suis pas trop sur pour le dernier). L'illusionniste arrivera donc à nous ennuyer sur 1h10, et même à nous donner envie de maudire Sylvain d'avoir ainsi saccager un mythe.
Là où Les Triplettes de Belleville oeuvrait sur une trame plus complexe, plus lente, prenant le risque de perdre certains spectateurs en route, L'illusionniste se montre plus fluide, plus linéaire tout en étant calme et contemplatif. Mais il joue surtout davantage la carte du ressenti, sur une histoire simple et des gestes anodins, tissant le portrait de deux personnages « perdus » avec une tendresse non dissimulée. Il emporte avec lui un public plus universel, qui se verra touché par ce destin croisé, ou mieux : qui s'y reconnaîtra. Une fable poétique en apparence simple, mais d'une incroyable richesse et d'un cachet visuel signé et authentique, doublé d'un bel hommage aux arts d'autrefois, et surtout à celui qui doit dormir à présent sur ses deux oreilles : Jacques Tati.
L'illusionniste est le second long de Chomet, après les Triplettes de Belleville. Malgré le fait qu'il possède des mêmes qualités que ce dernier il est quand même un peu décevant par son côté plus classique, plus sobre. O n aurait préféré quelque chose d'un peu plus burlesque dans la veine de son prédécesseur. Il est reste pas moins un très bon film.
Je ne connaissais Jacques Tati que de nom. J'ai découvert un univers calme, tout en contemplation. La ville d'Edinburgh est magnifiquement mise en scène. La poésie suit le personnage jusqu'au bout. Un jolie moment à passer en famille ou en amoureux.