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    Antichrist
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    624 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 24 avril 2012
    Lars Von Trier est un génie, et sa dépression perpétuelle peut aussi bien lui faire signer des chefs d'oeuvre comme "Melancholia" que de mauvais films comme cet "Antichrist". Ou alors est-ce le contraire ? Car une chose est sûre, aucun consensus n'est possible sur aucun de ses films. On le sait, il y a des scènes assez hard dans "Antichrist" (éjaculation de sang, excision...), mais ce qui est le plus choquant à leur sujet, c'est leur gratuité totale. Au final, que veut dire Lars Von Trier avec ce film ? Hormis que les femmes sont la cause de tous les malheurs de l'espèce humaine ? Les opinions de LVT sont ce qu'elles sont ; cela vaut-il la peine d'en faire tout un film ? Le deuxième problème de "Antichrist", c'est que le film est moche. Vaguement "Dogme", mais dans l'ensemble décevante, la mise en scène est étrangement peu inspirée. Et l'image est volontairement laide (on sait à quel point LVT peut faire du sublime, le prologue est là pour nous le rappeler). Quant aux acteurs, Charlotte Gainsbourg surtout, ils se donnent totalement. Pour quoi ? Pour l'art ? LVT est un artiste, et ses mauvais films sont aussi grotesques que ses meilleurs. "Melancholia" et "Antichrist" ont au demeurant de nombreux points communs, mais l'un a un sens et l'autre non. C'est aussi en cela que LVT est un des réalisateurs contemporains les plus fascinants. La qualité d'un film est toujours relative, mais il me paraît assez improbable d'aimer objectivement "Antichrist". A moins d'être dans le même état que LVT, et dans ce cas-là, la vie ne doit pas être facile tous les jours... "Antichrist" est à voir, pour se faire sa propre idée.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 avril 2012
    La descente aux enfers d'un couple en proie à la souffrance de l'esprit. Une esthétique et une photographie assez remarquable qui vient combler les difficultés à mettre un sens sur certaines scènes. Melancholia est beaucoup plus facile d'accès je trouve. La musique est bien choisie. Enfin si je me fie à ce que je lisais avant le visionnage, je m'attendais à un film beaucoup plus sombre et malsain. Shame de Steve McQueen m'a beaucoup plus marqué par exemple (à supposer que la comparaison tienne la route concernant l'aspect pathos du ou des personnages).
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 avril 2012
    Baudelaire is not dead ! il a juste dérapé dans la mouvance punk hardcore, a ramené son spleen et est devenu scénariste pour Lars Von Trier... Tout s'explique. Ah oui aussi, c'est un gros macho.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 11 avril 2012
    Le film de Lars Von Trier a pour lui le fait d’être un objet d’art, esthétisant à l’extrême, maîtrisé et impressionnant de lourdeur. Il s’attaque dans une première partie à une intéressante réflexion autour du deuil et du couple, avant de glisser délibérément dans une horreur inexplicable empreinte de sexe crade et de sadisme déconcertant. A déconseiller aux âmes sensibles. Les autres pourront toujours, à défaut d’adhérer au message du film, se questionner sur sa misogynie. Car le film est riche en symboles, probablement intéressants, malheureusement il faut aimer les atours sous lesquels ils sont emballés.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 mars 2012
    Un pur chef-d'oeuvre tant les acteurs sont parfaits et le sujet passionnant! Les talents du réalisateurs ne sont plus à prouver... et ce grâce à des scènes d'une intensité remarquable, des plans magnifiques, un choix pertinent entre une musique puissante à certains moments et un silence profond à d'autres. Lars Von Trier nous offre ici un film qui se regarde comme on lirait une oeuvre philosophique de Rousseau, un poème de Baudelaire... Il fait naître en nous de façon prodigieuse toute sorte se sentiments, en nous laissant le temps d'organiser et d'entendre ce qu'il nous signifie! Ainsi la lenteur, parfois reprochée, me semble être un parti pris des plus intelligents. Le Malsain est omniprésent... ce qui réjouit tant la poésie le sublime, ce qui met mal à l'aise tant la simplicité/pureté nous renvoie à ce que nous avons tous en nous-même! Il n'y a pas de superflu: chaque élément fait sens, nous guide à comprendre un peu plus la psychologie de C. Gainsbourg, tiraillée entre toutes les facettes de la femme, sans pour autant nous apporter la réponse sur un plateau d'argent. Chacun, par son vécu, sa sensibilité ou encore sa culture, peut y trouver une analyse (davantage biblique ou maladive... sachant que les deux ne sont pas nécessairement dissociées). En conclusion, Lars Von Trier nous donne à contempler un Antichrist au féminin tout-à-fait captivant, nourri par de belles images et une poésie transcendante, poésie qui lui offre à la fois la palme du film le moins accessible et du plus réussi.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 6 mars 2012
    un film moyen, très moyen même avec de nombreuse surenchères gratuites de violence. Ce film contient cependant des scènes pleines de charme dignes de ce réalisateur. Mais avoir vu Antichrist après Melancholia n'était surement pas une bonne idée vu la qualité inégalée de ce dernier.
    Schwann
    Schwann

    10 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 février 2012
    J'avoue être certainement passé à côté d'un film très conceptuel, mais je n'ai pas du tout aimé Antichrist ... Le film a peut-être aidé Lars von Trier à sortir de sa dépression, mais il n'aide en rien le spectateur - à la rigueur le film a le 'mérite' de susciter des réactions très spontanées. Essayer de décrypter la symbolique alambiquée, parfois aussi totalement risible, de Lars von Trier, ne parvient pas à enlever le dégoût et la répulsion que provoque Antichrist. Les dialogues vaguement métaphysiques ne sont pas très intéressants - et la voix soufflée de Charlotte Gainsbourg les achève.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 janvier 2012
    Lars Von Trier peint avec brio les étapes du deuil. Il nous dérange. Il nous fait souffrir. Il nous fait réagir. Le labyrinthe qu'est notre cerveau et ses pensées est le carrefour des maux.
    Charlotte Gainsbourg et Willem Dafoe forme l'un des plus beaux couples du cinéma.
    Même si l'on peut rester hermétique à ce genre et à ce traitement, les films de Lars Von Trier sont toujours une aventure, pas toujours belle certes mais toujours profonde.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 janvier 2012
    Avec un sujet de facture d'apparence classique-le travail de deuil suite à la perte d'un enfant-Trier transcende son sujet pour sonder la nature humainE dans les tréfonds de son âme.Ici l'homme,thérapeute tente de rationnaliser les peurs de sa femme,les expliquer et leur donner un sens.La femme a quant à elle un rapport beaucoup plus ambigu avec les notions de deuil,de désespoir et de douleur-les 3 mendiants-elle vit l'expérience à fond!tandis que l'homme tue pour sauver sa peau et survivre,la femme tue pour sauver son âme.Grand film malade,drame psychologique et film d'horreur,"antichrist" parle de la nature humaine avec un fort accent de pessimisme.Un grand Trier.
    vinae
    vinae

    7 abonnés 146 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 janvier 2012
    sans doute le plus mauvais lars von trier,heureusement que melancholia rattrape le coup derrière et sauve sa réputation ! c'est grandguignolesque, ça aurait pu fait un bon film d'horreur à la rigueur avec scènes de cul en prime.dafoe dans la scène de la chignole est presque risible!où est la performance de charlotte gainsbourg là-dedans,?se mettre à poil ,se mutiler et mutiler l'homme ne suffit pas...le prologue évoque un clip ou une pub,loin de la poésie visuelle de mélancholia.je préfère vite oublier ce film.là où bergman secouait et apportait des clés,lars von trier se noie dans le grotesque.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 21 mai 2012
    Le reflet antithétique, sombre et malsain de Melancholia. Premier segment d'un dyptique apocalyptique sur la dépression et ses conséquences. Y a pas à dire, il s'en passe des choses dans la tête du cinéaste Danois. Un film maudit, et fou. Une oeuvre malade, grotesque par moments, ravageuse, tapageuse, outrancière, et en même temps quelque peu esthétisante.
    Dodeo
    Dodeo

    100 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 janvier 2012
    Lars Von Trier étonne au festival de Cannes en 2009 avec Antichrist, plus que ça il choque. C’était d’ailleurs bien l’objectif qu’il s’était donné avec ce film, faire ressentir les choses au spectateur. « Je serais triste que mon film laisse indifférent » a-t-il d’ailleurs déclaré. A ce jour il doit être sacrément heureux, parfois détesté au plus haut point, parfois totalement adulé, Antichrist n’aura pas manqué de créer la polémique par son coté cru et acerbe.

    Quoi qu’il en soit, le réalisateur danois ne nous trompe pas sur la marchandise, il annonce la couleur d’entrée de jeu avec un opening pour le moins surprenant. Noir et blanc sublime, un ralenti très prononcé et précis, la sublime musique de Haendel… Puis déjà cette vision sans tabou de ses personnages – Qui ne cessera de s’accentuer – avec le fameux gros plan sur un phallus en pleine activité sexuelle. Oui oui très charmant, vous en conviendrez.

    Sur le fond le périple fou continuera sa route, sur la forme ce sera tout autre chose. LVT fait le choix d’une photographie très sobre, qui se veut réaliste et au plus près de la réalité, arborant un rendu très proche du documentaire par moment. L’on est assez loin des allures de fresque de l’introduction. Un choix qui se veut ancré dans une certaine réalité, tout comme la folie est ancrée dans le personnage de Charlotte Gainsbourg.

    Le film ne sera qu’une longue pathologie dans laquelle le point focus sera le personnage féminin de Gainsbourg, personnage qui rappelons le a énormément fait parler les mauvaises langues qui considéraient le film comme une abominable injure envers la gente féminine. Non rien n’est une généralité ici, tout se rapporte au monde du personnel. La folie lui est propre, leur univers leur est propre, à tel point que le film ne nous montre exclusivement que les deux personnages durant la quasi intégralité de l’œuvre. Une abomination certes mais il faut remettre les choses dans leur contexte. Il n’y a aucune morale de donnée, strictement rien à en tirer. Antichrist doit se vivre comme une expérience purement cinématographique. Total contrepied à Adam et Eve, incarnant tout deux le début de l’humanité, Von Trier nous montre ici sa fin, sa perdition en centrant son histoire sur seulement deux personnages. Tout finit dans les mêmes conditions qu’au commencement.

    Non ce qui cloche dans Antichrist ce n’est pas tant le coté insultant, les pseudos généralités qu’en font les gens. Ici le problème est bel et bien que le film souffre d’un gros défaut dans l’argument et le développement de ses personnages qui évoluent par contre dans un univers et un principe assez intéressant. Les personnages manquent réellement de consistance et leur montée progressive vers la folie perdra cruellement en crédibilité et surtout en intérêt, d’autant plus que Von Trier aura bien trop tendance à traiter ses personnages avec un dédain et un mépris pour le moins rebutants. Tout en devient vain, la folie même perdra tout de son intérêt et les seules scènes attirant réellement l’attention du spectateur resteront les scènes dites choquantes, qui ont étaient prévues à cet effet. Le film n’est qu’un excès de pessimisme fonctionnant à grand coup de déraison.

    Antichrist a beau être le film qui a sorti LVT de sa dépression, il n’en est pas pour autant le film le plus poignant ou même le plus intéressant du réalisateur, très loin de là même. Le film fonctionne tel une thérapie personnelle autour du personnage de Charlotte Gainsbourg (Récompensée à Cannes), mais plus que ça il est en réalité la thérapie du réalisateur danois. Le film le plus important de sa carrière de son point de vue, clairement pas pour le spectateur.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 2 janvier 2012
    Après Melancholia, j'enchaîne avec un autre film de Lars Von Trier, et j'avoue que ce film m'a stupéfait . La première partie est magnifique et très touchante, comme la scène d'intro, où les larmes coulent forcément ... On retrouve une Charlotte Gainsbourg épatante et arrive à émouvoir même si son personnage est très difficile à cerner dans la première partie . Willem Dafoe est convainquant également . Bon arrive ensuite la deuxième partie, une catastrophe ! Les rebondissements sont ridicules, puis ça devient horrible aussi bien psychologiquement que visuellement . On passe partout, le sexe ( beaucoup de sexe ) le gore insupportable par moments ... Et le personnage de Charlotte est imprévisible et on ne le comprends plus ... Aussi bien la mise en scène et le scénario, rien ne tient la route . Décidément le réalisateur à un style complètement barré, et je ne conseille pas non plus ce film à n'importe qui . Les ralentis et les images mirifiques sont la signature du réalisateur, après Melancholia j'ai l'habitude, mais ça peut vite devenir agaçant . Personnellement j'accroche, ça donne un côté très touchant . Un long métrage touchant, mais surtout choquant et sans intérêt vers la fin . Mais dans le fond, c'est un beau film sur le deuil ( du moins sur la première partie ) . Je finis ma critique sur la bande son, encore une fois magistrale !
    jibu-kun
    jibu-kun

    1 abonné 71 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 décembre 2011
    Au delà de la magnifique scène d'ouverture en noir et blanc (où non avons une pénétration au bout d'une minute quand même hein. Lars ne nous trompe pas sur la marchandise au moins c'est déjà ça), le reste du film est...comment dire... Malgré le fait que le réalisateur semble avoir voulu illustrer le thème de la femme sorcière dans un couple traumatisé par le deuil...je n'ai pas apprécié l'approche. C'est lent, on s'ennuie ferme, il y a des scènes dialogues insipides, des scènes de mutilation/auto-mutilation, du sexe malsain. D'ailleurs le magnifique prologue du film n'y échappe pas puisque au delà de la beauté de la scène de sexe spoiler: c'est quand même un couple irresponsable qui fornique comme des animaux avec la fenêtre ouverte en plein hiver...bah du coup le gosse il lui reste plus qu'à se jeter. Je crois que plus tard dans le film sa mère semble l'avoir vu mais préfère être esclave de son sexe, organe qui va conduire a la folie jusqu'à ce qu'elle finisse par s'en débarrasser.
    Bref je pense avoir à peu près saisi où Lars voulait en venir mais il semble tout de même porter un regard complaisant sur plusieurs situations avec pour seul but de choquer. Si son but est de faire en sorte que le commun des mortels n'aime pas ses films et qu'une minorité réellement sensible à son art (avec parmi eux un tiers d'amateurs pseudo élitistes) les aime, son objectif est atteint en ce qui me concerne.
    Clingo
    Clingo

    58 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 décembre 2011
    Une fois passée la séquence d'ouverture la plus nulle de l'Histoire du Cinéma, Lars Von Trier reprend ses esprits et signe un film audacieux et plus profond qu'il n'y paraît. Cannes en 2009 avait vomi sa haine sur Antichrist, trouvant là son bouc émissaire habituel, le traitant de tous les noms. Mais Antichrist n'est pas misogyne, idiot, mauvais. Il va là où on ne l'attend pas, et même si détourner les conventions et jouer avec les codes classiques du cinéma n'est pas un gage de qualité, Lars Von Trier parvient à donner un réel intérêt à son film en y injectant une audace et une intelligence dont la rareté dans le cinéma moderne devrait obliger à manifester plus d'estime à Antichrist. Je pense qu'il faut quand même avoir un sacré talent pour réussir à rendre effrayante Charlotte Gainsbourg. Prenons par exemple la séquence de masturbation frénétique. Qui a pris son pied ? Qui peut prendre son pied devant une telle horreur ? Parce qu'il s'agit véritablement d'une scène davantage effrayante qu'excitante, qui montre le personnage principal sombrer encore plus dans la folie. Qui aurait imaginé qu'une séquence d'onanisme exercé par Charlotte Gainsbourg eût donné comme résultat la peur devant un personnage en total déperdition ? C'est que l'ambiance étrange et malsaine imposée par Lars Von Trier trouve ici le moyen de s'enfoncer encore plus vers une profondeur inconnue, déconnectant Charlotte d'une certaine réalité.

    Et c'est là que la misogynie ne peut pas intervenir. Simplement parce que plus qu'une femme - et par extension une représentation de toutes les femmes - le personnage de Gainsbourg est l'incarnation de la folie. Il semble trop réducteur de voir dans Antichrist une opposition entre les deux sexes. Von Trier aborde la question, mais la misogynie est ici inconcevable, parce que le personnage féminin a perdu la raison. Dès lors, impossible de voir en elle un modèle, sinon une exception. Le personnage ne doit pas être vu comme une femme - du moins pas ici - sinon comme une folle, dont l'état est compréhensible au vu de l'événement de base du film. La tragédie du monde c'est la perte d'un être cher, qui entraîne la perte irrémédiable de ses proches, en ce sens que la mort n'est pas seulement l'expérience du principal intéressé ( si j'ose dire ).

    Lars Von Trier est un cinéaste pessimiste, et Antichrist n'échappe pas à la règle. Le réalisateur ne fait que reprendre le mythe d'Adam et Eve, mais à l'envers. Il ne raconte pas le début de l'Humanité, sinon sa fin. La symbolique religieuse du film est dense, mais restons-en au couple originel. Si Dieu avait choisi Eve et Adam pour commencer, Lars Von Trier se place lui en antidieu ( plutôt qu'en antichrist ) et boucle l'Histoire en détruisant le couple. La folie de Charlotte Gainsbourg - son hystérie même - est à l'origine de scènes gores, choquantes, sans concessions. Elle aboutit vers la fin du film à un acte qui n'aura pas laissé indifférent spoiler: : l'acharnement de la jeune femme, à l'aide d'une pierre, sur le sexe de Willem Defoe, et l'excision qu'elle s'inflige.
    Actes symboliques, comme s'il fallait ne plus pouvoir se reproduire, témoignage du dégoût et de la mésestime du personnage envers l'être humain.

    Quelques mots sur la mise en scène, typique du travail de LVT. Soit une caméra épaule et un style documentaire qui renforcent l'immersion du spectateur. Dans un film aussi horrifique, cela ne peut qu'être une bonne chose. Et ça n'a jamais rien de gratuit, car comme avec les très beaux personnages " principales " de Dogville et Breaking The Waves, on sent la présence du cinéaste derrière Charlotte Gainsbourg, une sorte de soutien, comme s'il était partie intégrante de cette quête perdue d'avance - mais néanmoins belle - dans laquelle se lance le personnage.

    Du très grand cinéma.
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