Alors en fait c'est l'histoire d'un couple qui veut faire le deuil de leur enfant, Charlotte Gainsbourg le vit très mal, son mari est psy il veut lui faire finir son deuil en lui faisant affronter ses peurs. Donc ils vont dans les bois ensuite ça parle de la nature humaine, des femmes maléfiques, puis y a une biche, puis y a un renard qui parle, puis y a un corbeau qu'on sait pas trop ce qu'il fout là ... et c'est déjà très profond. Puis Charlotte se doigte la nuit sous un arbre et masturbe une zigounette ensanglantée, d'accord.... la suite est du même genre. Oh c'est parce que c'est un film d'auteur, j'ai pas du tout saisir! Pour les amateurs donc.
Un drame particuliérement choquant, noir et étrange, jusqu'a devenir violent et cruel, ponctué de scénes érotiques trés chaudes. A ne pas mettre devant les yeux de n'importe qui. Ce téte à tete majestueusement interprété aborde une multitude de sentiments et émotions aprés un drame familial. Le rythme lent , déroutant, nous embarque dans une profonde psychanalisejusqu'a éprouver de la compassion pour cette dérive macabre vers la folie. Mention spéciale à la réalisation trés originale et pesante, mais surtout au prologue en noir et blanc d'une beauté remarquable
Je n'ai évidemment pas lu toutes les critiques, ni de la presse, ni des spectateurs, mais de tout ce que j'ai pu consulté, j'ai constaté que presque tout a été dit, de la beauté des images, du merveilleux des acteurs, de la technique cinématographique... et aussi des influences psychanalytiques et plus encore que je n'aurais imaginé. Pourtant, je n'ai pas trouvé relaté, le sens que j'y trouvais quand j'ai essayé de résumer ce film à mes amis : La mégalomanie d'un thérapeute, qui va tomber insensiblement dans les pièges des transferts et contre-transferts nécessaires à la thérapie, quand le dit thérapeute décide d'exercer la dite thérapie auprès de sa femme, la mère de leur enfant, dont la défenestration est leur drame commun et le point de départ de l'histoire. Ceci a vraiment un sens, et Lars van Tries sortant d'une dépression n'est pas si fou... Je n'ai vu ni satanisme ni illumination chrétienne à l'instar du titre, mais des expressions d'amour, de haine, de désirs, de peurs, de colère, de la gamme des sentiments et émotions, ainsi que, je le répète de la mégalomanie humaine.
Le prologue est majestueusement mis en images. Pour le reste, par contre, je n'ai probablement pas l'esprit assez mystique pour comprendre la finalité du film... A voir cependant, pour ne pas mourir inculte, mais à ne pas mettre devant tous les yeux, car certaines scènes sont plutôt déroutantes.
à classifier dans porno et non dans épouvante-horreur. Du début à la fin, il n'y a que du cul, à voir pour ceux qui veulent découvrir la foufoune de Charlotte Gainsbourg, autrement, s'abstenir !
ce film est une oeuvre d'art expressionniste, une experience sensorielle et mystique, tres beau a voir mais le symbolisme du propos peut rendre le film difficile a cerner et rebuter un certain public
Lars Von Trier vient de rentrer dans l'histoire avec Antichrist; son film hommage au génie Tarkovski. Les thèmes qui y sont abordés, rejoignent ceux du réalisateur russe à comprendre; la religion, l'art, et la philosophie; instruments par lesquels l'homme tend vers la vérité et donc la liberté. A des années lumières des productions popcorn insipides à la sauce américaine, Antichrist nous plonge dans les méandres abscons de l'état d'être humain et de sa dualité masculine/féminine en harmonie dans une trinité puis en opposition après la perte du lien qui la connectait au divin. Le film se veut psychologique, en héritage de la psychanalyse moderne de Carl Gustav Jung. On y retrouve la dualité animus/anima chère au thérapeute sur laquelle Von Trier ne se repose pas mais qui y ajoute une dimension triple: nature, raison et au final mysticisme. Jamais en l'espace d'un prologue, la pornographie n'aura été aussi gracieuse et la mort d'un enfant aussi belle. Le sexe se fait douleur, la raison matérialiste de l'homme s'effondre et l'intuition magique de la femme entre en apogée par un flirt avec l'obscurantisme moyenâgeux. On comprendra aisément les foudres des censeurs, féministes de tous poils et réducteurs de têtes qui venaient voir le film uniquement pour se divertir. Il s'agit ici de transcendance et Von Trier nous offre la plus belle des leçons : A force de nous abrutir à grand coups de blockbusters nous avons oublié que le cinéma c'était avant tout un Art ! Un chef d'œuvre brillant.
Faisant parti des réalisateurs que j'affectionne guère, je viens de caser ce DVD dans mes favoris.La photographie de ce film est surprenante, son découpage très litérraire et le suspens assez surprenant. A l'issue du film, ma première impression était la nouveauté du sujet. Je pense avoir traversé beaucoup de cliché sur la folie & le satanisme, mais le sujet est abordé ici avec serieux et sans vulgarisation. Jamais on ne retrouve le ridicule si souvent utilisé sur cette thématique. La moitié du film est assez bleufante puisque l'on perçoit une trame sur le travail de deuil qui va vite dégénérer en folie violente et une enquête du conjoint.Toutes les ficelles, y sont abordés, sacrifices, rituels, astrologies, nature, prophétie, sexe et torture, rien ni personne n'est épargnés. Le deuil maternelle à été dans ce film un mur de fumé qui parvient a souhait a maintenir le film dans sa durée. Les deux acteurs sont mysterieux et la prestation de charlotte reste impressionnante.
L'un des film les plus dérangeant que j'ai vu. C'est un film où l'erotisme et l'horreur sont poussés à l'extrême. Un flm glauqe, oppressant. Charlotte Gainsbourg est parfaite tout comme Willem Dafoe. On suit le déchirement de ce couple avec peine qui finalement finira par s'entre-tuer. Certaines scénes sont trés extrêmes. A ne pas mettre devant tous ls yeux. Un film à voir avec un coeur bien attaché.
Un film etouffant, opressant et gênant. Un prologue trés réussi, qui sauve le reste de la bande. L'intrigue de fond, masquée par les galipettes et le lunatisme des protagonistes, est saisissante. Mais quel est donc le message a faire passer ? Von Trier a ici recours a des methodes extremes pour divulguer une impression d'horreur au suspense prenant tout au long du film, mais ces moyens ne sont-ils pas éxagérés ? Si, bien sûr. L'histoire est classique, seul différe la narration. Et je n'approuve pas cette mise en scéne. Charlotte Gainsbourg, talentueuse oui, mais meritante a Cannes ? J'en doute. Les ficelles de cette machination sont tirées par un realisateur hors du commun, qui tente tant bien que mal d'insouffler a ses oeuvres une part d'obscurié qui choque ou ebloui, dans le seul but de s'attirer l'attention sur son esprit complexe et douteux.
Sous les conseils d'un ami je me prend a m’intéressera la Filmographie de Lars Von Trier, et je pense ne pas être fait pour son cinéma ... Melancholia malgré un final intéressant n’était pas a la hauteur de mes attentes, idem pour Antichrist ...
Visuellement incroyable, Antichrist marque surtout par sa réalisation sublime et au jeu des deux protagonistes, tout simplement bluffant ! Malgré tout, Lars von Trier nous emmènent dans des situtations bizzare, plutôt dénué de sens voire même de réalisme. Cru, malsain, Antichrist vaut le coup d'être vu au moin une fois pour se faire une idée... mais trop de point périeu partage le spectateur pour être vraiment pris dans la descente aux enfers !!!
Un sacré film. Une esthétique très particulière (et vraiment magnifique) au début, qui se retrouve à la toute fin. Entre, le climat est pesant, on est sans cesse dans une tension psychologique, dans un certain inconfort psychique, jusqu'à ce que le film arrive à la violence physique. Une violence innouie, chocante, qui nous fait sursauter, trembler, réagir d'une manière ou d'une autre. Charlotte Gainsbourg et William Dafoe sont excellents, angoissants. Un cinéma très particulier mais très intéressant.