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    Antichrist
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    624 critiques spectateurs

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    Kloden
    Kloden

    115 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 août 2016
    Un petit garçon tombe dans le vide, trop vite pour la neige et un ours en peluche incapable de mourir avec lui. Dernière image de la beauté pure, le prologue est l'une des plus belles scènes du sur lesquelles j'ai fixé mon regard. La plus grande des beautés rend triste, dit-on parfois. Avec cruauté, ce traitement onirique du déclencheur du drame qui va suivre se pare d'une splendeur visuelle qui annonce et surplombe le déchirement qui attend le couple avec la mort de son enfant. Le film, d'entrée, se désolidarise de ses personnages et laisse alors le spectateur dans l'inconfort qui le perturbera tout du long, sans lui laisser d'assise, sans rien sur quoi se reposer, avec pour ses propres émotions comme seules juges de ce qui va lui être montré. À cette ouverture qui porte déjà en germes le déroulé du film, ne répondra qu'un épilogue formellement dessiné de la même façon, qui ravale la beauté à son absurdité en dressant comme miroir à un prologue toujours rationnel la folie d'une conclusion où la raison a depuis longtemps été jetée à bas. Entre temps, Antichrist est un grand défouloir où Lars Von Trier jette pèle-mêle quelques uns de ses plus beaux cauchemars, ouvre son âme béante et laisse doucement s'en échapper la noirceur. Prises à part du maelström d'images, il est vrai que les idées motrices d'Antichrist sont simplistes et pas franchement dignes de porter tout un long-métrage. Pourtant, traitées avec ce sens de la provocation et ce jusqu'au-boutisme visuel, elles prennent vie sous la forme d'un cauchemar qui déborde d'impuissance. Il aura pourtant encore fallu que presque tout le public se refuse à Antichrist, incapable de s'en distancier assez pour atteindre à travers lui la dépression de son réalisateur et plonger dans un abîme dont la profondeur n'a pas de meilleure attestation que toute la créativité que Lars Von Trier peut mettre pour y échapper.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 mai 2010
    Dérangeant et fascinant à la fois, difficile de sortir indemne à vision de cette expérience masochiste. Animaux en décomposition, corps et sexes mutilés sont au programme de ce drame psychologique qui se mue peu à peu en film d'horreur insoutenable. Le couple d'acteurs se donne chair et larmes, s'abandonne aux délires sadiques du réalisateur danois en plein délire perso. Visuellement sublime. Le scénario trop obscur m'a laissé perplexe, surtout à la fin. Je n'aurai pas le courage de le tenter une deuxième fois pour approfondir les questions laissées en suspens... Âmes sensibles... vous connaissez la suite.
    Sebi Spilbeurg
    Sebi Spilbeurg

    75 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 juin 2011
    A part le prologue et l'épilogue, qui s'avèrent poétiques avec une musique éprouvante, un noir et blanc de qualité et un ralenti bien employé; l'intégralié d'Antichrist est un véritable mystère. En effet, même si le scénario fait l'effort d'approfondir les protagonistes, ils se montre néanmoins incompréhensible. On nous parle de rédemption, de Satan, de nature, de sexualité (le film ne lésine vraiment pas là-dessus), de peur, de psychanalyse...mais il est impossible de tout relier. De ce fait, le film perd de son intérêt en devenant par la même occasion crade, limite lugubre et surtout soporifique. Et l'ambiance pesante et le manque de musiques n'aident pas vraiment. Sans oublier la façon à laquelle Lars von Trier filme ses images : l'effet documentaire ne prend pas. Sensuel et violent sans raison, voilà ce que je retiendrai de cet Antichrist, heureusement sauvé du gouffre par une présence minime de poésie et la performance des acteurs (Charlotte Gainsbourg méconnaissable). Mais franchement, Antichrist est trop "bizarre" pour que l'on s'y intéresse.
    g0urAngA
    g0urAngA

    69 abonnés 1 735 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 août 2010
    Visuellement incroyable, Antichrist marque surtout par sa réalisation sublime et au jeu des deux protagonistes, tout simplement bluffant ! Malgré tout, Lars von Trier nous emmènent dans des situtations bizzare, plutôt dénué de sens voire même de réalisme. Cru, malsain, Antichrist vaut le coup d'être vu au moin une fois pour se faire une idée... mais trop de point périeu partage le spectateur pour être vraiment pris dans la descente aux enfers !!!
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    64 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mars 2014
    Voilà un film trop souvent sous-évalué. Certes Lars Von Trier, fidèle à ses habitudes, a choisi la voie du scandale et de la provocation. Mais ce n'est pas pour nous présenter quelque chose d'inutile ou de gratuit, contrairement à ce qu'ont affirmé nombres de critiques parmi la presse et les spectateurs. C'était sa manière à lui de faire sa thérapie contre la dépression qui le rongeait à l'époque. En témoigne l'écriture chaotique du scénario et de certaines scènes qui n'ont ni queue ni tête. Cependant l'ensemble de l'histoire est suffisamment solide pour captiver jusqu'à la fin du film, en grande partie grâce à Charlotte Gainsbourg et Willem Dafoe : ils forment un couple crédible à l'écran, et se mettent à nu tant physiquement que psychologiquement de manière surprenante. Le prix de Cannes remit à Charlotte est donc amplement mérité. De manière générale, l'atmosphère oppressante et le crescendo de la tension sont plutôt bien amenés et soulignent l'état d'esprit de Von Trier pendant l'élaboration du script. Dommage qu'il ait un peu trop privilégié les souffrances physiques au détriment des souffrances psychologiques, le film aurait été meilleur. Film sous-estimé mais qui a largement sa place dans une cinémathèque.
    Clingo
    Clingo

    48 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 décembre 2011
    Une fois passée la séquence d'ouverture la plus nulle de l'Histoire du Cinéma, Lars Von Trier reprend ses esprits et signe un film audacieux et plus profond qu'il n'y paraît. Cannes en 2009 avait vomi sa haine sur Antichrist, trouvant là son bouc émissaire habituel, le traitant de tous les noms. Mais Antichrist n'est pas misogyne, idiot, mauvais. Il va là où on ne l'attend pas, et même si détourner les conventions et jouer avec les codes classiques du cinéma n'est pas un gage de qualité, Lars Von Trier parvient à donner un réel intérêt à son film en y injectant une audace et une intelligence dont la rareté dans le cinéma moderne devrait obliger à manifester plus d'estime à Antichrist. Je pense qu'il faut quand même avoir un sacré talent pour réussir à rendre effrayante Charlotte Gainsbourg. Prenons par exemple la séquence de masturbation frénétique. Qui a pris son pied ? Qui peut prendre son pied devant une telle horreur ? Parce qu'il s'agit véritablement d'une scène davantage effrayante qu'excitante, qui montre le personnage principal sombrer encore plus dans la folie. Qui aurait imaginé qu'une séquence d'onanisme exercé par Charlotte Gainsbourg eût donné comme résultat la peur devant un personnage en total déperdition ? C'est que l'ambiance étrange et malsaine imposée par Lars Von Trier trouve ici le moyen de s'enfoncer encore plus vers une profondeur inconnue, déconnectant Charlotte d'une certaine réalité.

    Et c'est là que la misogynie ne peut pas intervenir. Simplement parce que plus qu'une femme - et par extension une représentation de toutes les femmes - le personnage de Gainsbourg est l'incarnation de la folie. Il semble trop réducteur de voir dans Antichrist une opposition entre les deux sexes. Von Trier aborde la question, mais la misogynie est ici inconcevable, parce que le personnage féminin a perdu la raison. Dès lors, impossible de voir en elle un modèle, sinon une exception. Le personnage ne doit pas être vu comme une femme - du moins pas ici - sinon comme une folle, dont l'état est compréhensible au vu de l'événement de base du film. La tragédie du monde c'est la perte d'un être cher, qui entraîne la perte irrémédiable de ses proches, en ce sens que la mort n'est pas seulement l'expérience du principal intéressé ( si j'ose dire ).

    Lars Von Trier est un cinéaste pessimiste, et Antichrist n'échappe pas à la règle. Le réalisateur ne fait que reprendre le mythe d'Adam et Eve, mais à l'envers. Il ne raconte pas le début de l'Humanité, sinon sa fin. La symbolique religieuse du film est dense, mais restons-en au couple originel. Si Dieu avait choisi Eve et Adam pour commencer, Lars Von Trier se place lui en antidieu ( plutôt qu'en antichrist ) et boucle l'Histoire en détruisant le couple. La folie de Charlotte Gainsbourg - son hystérie même - est à l'origine de scènes gores, choquantes, sans concessions. Elle aboutit vers la fin du film à un acte qui n'aura pas laissé indifférent spoiler: : l'acharnement de la jeune femme, à l'aide d'une pierre, sur le sexe de Willem Defoe, et l'excision qu'elle s'inflige.
    Actes symboliques, comme s'il fallait ne plus pouvoir se reproduire, témoignage du dégoût et de la mésestime du personnage envers l'être humain.

    Quelques mots sur la mise en scène, typique du travail de LVT. Soit une caméra épaule et un style documentaire qui renforcent l'immersion du spectateur. Dans un film aussi horrifique, cela ne peut qu'être une bonne chose. Et ça n'a jamais rien de gratuit, car comme avec les très beaux personnages " principales " de Dogville et Breaking The Waves, on sent la présence du cinéaste derrière Charlotte Gainsbourg, une sorte de soutien, comme s'il était partie intégrante de cette quête perdue d'avance - mais néanmoins belle - dans laquelle se lance le personnage.

    Du très grand cinéma.
    guillermo_go
    guillermo_go

    37 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 août 2009
    Amour, haine, folie, beauté, et animaux sauvages prophétiques. Malgré un symbolisme ésotérique un peu trop présent mais pas ridicule comme disent les moqueurs journaleux en manque d'inspiration, Lars Von Trier met sa nuit au grand jour, et nous rappelle que nous sommes de mystérieuses créatures.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 2 juillet 2009
    Cet "Antichrist" m'a horriblement déçu, aussi bien visuellement que moralement, le début est très dur et bouleversant, en plus de cela le film contient des scènes pornographiques choquantes, avec de l'horreur (surtout vers la fin), la fin est incompréhensible, et contrairement à ce que je pensais le film ne fait passer aucun message et n'a aucune morale...en un mot, ce film est horrible, malsain, et presque insuportable !!!! Faut être un peu tordu pour filmer de telles scènes pornographiques & horribles en continu (ou presque) ! Dans ce film il n'y a rien de bon à regarder, aucun moment de plaisir, c'est pour moi un pur navet cinématographique, même si à la base ce n'est pas un film fait pour le cinéma (ça c'est sûr!!) ce n'est pas non plus un film à voir à la tv, sauf si on n'a rien d'autre à voir, et encore...!! Même sans parler du coté cinématographique ce film n'apporte rien ! Si j'ai été le voir c'est seulement pas curiosité, c'est surtout le titre du film qui m'a poussé à aller le voir, mais au bout du compte c'est une grosse déception. Et si je mets une étoile c'est uniquement pour la musique du début et de la fin (c'est la même d'ailleurs!), je l'adore...c'est la seule chose de positif et d'agréable du film. A éviter !!
    Louis V
    Louis V

    26 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 janvier 2019
    Outrageux, le film de Lars Von Trier ne peut laisser son spectateur de marbre. Tendu de bout en bout par les dégueulasseries trop réalistes, les phénomènes merveilleux, oniriques, bientôt brisés par l'angoisse, le film s'avère une réussite de terreur et d'horreur qui, dans son genre, est certainement le plus abouti.
    Jeremy339862369
    Jeremy339862369

    22 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 juin 2009
    Que dire, que dire... Je remarque que pas mal de 4 étoiles se justifient par le côté choquant du film, par son approche inédite du deuil, soit mais choquer ne fait pas un film car c'est souvent de la poudre aux yeux. Les points négatifs d'abord, le film sur une longue partie ressemble d'avantage à une thérapie qu'a une oeuvre cinématographique, on se retrouve parfois face a des dialogues fait de références et d'explications psychanalytiques un peu lourdes et peu passionnantes.Une psychanalyse est elle un fait artistique ? Pas sur...Je n'aime pas ce cinéma élitiste s'adressant qu'a une partie de la population, si il faut avoir étudié la psycho et l'Histoire pour tout saisir c'est stupide. Une oeuvre doit être accessible a tous, c'est la vocation de l'art. On pourrait aussi argumenter et débattre sur l'utilité et la nécessité du trash dans ce film, pour ma part il me semble que ça va trop loin, trop de trash tue le trash. Pourquoi massacrer un corbeau a coup de pierre ? Pourquoi montrer une excision ? C'est assez vulgaire et vain. Côté positif, on peut reconnaitre la beauté envoutante de certaines séquences ou certains plans comme le début du film, la fin, ou les plans au ralenti dans la forêt. Ce mélange de noir et blanc et de ralenti, cette impression d'un monde mystique devant nos yeux est parfois éblouissant (les lents mouvements des personnages lumineux dans cette foret inquiétante). On peut reconnaitre également a Lars Von Trier de savoir plonger son spectateur dans l'angoisse et de le mettre sous pression. Ces plans répétés sur la forêt accompagnés de ces étranges sons d'ambiance glacent véritablement le sang et nous rendent très méfiant face à cet endroit hors du monde et du temps complètement étouffant, inquiétant voire maléfique. Il ressort de ce film un jusqu'au boutisme parfois vain mais aussi des émotions rares. Ne pas se laisser griser par ses sensations mais ne pas non plus tomber dans l'intellectualisme.
    PIERRE-QUI-ROULE
    PIERRE-QUI-ROULE

    41 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juin 2009
    Enfin le film que j’attendais ! Un film où un psychothérapeute (ou bien un psychanalyste) se fait massacrer par sa cliente !

    L’essentiel du film est ponctué de dialogues intelligents qui présagent le petage du plomb de la femme. Le reste du film est pour les fans de la série SAW ! Ceci dit, on a vu pire.

    Au début de film, à sa manière pompeux, le mari refuse que sa femme prenne des médicaments car il croît qu’il peut la guérir par son analyse !

    Au lieu de sentir d’une manière viscérale le grief dont éprouve sa femme, le mari (psychothérapeute/psychanalyste) se lance dans une analyse post-traumatique !

    D’ailleurs, dans une des seules scènes où on voit Charlotte sourire, en disant « Freud is dead, you know ? ».

    L’une des scènes drôles de ce film est où on voit le mari ridicule, dessinant une pyramide et y classer les émotions de sa femme afin de « mieux cerner » ses troubles et après chaque séance, il modifie le haut de la pyramide pour arriver à la conclusion « anti-christ » !. D’ailleurs, toutes les scènes où Dafoe fait son psychanalyse sont à la fois énervant (pour la femme bien sûr) et à la fois hilarants.

    Les dégats provoqués par ces seigneurs de la guerisson mentale peuvent être désastreuses Souvenez-vous, le le procès Outreau. Lors de l’interrogation sur les erreurs commises pendant le procès le psychiatre se défendait «quand on reçoit un salaire d’une femme de ménage on donne un avis d’une femme de ménage».

    Vous aurez compris : les séances de torture ne sont pas graphiques mais celles infligées par son mari avec les séances à la mords-moi-le-nœud.


    Le mari après une longue analyse (sic) se lâche en disant « Je ne peux plus travailler comme ça ». Rien que pour ses paroles, cet imbécile de mari mérite d’être crucifié !

    Et pour finir, la photographie est belle et surtout pas beaucoup de scènes avec caméra sur l’épaule, qui étaient énervant dans Dogville.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 février 2011
    Même si petit à petit on perd de vu le sujet de la perte d'un enfant, qui devient plus un prétexte afin de montrer les dérives d'une mère dans la folie. Le film possède une âme très noire, mais à la foi très belle. La photo est magnifique! Mais certaines scène peuvent être insoutenable. (J'en ai vu des films dégueulasses mais bien moins puissant qu' Anti Christ) Un vrai film d'ambiance à en glacer le sang! Pour public EXTRÊMEMENT averti...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 juillet 2013
    Antichrist est une sorte de fable morbide. Le réalisateur donne un cadre au croisement de sentiments extrêmes et l'ambiance qui en découle est à la fois terrifiante et envoûtante. La technique plastique est irréprochable: ce film est incompris et Von Trier est un génie.
    stebbins
    stebbins

    464 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 janvier 2012
    Un sommet de prétention et de complaisance, malheureusement réalisé par l'un des cinéastes les plus intéressants du cinéma européen. Lars Von Trier - qui a pourtant beaucoup de talent à revendre - se gâche ici totalement pour des raisons que l'on ignore. Antichrist commence comme un poème lyrique redoutablement beau, qui ne laisse en rien présager la catastrophe à suivre : séquence magnifique filmée intégralement au ralenti, vision d'un coït sublimée par l'humidité d'une douche, Haendel à la musique... Alors oui, c'est du maniérisme, du racolage, de l'hypertrophie esthétique mais ça fonctionne. Parce que l'agencement est parfaitement cohérent et que Lars Von Trier s'en tient à sa ligne de conduite : celle de faire de l'Art. Et puis tout s'écroule : le prologue laisse place au développement, laborieuse exposition d'un deuil, d'une souffrance et d'un désespoir, le tout présenté sous la forme de chapitres bien distincts. Si la structure narrative provoque vite l'agacement, c'est parce qu'elle s'avère furieusement rigide et dogmatique ( tiens donc ! ) et par conséquent maladroite. Mais là n'est pas le plus grave : ce qui devient franchement énervant, c'est quand Lars Von Trier commence à prendre de haut ses personnages en les entraînant dans un délire destructeur, en se moquant bien du respect, de la compassion et de la dignité humaine. Le maniérisme du prologue est alors d'un autre monde : l'image est devenue laide, poisseuse et rébarbative... Pas le moindre éclat de beauté dans cette intrigue péniblement métaphorique. On a la méchante impression que le parcours mystique de l'homme et de sa femme n'est qu'un prétexte propice à la violence gratuite. Et c'est surprenant de bêtise. C'est bien le même type qui a réalisé Europa ? On croit rêver...
    norman06
    norman06

    309 abonnés 1 607 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 juin 2009
    Sans doute l’œuvre la plus radicale de Lars von Trier. Loin de la joliesse consensuelle de sa Palme d’or, le cinéaste signe un film imparfait qui a choqué maints festivaliers à Cannes mais regorge de fulgurantes beautés. L'acharnement d'une partie de la presse, à l'occasion sa présentation cannoise, n'était en tout cas nullement justifié.
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