Derniers Avis : This is England - Page 9

putain se filme est d'une puissance. les acteurs tous autant qu'ils sont sont géniaux. je trouve pas les mots mais je reste juste bluffé on rigole on est touché par ces jeunes et il faut souligné que la musique bordel est éxceptionel. des images très belle très anglaise.

L'intégration dans un gamin au sein des skinheads en Angleterre, bon sujet, avec un bon Stephen Graham mais c'est bien trop gentil et peu spectaculaire à comparer d' "American history X"...

"This is England" est un exemple supplémentaire, s'il en fallait encore, de l'agilité avec laquelle l'Angleterre parvient à faire des films passionnants sur ses couches populaires et les individus qui la composent. Shane Meadows fait un portrait de la société anglaise des années 80, de la fracture entre les vrais skinheads et les skinheads racistes, d'un gamin de 12 ans très influençable, d'un skin trentenaire qui dérape... Impossible de décrocher, les personnages sont attachants malgré leurs défauts. Les acteurs (Stephen Graham, Joe Gilgum, et le jeune Thomas Turgoose) sont d'une crédibilité à tout épreuve. Il va falloir que je trouve la série tirée du film...

This Is England est un film anglais avec Stephen Graham (Boardwalk Empire) parlant de groupes skinheads qui prônent la haine raciale. Contrairement à American History X, Romper Stomper ou encore Danny Balint, ce film s'intéresse beaucoup plus à la psychologie des personnages et à leurs liens puisque le héros est un jeune garçon de 13 ans. Le film s'intéresse alors à son embrigadement et à l'enfer progressif dans lequel il arrive. Il est considéré comme le film anglais de l'année 2007 et a 3.8/5 des spectateur sur Allocine.

Un film magnifique, porté par une bande originale du même ton. Les acteurs sont tous crédible et le film dépeint à travers une grande palette de personnages l'Angleterre des années 80. Le réalisateur semble grandement inspiré par Kubrick et multiplies les clins d'oeils, notamment pour Orange Mécanique. A le fois drôle et d'une incroyable puissance émotionnelle, This is England est probablement l'une des meilleurs comédie dramatique de cette fin de décennie, une grande réussite.

Bon même si parfois tout s'entremêle ! C'est fidèle, les années Thatcher sont parfaitement reproduites.

Que dire de ce film à par sont efficacité redoutable une oeuvre qui nous raconte l'histoire d'un très jeune garçon Anglais dont le père vient de se faire tué pendant une guerre il subit les railleries les insultes à causes de sa façon de s'habiller. Un soir en rentrant de l'école il croise le chemin d'une bande de skinheads britannique avec qui il va se lier d'amitié. La trame principale de l'histoire nous montre la difficulté d'un enfant à grandir sans son père et le besoin de la paternité. La mise en scène et remarquable ainsi que la prestation du jeune Thomas Turgoose. Un drame émouvant et violent à ne pas mettre sous les yeux des plus jeunes. Un véritable film coup de poing qui mériterais à être plus connue.

un beau film à condition de ne pas focaliser seulement sur l'idée de la montée du nationalisme mais plutot de s'intéresser aux personnages, je crois qu'en creusant un peu plus de ce coté le réalisateur pouvait faire un carton plein, avec des personnages comme Combo qui relève sa compléxité sur la fin.

Un très beau film qui fait incontestablement penser à American History X sans jamais en atteindre la puissance. Mais ça fait plaisir de découvrir un film similaire, d'autant que le scénario est presque le même : un gamin va se faire influencer par un type néo-nazi qui sort de prison. Le film est effrayant, parce que le fait de voir un gosse si jeune se faire entraîner aussi rapidement dans la violence et les idéologies douteuses est assez marquant, s'autant que visiblement personne dans son entourage ne semble faire quelque chose pour l'aider à se débarrasser de l'emprise de Combo sur Shaun. Combo se sert de la mort du père de Shaun pour le sensibiliser à sa cause et c'est moche, très moche. This is England est film qui doit être vu en VO je pense. C'est vraiment le truc qui m'a gêné quand je l'ai vu, puisque je l'ai vu sur Arte et qu'il passait évidemment en VF. Je sais que Arte est une chaîne franco-allemande, et qu'il est donc normal qu'elle propose le film en VF ou en version allemande, mais pour une chaîne qui se revendique culturelle, on pourrait au moins avoir la possibilité de choisir la VOST, car ça dégoûte un peu d'avoir à choisir entre deux mauvaises versions. Bon, ceci dit le film ne passe pas trop mal non plus et il bénéficie d'un final des plus marquants, lorsque Combo se déchaîne et déverse toute sa haine la plus forte contre l'un de ses camarades. Ce personnage fait peur mais fait également pitié, car on sent vraiment qu'il ne sait pas lui-même d'où lui vient cette haine, ni pourquoi il ne peut pas la contrôler. This is England est donc efficace pour expliquer que la plupart des gens racistes n'ont aucune raison de l'être. Dans ce film, la raion semble être la jalousie de l'enfance heureuse/malheureuse, et Combo est donc plutôt émouvant au final. Deuxième grande qualité du film, qui n'apparait jamais dans American History X, c'est que le film nous montre deux "écoles" chez ces skinheads en appuyant sur le fait que certains d'entre eux sont des gens plus cools et avec de bonnes valeurs. Ca dédiabolise un peu cette communauté qui n'est pas uniquement constituée d'enfoirés racistes et violents adorateurs d'Hitler comme le veut le cliché. Bref, un bon film qui manque cependant d'une meilleure réalisation (je l'ai trouvée parfois un peu hasardeuse) contrairement à celle d'American History X qui est prodigieuse.

"This is England" est un film très marquant : les performances des acteurs sont absolument géniales ; pas une seule remarque du film n'est pas plausible. De plus le style "documentaire" du film est très réussi, avec un contexte historique intéressant : les années Thatcher, la guerre des Falkland, l'immigration abondante ... Le spectateur se retrouve immergés dans le paysage du prolétariat Anglais du début des années 80. Nous suivons donc l'histoire d'un gosse qui a perdu son père à la guerre et qui est initié au monde des skinheads/punks. Cette histoire parfois drôle et touchante, est en réalité une descente aux enfers. Shaun, le petit, est endoctrinés par les idées nationalistes et xénophobe diffusées par "Combo", l'ex taulard qui le prend sous son aile. Le film, dans son réalisme, constitue une analyse sociologique de l'époque ; les personnages, loin d'être simplistes, ont une véritable profondeur psychologique. Pour finir je recommande vivement ce film, déjà culte, et qui s'inscrit au panthéon des films indépendants de ces dix dernières années.

L'histoire de ce gosse qui se laisse enrôler dans une bande de skinhead pour combler l'absence de son père m'a séduite. Beaucoup d'émotion, même si le scénario est sans grande surprise.

Elu meilleur film anglais de l’année 2007, "This is England" fait partie de cette catégorie de long-métrages ayant usurpé leur brillante réputation. En effet, en filmant l’histoire de ce gamin de 12 ans subitement enrôlé au sein d’un groupe de jeunes skinheads adhérant aux idées du National Front, Shane Meadows tombe en plein dans le piège le plus cuisant qui puisse exister pour un cinéaste : celui des clichés. Tant que l’on sombrera dans ces mêmes pièges, on ne réussira pas à bâtir quelque chose de suffisamment solide pouvant servir de modèle aux générations futures. Pas en tout cas avec cet opus moralisateur et racoleur, idéologiquement et politiquement faible, voire totalement primaire, par ailleurs traité de façon ultra-simpliste. Bref, ce n’est pas demain la veille que l’on dénichera le nouveau Ken Loach. Alors bien sûr, tout n’est pas (complètement) catastrophique dans "This is England". Le tout est même plutôt rondement mené et assez bien interprété (quoi que ça cabotine pas mal là aussi), affublé en outre d’une bonne BO. Mais force est de constater que tout cela est décidément bien léger.

Légère déception qui n'est due qu'au traitement d'un sujet déjà abordé plusieurs. Il est vrai que que le cadre de l'Angleterre du Nord, loin du Londres séduisant qu'on a l'habitude de voir ou des vert pâturages anglais apporte l'emprunte réaliste et brutale de la société des années 80.
Le contexte politique mondial ne semble avoir que très peu conséquences sur la vie de ce jeune garçon solitaire et fragile. Un point que je trouve très intéressant mais j'ais tout de même eu du mal à adhérer au rythme du film et la subite disparition du groupe de Woody sans suite m'a laissé sur ma faim.

Moi je ne suis pas une critique de film, mais j'en ai vu un paquet, et celui est vraiment bien. Je ne trouve pas que le cliché du groq qui se fait vaner soit si cliché, parce que au final, c'est pareil dans la vraie vie. Et c'est ce que j'aime dans ce film, c'est que c'est vrai, les personnages sont vrais, ils ne sont pas spécialement beaux, pas spécialement gentils, pas spécialement intelligent. Ils sont origaux parce que c'est des skinheads, même en même temps c'est une bande de potes qui rigolent bien, tous ce qui a de plus banal, et ça marche bien. C'est pas du tout sophistiqué. La manière de filmer ne l'est pas, le jeu des acteurs non plus. Ah oui ! Ce qui est génial c'est les acteurs ! Ils jouent avec justesse, et au final, moi je me dis que c'est le genre de personne que je peux rencontrer dans la rue, c'est pas des héros, ce sont des personnes. En plus de ça, j'aime beaucoup la fin puisque l'on voit à quel point non seulement ce sont des gens simples, mais en plus, ils ont besoin de choses simples.

L’histoire d’un petit gars qui s’est trouvé deux pères de substitution, mais pas avec le même bonheur.
L’Angleterre est un pays compliqué, en plus d’être une île. Si l’on voit « Control » puis « This is England », on a surtout l’impression qu’il pleure la divine époque des Beatles, où la culture Made in the UK abreuvait le monde éclairé. Avec l'Austin Mini et le Range Rover. Depuis, avec l’alcoolisme, la crise économique et le basculement des vedettes vers les amériques ou l’Europe continentale, c’est la déprime assurée.
Le premier point fort du film c'est sans conteste le casting. Les gueules de dégénérés sont parfaites, et le petit skin est plus que craquant. Même s'il peut jouer la brute épaisse digne d'un Hooligan.
Ensuite, et c'est là qu'on l'attend au tournant, il fallait expliquer ou au moins montrer le subtil moment du choix skinhead type xénophobe. Toute l'histoire est construite autour de ces deux scènes où les personnages sont obligés de faire un choix. Pas de méchanceté dans l'analyse des protagonistes, ça fait longtemps qu'ils ne contrôlent plus rien, ni dans leur vie, ni dans leurs voisinage, ni dans leur pays. Et encore, c'était avant la mondialisation qui a détruit tous les emplois restants sur l'île. Ils sont tellement perdus que l'on comprend facilement la facilité avec laquelle ils laissent cours à la violence. Comme de faux fils à Papa qui voient les entreprenants immigrés leur voler le peu d'héritage qu'ils croyaient tomber dans leurs poches un jour sans trop d'effort. Sauf que comme ils sont frustres, violents et pauvres, ils se sentent deux fois plus floués !
C'est un peu le même raisonnement que « Persepolis » à propos de la corruption de la révolution islamique. Le problème, c'est que ça n'excuse ni les pauvres d'être idiots et violents, ni les élites de ne pas savoir éduquer ou donner une chance aux autochtones. Et on se retrouve avec le même goût amer (mais un peu moins de délicatesse et de belles images que dans l'opus franco-iranien), puisque tout le monde est complice d'un système où seuls les capitalistes savent se sortir le cou de la merde. Ce qui ne leur donne aucune valeur humaine, et encore moins une valeur intellectuelle.
Pour les petites invraisemblances, on ne peut pas trop torpiller le script, mais il est sûr que la position laxiste de la mère pose problème, et on peut dire qu'elle est la cause de la dérive fatale, sans que rien ne nous explique sa psychologie (sauf si on se réfère à sa coiffure ... qui en dit long !). Pareil pour la Toyota du crâne rasé, quand on est de son obédience, on roule en Rover...
Au niveau musique, pas de souci, c'est Ska obligatoire avec un peu de skin métal, mais tout est très abordable sinon grand public.
Une petite comédie dramatique tournée avec un petit budget, mais sans que cela se voit, avec un scénario documentaire, mais sans que la fiction ne soit laborieuse, et des vrais anglais en prime, histoire d'oublier les américains body buildés et les Français décadents. Surtout au niveau de l'accent d'ailleurs. Sympathique.