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Un visiteur
4,0
Publiée le 13 novembre 2009
Film douloureux, embrassant, This is England n'a peut-être que le défaut d'une simplicité pédagogique. Sans chercher la surprise, le film aurait gagné prodigieusement à complexifier les tenants et aboutissants au lieu de se contenter d'être... une excellente peinture sociale. L'Homme, aussi désœuvré et simple soit-il, regorge d'une richesse difficilement préhensible. En outre, rappelons que visionner un drame social autrement que dans sa lanque d'origine nuit inmanquablement à la puissance de l'œuvre, les acteurs étant parfaits. C'est ce que je regretterai le plus avec ce film, autrement dit, mon erreur.
Une tranche de vie poignante d'un jeune adolescent Anglais sous l'ère Thatcher. Un film dur, parfois poignant et original. Très réaliste on se croirait parfois dans un documentaire. Les acteurs sont très bon alors qu'ils ne sont surement pas des acteurs professionnels et la morale du film n'est ni démago ne manichéenne. Du bon ciné !!!!
This is England ou comment votre vie peut basculer en fonction du choix (ou du non-choix) des personnes que vous fréquentez. Un film juste, beau, fort, sur une histoire d'amitié tout ce qu'il y a de + commune. Avec un très intéressant apperçu de la séparation des 2 anciennes branches Skin-heads - les puristes anarchistes et punks, et les fachistes. On ne s'ennuie pas dans cette magnifique histoire d'amitié semée d'embûches.
« This is England » fait partie de ces films qui mettent en scène des vies ordinaires dans le monde de la rue. Il dénonce une Angleterre pourrie par la misère. Il montre des jeunes en quête d’identité à travers des mouvements de contre-culture tels que punk ou skin. Où le racisme peut prendre racine, s’appuyant sur ce manque d’identité comme sur les conséquences de la misère. L’histoire est celle d’un gamin qui va être adopté par des « grands frères » skins, bons zigs pas bien méchants au fond jusqu'à l’heure des mauvaises influences, des choix, des dérapages. L’atmosphère d’un univers sans devenir est bien rendu, le jeu des acteurs est bon. Le choix déroutant d’un enfant pour comprendre le basculement de la révolte, du besoin de solidarité et d’amitié, de référence, vers la haine de l’autre est finalement bon. Je pense que le réalisateur cherche à montrer plus facilement qu’une victime de la misère, de la détresse, de la frustration, de l’échec, du rejet, de trop de difficultés est vulnérable à de mauvaises influences comme le sont les enfants ; comme l'est devenu Combo entrainant Shaun à son tour. À noter, le film montre aussi, indirectement, des mouvements peu connus de la nébuleuse skinhead. En voyant le gamin au début j’ai eu un peu peur, mais j’ai vraiment apprécié par la suite.
Ce film est vraiment bien fait, et je l'ai regardé même si je ne suis pas fan du genre. On suit un jeune timide, malmené par ses camarades qui va sans s'en rendre compte adhérer à un mouvement skinhead. Les membres du groupe vont faire en sorte qu'il se sente important avec eux et petit à petit le faire adhérer et participer à leur actions. Ce film est tourné de façon réaliste.
On peut reprocher un propos simpliste mais pas son manque de percutant, le film est une claque tant sur la technique grâce à une réalisation digne de ce nom et aussi avec une troupe d'acteurs qui donnent vie à des personnages d'un grand drame.Le tout divisible en deux parties (intégration du groupe et descente aux enfers) le film est aussi la représentation d'une époque en toile de fond, les images sont saisissantes, le film est poignant même si parfois trop démonstratif, certaines scènes restent de grands moments saisissants.
2 etoiles pour les quelques scènes intéressante du film . This is England ne merite pas plus , un film qui ne tiens pas la route , un scénario débile (Une fille de 18 ans qui sort avec un gamin de 11ans) , un profond ennuie , et une fin extrêmement décevante , bâclé . A éviter .
Immersion dans l'Angleterre profonde, en suivant un petit gars du coin, embrigader dans une bande de skinheads, défenseurs de leur chère pays en l'abimant partout où ils passent! Un film vibrant, prenant, déprimant, parfois touchant, filmé a l'anglaise, et porté par une appréciable mélodie au piano! A ajouter une dernière image terriblement puissante, et un dialogue entre Combo et Milki énorme!
En voilà un film sans préjugés...un vrai film avec une bande originale qui nous donne des frissons à chaque instant, je croyais pas que cela arriverait un jour. Ce monde est toujours descendu en flammes par la plupart des personnes se limitant à se qu'ils voient ou entendent dans les faits divers. Ben pour changer d'opinion et enfin connaitre le vrai monde, regardez ce magnifique long métrage. De très bons acteurs, un scénario béton et surtout de belles et dures images au début et à la fin. Je comprend que ce film ait déjà été primé, c'est du très bon boulot et pas que ça. C'est très proche de la réalité tout en étant simple, sans jouer avec 100 000 effets spéciaux. Je le recommande vivement, je pense que les gens qui ont un minimum de jugeotte adoreront. Surce bon film à toutes et à tous !
Des invraisemblances, un côté un peu trop démonstratif, une vision un poil trop "romantique" du mouvement skinhead (sans doute due à l'aspect partiellement autobiographique du film) voilà ce qui m'a dérangé dans This is England. Bref, pas grand chose en regard de la mise en scène, réellement saisissante, et de l'interprétation, exceptionnelle. Sur ces deux plans, on n'est pas très loin de la référence du genre, Made in Britain.
Le réalisateur Shane Meadows nous conte son enfance dans cette Angleterre des années 80. Drôle, touchant, émouvant, le film nous montre le milieu Skinhead sans tomber dans les clichés ainsi que les méfaits du Thatchérisme. Le jeune Thomas Turgoose est bluffant dans son rôle. La bande-son est parfaite. Une oeuvre puissante et qui fait réfléchir. On frôle le chef-d'oeuvre.
Le point fort du film est le réalisme de sa description des années 80 en Angleterre. En matière de vérisme social il n'y a vraiment pas mieux que les anglais, et pas seulement Mike Leigh ! A ce titre le premier tiers du film (générique compris) est vraiment plaisant. Après, le rythme faiblit, les passages musicaux font un peu clip, le scénario s'essoufle (c'est quoi ce flirt avec Smell ?!). Au final le film reste attachant grace à ces acteurs, et au jeune héros en premier lieu, si intrinséquement ... anglais. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Un film assez osé qui en rappelle d'autres mais la fraîcheur de Shaun va vous amener délicatement vers la fin qui manque d'un brin d'originalité et de force.
This is England c'est l'histoire dramatique d'un petit garçon victime du système , son père est mort à la guerre, il n'a pas d'amis et il ne lui reste plus que sa mère. Légèrement déséquilibré par sa situation humiliante (mal habillé, physiquement petit), il rejoint très vite un gang skinhead où il se fait des amis loyals et attachants. Sa petite vie tranquille bascule lorsqu'il rejoint un groupe extrémiste nationaliste dirigé par un ex-taulard xénophobe et imprévisible nommé Combo.
This is England expose les problèmes de société, ce film nous fait revivre l'époque 80's dans un univers violent et exagéré (légèrement), les références historiques sur la guerre sont intéressantes. Le casting est assez impressionnant, il regroupe Jack O' Connell (découvert plus récemment dans la série UK Skins), Joseph Gilgun (Misfits UK) et une mention spéciale pour Thomas Turgoose qui livre un spectacle sans répit dans ce petit chef-d'oeuvre qui est This Is England. A noter aussi l'excellente bande-son "Please Please Please Let Me Get What I Want" , "Louie, Louie" et tant d'autres.
Portrait social à la limite du reportage, This is England relate l'histoire de l'émergence des mouvements skinhead à travers l'enrôlement d'un petit garçon. A la fois brute et brutale, la vérité est livrée sans artifice au travers d'une mise en scène sobre qui accentue le sentiment de malaise. Film à voir comme une piqûre de rappel quant à la vulnérabilité des âmes crédules. Intemporel donc, mais auquel une touche un peu plus joyeuse n'aurait pas fait de mal, ne serait-ce pour apporter un peu d'air frais ainsi qu'une éventuelle porte de sortie là où, au contraire, toute issue semble condamnée par la violence, qu'elle soit physique ou qu'elle relève du discours.