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cylon86
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2,0
Publiée le 15 mai 2013
Un tueur parvient à manipuler les rêves des gens et les pousse à se suicider pendant leur sommeil. Jouant sur l'inconscient et la puissance des rêves, Shinya Tsukamoto est sur un terrain déjà exploré (notamment par Wes Craven avec "Les Griffes de la nuit") qu'il ne parvient pas à maîtriser la faute à une mise en scène qu'il veut trop léchée et qui ne fait qu'être impersonnelle avec un style trop aseptisé et sans âme. Il faut dire qu'il travaille sur un scénario qui ne va plus loin que son concept et qui est très peu crédible même dans l'univers de l'inconscient qu'il décrit malgré une scène d'introduction plutôt efficace qui nous met bien dans l'ambiance. C'est dommage mais ce "Nightmare Detective" s'oublie aussi vite qu'un simple rêve...
Une vague de suicides s’abat sur Tokyo, en raison d’une force maléfique qui pousse les Tokyoïtes à passer l’arme à gauche. Nightmare Detective (2006) est un DTV qui oscille à la fois entre l’horreur et le fantastique. On attendait beaucoup de ce film, mais en fin de compte, on est extrêmement déçus. Si le début commençait plutôt bien, la suite est d’un ennui consternant. La mise en scène nous gave de mouvements de caméra saccadés et répétitifs, ajoutez à cela un montage épileptique qui nous empêche de voir quoi que ce soit lors de certaines séquences. En conclusion, si l’histoire s’avère peu passionnante, le film en lui même ne nous aide pas à l’apprécier ! Que peut on attendre du numéro 2, on n’a guère envie de le savoir !
Bouzi Bouzouf aime « Nightmare Detective » de Shinya Tsukamoto. Ah ! Bouzi Bouzouf se souvient, à la fois avec une larme à l'oeil et un frisson glacial le long de son corps, de ce jour de mars 2001 où il eut affaire pour la première fois à ce Monsieur Zoukàmoto. Le film s'appelait « Tokyo Fist » et Bouzi s'installa tranquillement dans un siège, content de découvrir un réalisateur japonais underground totalement inconnu chez nous (ce que Bouzi ne savait pas alors, c'est qu'il était aussi un inconnu au Japon). Six personnes à peu près allaient assister à la séance. À la fin de la projection, il n'en restait plus que deux, dont Bouzi Bouzouf, qui, traumatisé, se trouvait quasiment dans une position foetale au fond de son fauteuil ; il avait l'impression qu'un TGV lui était passé dessus. « Tokyo Fist » était en effet un bulldozer filmique ravagé, déviant, malsain, étouffant, ultra violent, mais aussi complètement fascinant dans sa frénésie, ses excès et sa singularité. Bouzi n'avait jamais vu un truc pareil. Et en s'intéressant par la suite à d'autres oeuvres de Tsukamoto (l'hallucinant « Tetsuo », l'inénarrable « Tetsuo 2 », le très beau « Bullet Ballet »), il constata qu'elles présentaient la même personnalité que « Tokyo Fist » : barrées, outrancières, chaotiques mais inclassables, uniques et dotées d'une ambiance fabuleuse, à la fois poisseuse et hypnotique. « Nightmare Detective » propose un visage similaire, même si sa narration est un peu moins déstabilisatrice que celles des oeuvres expérimentales de Tsukamoto. Son final est toutefois très hermétique mais il faut se laisser porter par sa beauté plastique plutôt que de chercher à le rationaliser. Ténébreux et radioactif, cette espèce de polar fantastique peut sembler d'un pessimisme et d'un nihilisme déprimants. Il s'agit d'un trompe-l'oeil : en flirtant sciemment avec la mort, les personnages cherchent au contraire à s'inscrire pleinement dans la vie. C'est là une thématique constante de l'oeuvre de Tsukamoto.
Tsukamoto s'essaye à l'approche d'un Friedkin qui, inutile de le rappeler, est un maître du polar et du fantastique ("French Connection", "To live and die in L.A.", "Bug"...). ça aurait pu marcher, vraiment. Mais Tsukamoto est un master du cyberpunk, pas du polar. Il souffre ici clairement du génie de ses premiers films. On attend beaucoup de lui, on est donc forcément déçu, vu la banalité de son cauchemar de détective. La banalité n'est pas le seul défaut, il y a aussi la maladresse. C'est typiquement le genre de film qui propose une bonne séquence suivie d'une mauvaise suivie d'une bonne suivie d'une mauvaise, etc, etc... Mais il y a beaucoup plus de mauvaises que de bonnes. Mais il y en a des bonnes quand même ! Nom de dieu de bordel de merde ! On se demande même en cours de route si Tsukamoto en a quelque chose à foutre de son film... Outch !!!... Le début est assez entrainant, on pense assister à un vrai essai du réalisateur au genre ''polar fantastique'', mais 80% du film est inhabité. C'est simple, je pense que Shinya n'a que faire de cette production, ou alors il est bipolaire (c'est possible) et alterne volontairement les oeuvres cultes et les oeuvrettes désincarnées. Le sound design est outrancier est est assez maladroit. La BO contient de bonnes choses, mais c'est anecdotique. L'abondance de très gros plans est fatiguante. L'abondance de dialogues est fatiguante. Les acteurs ne sont pas convainquants. On pourra toujours s'amuser à repérer les bons passages et trouver un prétexte pour aimer ce film, mais je pense que Tsukamoto lui-même est passé à autre chose. Je lui souhaite en tout cas. Le fait qu'il y ait un épisode 2 n'est pas rassurant.
C'est nippon, c'est du bon ! Nightmare Detective nous plonge dans les méandres de l'inconscient, là où tout est possible... et surtout où le pire est possible. Une jeune enquêtrice se lance dans la traque d'un tueur qui, apparemment, tue ses victimes par le biais de leurs rêves (ou... plutôt cauchemars, non ?). Elle va devoir demander l'aide d'un étrange et puissant personnage, pouvant d'immiscer dans les rêves des autres afin de démasquer le tueur. Photographie magnifique, acteurs dans le tir, effets spéciaux bien vus, ce film est une beauté du genre policier/horreur et traitant d'un sujet qui a déjà fait mouche ; le suicide. Reste que, personnellement, j'ai trouvé certains passages longuets (en même temps, c'est le style) et je pense que l'explication finale, bien que convaincante, m'a laissé un peu paf paf. A voir pour tous les fans du genre.
Tsukamoto c'est passablement assagi depuis ses premières oeuvres.Fini la frénésie des deux premiers "Tetsuo" et de son univers Cyber Punk .On avait pu déjà le constater dans ses films plus récents comme les excellents "Shake of June" et surtout "Vital".Avec ce "Nightmare detective" il nous livre un thriller fantastique horrifique certes un peu trop sanglant mais pas inintéressant.S'offrant au passage une critique de la société déshumanisé Japonaise.Même si son film n'est pas un chef d'oeuvre son ambiance cauchemardesque reste assez prenante pour passer 1h30 de bon cinéma.
Nightmare Detective ou "le film tellement zarb que tout le monde le prend pour un navet nippon" xD. Mais que neni, bien que plutôt sanglant (ce qui ne me plais pas dans un film d'épouvante) le réalisateur à choisit içi de ne montrer que le strict minimum pour permettre un plus grand sentiment de malaise et de peur constant. Il est vrai que le fait de voir apparaître Shinya Tsukamoto dans un film est presque devenu une habitude dans mes visionnage du genre, mais je l'aime bien dans ce rôle qui lui colle plutôt bien (C'est un compliment Shinya.. me tue pas s'il-te-plait.. xD). Un Ryuhei Matsuda tellement perché que je me demande si il a pas bouffé du prozac avant de jouer :O mais sa performance est également très bonne et il rajoute une certaine ambiance pesante au film :) Bref un ovni que je ne pensais pas apprécier à ce point car je n'ai pas vu la serie des Tetsuo et je dois dire qu'elle ne me tente pas trop mais bon peut être que je changerais d'avis. Je pars donc de ce visionnage avec une très bonne impression sur les capacités du bonhomme dont la façon de filmer est toujours aussi nerveuse et jouissive. Et rien que le rôle, le charisme et les pouvoirs de Ryuhei me font adorer ce film :D C'est pas parfait si je m'en réfère à mes préférés du genre mais il mérite ses 4 étoiles avec fierté et la seule raison de ne pas lui mettre les 5 pour moi c'est que son petit frère le numero 2 le surpasse :).