Vu hier soir sur Arte UN ovni visuel: un scénar pas top' ne se justifiant que par les chouettes clips musicaux et chorégraphie sidérale de feu Michael Jackson alias "The King of Pop"
Il faut être fan de MJ (comme moi) pour aimer ce film. On y voit tout le talent de MJ. L'histoire n'est pas géniale et on a beaucoup d'effets spéciaux ; on apprécie surtout quand MJ chante et danse.
1988. Michael Jackson est au sommet. Son dernier album, Bad, est sacré album de l'année et il entre dans l'histoire de la musique en devenant le premier artiste à avoir cinq singles d'un même album classés n°1 aux charts américains. Bref, le chanteur est une star, une vraie. Véritable acteur ayant révolutionné l'industrie du clip vidéo avec le cultissime "Thriller", premier véritable clip narratif de l'Histoire, Michael avait également participé à l'aventure Captain EO pour l'attraction Disney éponyme réalisée par Francis Ford Coppola. Il récidive donc l'expérience cinématographique et s'offre un vrai long-métrage... En soi, Moonwalker est un gros délire égocentrique pondu par un mégalomane. Mais c'est aussi pour ça qu'on l'aimait Michael Jackson, parce qu'il était doué en tout mais aussi parce que c'était une image, une figure, un symbole. Ce film est une partie de lui, un reflet cinématographique inégal et parfois maladroit mais incroyablement touchant et surtout fortement déjanté. Dans l'ensemble, le film est une compilation de clips sans réel fil conducteur additionné à une histoire maigrelette où notre héros va combattre un machiavélique bad guy (Joe Pesci, au summum du cabotinage) aux côtés d'enfants malicieux. Mettant constamment la star en avant, Moonwalker pourra déplaire aux détracteurs de l'artiste mais aussi à ceux qui ne rentreraient pas dans ce patchwork musical et coloré. Pourtant, on ne peut que rester ébahi par l'inventivité de plusieurs segments, comme la mémorable échappée en stop-motion sur "Speed Demon", le fabuleux clip "Smooth Criminal" et son ambiance de film de gangsters des années 30 ou encore le final science-fictionnel époustouflant où Michael se transforme en un robot/vaisseau spatial gigantesque. Visuellement, le film est une claque dont on ne ressort pas indemne, même si les effets spéciaux ont certes aujourd'hui vieillis. Maladroit dans sa structure souvent décousue (les quinze premières minutes retraçant les débuts du chanteur et même un live de "Man in the Mirror" sont autrement dispensables), semblant parfois bâclé dans son scénario mais empreint d'un sincère sens de l'entertainment, Moonwalker est une œuvre singulière, unique et inédite que l'on revoit aujourd'hui avec autant de paillettes qu'autrefois.
Un film musical original et inventif surtout pour les fans de la musique de MIckael Jackson. Le tout est vif, relativement peu reluisant pour l'histoire mais là n'est pas le vrai sujet du film.
La première chose à dire c'est que ce film n'est vraiment pas conseillé à ceux qui n'apprécient pas MJ car moi-même qui aime bien sa musique (moins le personnage il est vrai), j'ai pas vraiment accroché. En fait Moonwalker retranscrit parfaitement ce qu'était Michael, à savoir un formidable artiste comme en atteste les chansons présentes dans le film (Smooth Criminal en tête) mais aussi un véritable enfant englué dans des délires de robots et autres transformations farfelues. Certains scènes deviennent d'ailleurs assez glauques quand on connait les accusations qui ont pesé sur MJ durant sa vie et puis il faut bien le signaler le scénario est sans queue ni tête. En fait Moonwalker aurait sans doute mieux fait de se résumer à tous les passages musicaux qui sont excellents et à rien de plus.
Un divertissement musical... C'est sympathique mais le scénario est vraiment très bizarre. Michael qui se transforme en robot et en d'autres trucs, c'est un peu spécial. Il y a les méchants très méchants et Michael et les 3 enfants tout gentils donc on peut dire que le scénario est taillé rien que pour le chanteur. Mais la scène de Smooth Criminal vaut vraiment le coup.
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4,0
Publiée le 11 septembre 2021
Ce film n'est rien d'autre qu'une publicité très divertissante pour Michael Jackson. Il commence par une vidéo sur la chanson Man in the Mirror un montage énumérant ses réalisations et des éléments de sa carrière puis passe par tous les moments forts de sa vie avant d'aller dans un segment très divertissant qui fait office de vidéoclip amusant pour Bad et Speed Demon et qui suit les aventures de MJ alors qu'il fuit des fans maniaques pour finalement danser contre un costume de lapin. Oui l'intrigue du film est risible et même très risible. On voit Michael sortir d'un immeuble puis se faire tirer dessus par des milliers de soldats. Puis nous avons un flash-back montrant MJ et trois enfants tombant sur un repaire souterrain. M. Big (Joe Pesci) est l'infâme méchant qui a pour projet de rendre tous les enfants du monde accros aux drogues (aucun détail n'est mentionné) dès leur plus jeune âge. MJ et la petite fille qui l'accompagne se font attraper puis pourchasser. L'intrigue n'est pas vraiment la partie importante et l'on s'en fiche de toute façon. Nous avons droit à deux séquences très cool où MJ se transforme en voiture puis en vaisseau spatial robotisé et bien sûr à l'incroyable séquence de Smooth Criminal. Moonwalker est un film pour les fans de Michael Jackson il est tous a fait évident que les autres n'aimeront pas...
Un énorme trip de la part du roi de la pop (rest in peace) mais si vous n'aimez pas spécialement le chanteur passez votre chemin, ce film est un grand délire très futuriste pour l'époque, j'ai adoré, je me suis régalée :)
Ce n'est certes pas le chef d'oeuvre du siècle. Bien différent de Ghosts, Moonwalker est un film complètement déjanté, parfois incompréhensible tant on entre dans un délire total. Soyons honnêtes : le scénario de ce film est médiocre. Mais ce n’est vraiment pas le scénario qui fait le film mais plutôt les divers clips et chorégraphies du danseur. Epoustouflantes, rythmées, il ne faut vraiment pas les louper. Le film commence sur un live de Michael Jackson sur la chanson Man In The Mirror, qui reste une des chansons les plus personnelles et touchantes de l’artiste. Et le début du film procure des frissons. Ensuite, on tombe dans un n’importe quoi assez étrange mais amusant, qui nous mène inévitablement vers d’autres chansons comme Leave Me Alone ou Bad. Mais le plus impressionnant reste la partie de Smooth Criminal, d’où le clip est intégralement issu. Une véritable performance de génie pour un des meilleurs clips jamais réalisés. Les 1h30 du film passent à une vitesse incroyable dans ce film qui montre une fois de plus un des sujets chers à Michael Jackson : son envie de protéger et de faire rêver les enfants. Et c'est tout ceci qu'on retiendra de lui. R.I.P. Michael.
Un bon film, un bon divertissement ! Mais rien d'exceptionnel ! Surprenant ! Déjanté ! Provocant ! Ce film est le monde de Michael Jackson tel qui le voit ! Un scénario totalement banal mais un style artistique recherché.
Avec Moonwalker, Michael Jackson semble donner vie à ses fantasmes et nous emmène avec lui dans un monde onirique où rien n'a de sens, mais où tout évolue au son de la musique du King of Pop qui met en scène quelques unes des chansons de l'album Bad(véritable chef-d'oeuvre musical)dont le sommet est sans aucun doute le passage du Club 30 où Michael effectue sa célèbre chorégraphie de Smooth Criminal avec un panache qui éblouit et enchante. Mettons cependant les choses au clair, Moonwalker est un film médiocre si nous nous plaçons d'un point de vue purement cinématographique où le scénario est à la fois loufoque et inexistant et quelques passages sont visuellement criards et kitsh, mais c'est un film qui suit la logique du rêve et qui est avant tout un collage de différentes ambiances et univers. Michael Jackson est l'idole, le sauveur, le super héros, l'ami et évidemment la star qui s'amuse à dérouter son public, à l'enchanter et qui en même temps s'amuse également avec sa propre image en faisant preuve d'une certaine auto-dérision (le passage de Badder évidemment), et en profite aussi pour épingler ses détracteurs (leave me alone). C'est un clin d'oeil à de nombreux films du genre sans se prendre au sérieux et cela s'adresse aussi bien aux enfants qu'aux fans de tout horizon (de toute façon on savait bien que Michael Jackson était un grand enfant). En tout cas le film devient indispensable rien que pour les quelques minutes de pure comédie musicale où comme je le disais plus haut Michael dans son célèbre costard blanc et affublé de chapeau et mocassins interprète Smooth Criminal, car nous ne l'avons jamais assez répété, le roi de la pop était un danseur hors paire ! Bref, le film s'adresse évidemment aux fans de l'artiste ainsi qu'à ceux qui comme moi trouvent que Bad est l'une de ses créations des plus abouties et qui leur permettra aussi d'entendre des titres comme Speed demon ou encore sa reprise de Come together que l'on retrouvera plus tard sur HIStory.